La maison de retraite de la rue Edgar Quinet “Lumières d’automne” à deux pas du métro Garibaldi et du square Marmottan est-elle vouée à fermer ses portes à moyen terme ? Nécessaires mises aux normes, configuration du site et « évacuation » des résidents pendant les travaux militeraient pour une reconstruction… ailleurs.
Cette perspective aurait ainsi été évoquée récemment devant des résidents et leurs familles en suscitant, on le comprend, beaucoup d’inquiétudes. Un sujet qui n’est peut-être pas nouveau mais qui visiblement deviendrait d’une certaine actualité.
Cet établissement public communal (EHPAD)[1] de 80 lits aurait ainsi à supprimer une vingtaine de chambres doubles au profit de chambres individuelles et l’installation de douches dans toutes les chambres[2]. La réhabilitation sur site ne serait pas envisagée et certains parlent d’un terrain côté Docks pour reconstruire cet équipement indispensable (et passer à 100 lits).
Evidemment tout ceci semble encore assez flou. En tout état de cause, au stade actuel, il faudra après le « top départ » officiel plusieurs années pour arriver à une relocalisation.
Pour l’heure les interrogations sont nombreuses sur le devenir de cet établissement historique[3] (et rénové en 1987). Déjà pour les résidents eux-mêmes mais aussi pour leurs famille ou le personnel en terme d’accessibilité[4].
On ne peut que s’interroger sur le devenir du site actuel[5] qui bénéficie d’un situation exceptionnelle avec son petit parc en cœur de ville[6]. Le financement de la reconstruction de la maison de retraite (« ailleurs ») pourrait servir de prétexte à une très juteuse opération immobilière de logements privés en cœur de ville.
Aux dernières nouvelles plusieurs élus municipaux de la Majorité comme de l’Opposition, sans doute des distraits, ne semblent pas du tout au courant de ce dossier pourtant assez sensible.
En l’état, on peut légitimement souhaiter une information honnête et complète sur cette opération. Déjà sur les données techniques et financières d’une réhabilitation ou d’une reconstruction sur un autre site. Enfin, dans le cas d’une relocalisation, connaître la destination de cette grand parcelle arborée en cœur de ville.
En résumé ne pas lâcher la proie pour l’ombre ou encore, dans cet automne naissant, comment passera-t-on du crépuscule à l’aube.
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[1] Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes dont le Conseil d’Administration est actuellement présidée par Marina Venturini (Maire-Adjointe). Il compterait à ce jour environ 72 résidents à ce jour (avec quelques chambres doubles non occupées).
[2] la plupart des chambres ne disposent que d’un cabinet de toilettes (avec lavabo et WC).
[3] le bâtiment en façade date de 1888 avec une partie récente avec un bâtiment à droite sur rue et un autre à l’intérieur face au grand jardin (cf. photos).
[4] le fait d’être « au ‘pied » du métro est un atout majeur pour les visites des parents et les conditions de travail des personnels commençant parfois à 6h du matin ou finissant à 22h.
[5] Un site de 4 173 m2 (dont un parc d’environ 2 000 m2 !) à une centaine de mètres du métro.
En France 1,25 millions citoyennes et citoyens sont touchés par la dépendance.
Le coût d’un hébergement dans un EHPAD privé peut varier de 1600 euros à plus de 4000 euros par mois.
Le retraite moyenne s’élève à 1365 euros et ne permet pas de payer cet hébergement en EHPAD.
La société française reste dans le déni de la vieillesse.
En mai 2022 ou avant, si la gauche revient au pouvoir, il faut qu’elle crée une cinquième branche de Sécurité Sociale pour la prise en charge de la perte d’autonomie. Cette cinquième branche serait financée par une nouvelle cotisation sociale.
Cette cotisation obligatoire d’assurance dépendance de trente euros par mois, payée par 30 millions d’actifs et par 14 millions citoyens retraités (soit par 44 millions de personnes), permettrait de financer une allocation dépendance de 1275 euros mensuels pour les personnes subissant une dépendance lourde et une allocation de 925 euros pour les personnes atteintes de dépendance modérée.
il faut deposer des recours contre la cosntruction de la nouvelle maison de retraite. Beaucoup des residents ne veulent pas partir. il faudrait organiser une ZAD sur place avec les residents. Cette politique ultra liberale de Macron/delamoy je ne la supporte plus. Si ca continue je vais aller vivre a paris, loin de la boboisation de st ouen qui est devenue insuportable
@ Thomas
Il n’est pas question de de déposer quelque recours que ce soit contre la construction d’une maison de retraite, il s’agit uniquement d’avoir une information claire sur les possibilités ou non de réhabilitation de cet établissement . Et surtout si cette option n’est pas possible de connaître la destination du terrain d’assiette du 15 bis rue Edgar Quinet propriété communale (cad la nôtre). Rien de plus, rien de moins.
Non madame, au contraire. le depos de recours contre les projets de Delanoy est un geste citoyen de resistance. La nouvelle maison de retraite ne repond a aucune des exigences em terme de developement durable et ecocitoyens. De plus il ne respcte pas le plan climat et contribue a betoner encore un peu plus saint ouen qui devrait plutot redevenir un village avec des ciculations douces et appaisés, un trammay, et des potagers urbains.
Le nouvel EHPAD dans les Docks près de l’incinérateur, ça aurait un petit coté Soleil Vert !
Quid des rumeurs de projet d école ?