Nos bons camarades communistes qui ont soutenu jusqu’au bout l’encombrante Jacqueline Rouillon, en espérant discrètement (pour certains) qu’elle passe la main rapidement après sa réélection, l’ont un peu mauvaise après la défaite.
En fins analystes ils affirment haut et fort que « la division de la gauche a fait le jeu de la Droite » (Ah bon ?) et que William Delannoy est à Droite et que les socialistes sont vraiment des faux frères. Les bras nous en tombent !
Au moins les voilà donc rassurés et, comme toujours, tout est de la faute des autres.
Le petit opuscule piloté par Roger Guérin ancien élu PCF et ses amis, livre ainsi une réflexion assez intéressante et bien enlevée mais largement plombée par le dogme : le « Parti » (comprendre ses dirigeants, ses élus) a toujours raison.
Avec beaucoup de bravitude, ils se proposent ainsi de continuer « l’aventure »…
Souhaitons leur bon courage et donc une retraite bien active.
et comme on est pas sectaire on vous donne l’adresse pour recevoir cette petit publication militante et surtout ce n° collector : progresstouen@gmail.com>
Ce n’est malheureusement pas avec des analyses aussi sommaires que le gauche pourra se reprendre et regagner la Municipalité.
La Gauche ,et Taquet à raison de le souligner, ne pourra plus remporter les élections locales sur des analyses d’un autre temps et qui ne reflètent pas la réalité de cette ville en pleine mutation.
Tant que les intéressés n’auront pas fait leur bilan et tirer les conclusions de leur échecs respectifs (j’englobe la gauche dans son entier), il sera difficile d’avancer.
D’autant que les retraités ne pourront pas porter le PC local indéfiniment, il faudra un renouvellement que le PS avait compris, mais victime d’une mauvaise image, et d’un manque de fond politique évident, il n’avait pu aller jusqu’au bout de ses ambitions.
Ce que je pense, c’est que certains prévoient plutot un effondrement de W.Delannoy et un échec sur de sa politique de la Sécurité et du logement pour remporter l’élection, de nos jours on ne gagne plus, grâce à ces propositions mais grâce à l’echec des autres.