Au-delà de l affichage officiel, la méfiance à l égard de la démocratie participative ou de la vie associative demeure inscrite dans la culture municipale. Il en va ainsi de l idée de Comités de quartier au profit des ballades du Maire ou de la gouvernance de la future Maison des associations qui se résumera à la gestion d un service municipal.
Affaire de conception, choix politiques validés par le suffrage universel comme on nous l objecte à la moindre contestation ?
La notion de contrôle par le Maire et son (petit) groupe va hélas un peu plus loin. La fin justifiant les moyens, on s affranchit allègrement d un certain nombre de règles ou de principes.
A cet égard, le limogeage programmé de la chef de service de la vie associative, sans beaucoup de précautions, est hautement significatif. On citera sur ce dossier sensible la prise de position de la CGT Cadres (UGICT) et sa pétition publié dans un 4 pages haut en couleurs du 14 septembre 2009. Citations dans le texte de la pétition (extraits)Â :
« A la Ville de Saint-Ouen, tout est permis pour assurer la nomination d un proche politique du Maire au poste de chef de service Vie associative : instrumentalisation et manipulation du Comité Technique Paritaire, détournement des règles statutaires, création de « procédures maison », et rétrogradation – sanction de fait de la chef de service Vie associative, notée 18 sur 20 par le Directeur général des services lui-même.
Des exemples concrets : création de postes sans appel d offre et en dehors des procédures règlementaires, promotions personnalisées sans ouverture des postes à l ensemble du personnel, pressions sur les agents pour intégrer le nouveau dispositif…  …/…
Aussi les signataires exigent :
-      Le maintien de Françoise Leroy dans ses responsabilités et fonctions,
-      Le respect des règles statutaires de la Fonction publique qui s imposent à tous et d abord au premier magistrat de la collectivité… »
En bref ce n est pas gagné pour les coupeurs de têtes qui pensent avoir les pleins pouvoirs. Une affaire qui pourrait se terminer devant le Tribunal administratif ou une mesure compensatoire pour l intéressée.
Pudeur ou prudence, la CGT ne donne pas le nom de l heureux bénéficiaire de cette (basse) manÅ“uvre. Selon les milieux bien informés il s agirait de Thierry TOUZET au Cabinet du Maire depuis 2001 et accessoirement ancien élu communiste (fort discret il est vrai) entre 1995 et 2001.
Un regret qu un élu « socialiste » participe activement à cette pauvre et peu honorable affaire..
Je ne pense pas que tout cela soit vrai car je le connais bien, M. TTc’ est un communiste unitaire .
Vous devez aussi vous tromper car des faits pareils nepeuvent se produire que dans le privé.
Et si ce n’est pas la bonne personne, ni la bonne entreprise, cela doit se passer en… Roumanie du temps de nicolas et pimpronnelle.
Cela existe encore ces trucs lè ?
vous exagérez, y a pas de privilège pour les élus et leurs amis, les communistes sont aussi des démocrates 🙂