L’habillage coloré des façades de l’école des Beaux arts rue Mariton par les élèves de ladite école a été une œuvre éphémère remarquée dans le cadre de la manifestation Traversées d’Art au succès populaire pourtant mitigé.
Notons néanmoins un petit problème de Service après vente avec la dégradation lente et inexorable de l’œuvre. Une agonie, symbolisant sans doute le temps qui passe avec la mise en relief naturelle de l’œuvre originale mais qui salope un peu le trottoir. Les agents de voirie ont dès lors le privilège de communier chaque jour avec l’art en mouvement.
Contagion ou mimétisme, le parvis (rapiécié) du collège voisin (J. Backer) à lui aussi son affichage volatile.
L’art est insaisissable…
Vous n’avez rien compris, il s’agit à la fois d’art éphémère et d’une alerte adressée aux Audoniens.
En effet, c’est équipement reçu en “échange” d’une synagogue souffre d’un certain management.
Il accueille à des prix hors marché des artistes “amis” mais envahissants. Il y a donc impossibilité à s’étendre pour nos usagers publiques.
Cet équipement pourrait recevoir à la bonne échelle, l’école municipale des Beaux Arts après son “expulsion” de facto du Château.
Las, l’énorme auto cogitation sur les besoins socio-culturels des Audoniens nous auront conduits sur une MdA dont on attend – les élus compris semble-t-il – le mode d’emploi.
Avec une note qui approchera les 5 millions, imaginez ce que l’ont aurait pu faire, en destinant l’ex bib à cette fonction citoyenne, associative et culturelle.
Cela dit on l’a échappé belle car notre maire souhaitait une brasserie à la place.
Un peu plus, on se retrouvait avec une salle de sports en plein air.
Pour revenir à la rue Mariton, c’est lamentable mais bonne nouvelle, Le Parisien de ce jour nous apprends que des travaux pour moins de 200.000 euros vont être engagés cet été dans le collège Baker (sans C).
Affaire à suivre de très prés.
Traversée d’art a produit cette année une exposition d'”oeuvres”, d’élèves des beaux-arts, dans l’espace passerelle du jardin éphémère entre r Vallès et Rosiers, qui a laissé pantois plus d’un visiteur. Minimalisme du propos , vacuité de l’approche, l’art contemporain a bon dos!!
Il est vrai que cet espace est semble-t-il destiné à terme à acceuillir des logements… sociaux?….
encore une ou deux expo de ce type …. et de cette qualité, et l’espace vert* (pourtant si nécessaire dans cette zone Sud de S-O, sera suffisamment discrédité pour y envoyer les buldos ….
* mahleureusement transmuté en canisette géante!
Allez et hop !! Encore une oeuvre audonienne a intégré au catalogue de l’arsouille…
L’ENS des BA et nos écoles donnent de beaux fruits.
Après son vernissage , l’expo “Les yeux dans le bocal” se tient jusqu’au 5 juillet du lundi au samedi de 11h à 20h, à la Galerie du CROUS de Paris : 11, rue des Beaux Arts 75006
M° Saint-Germain des Prés
Rappelons qu’Aline Aune et les élèves CM1 de Vallès, Nour Awada et les élèves de 5ème du collège Baker, Cécile Chaput et les élèves de CE 2 d’Anatole France, Anne Charlotte Finel et les élèves de CE2 de Frédéric Joliot-Curie en sont les réalisateurs.