Simple détour de flamme ?
“Ici à Saint-Ouen-sur-Seine, les Jeux Olympiques et Paralympiques seront un extraordinaire facteur d’accélération pour notre territoire et nos conditions de vie, ils seront également une formidable fête populaire, pleines de rencontres, de joies et de belles émotions”
Les Audoniens ont découvert ces mots forts du Maire, sous forme de belles promesses, au fur et à mesure que nous approchions des JOP 2024, sur de nombreuses publications municipales et relayés par ce dernier dans de nombreux médias où il est décidément très à l’aise.
Il faut bien avouer qu’au départ nous étions nombreux à nous réjouir de l’annonce de ces grands moments festifs populaires autour de cet événement planétaire dont Saint-Ouen est au coeur du réacteur grâce à la présence d’une partie du Village Olympique sur notre territoire, ou encore grâce à l’accueil de la délégation olympique Brésilienne dans nos équipements municipaux.
Seulement à l’approche de l’évènement, le doute s’est installé petit à petit chez bon nombre d’entre nous, en découvrant, souvent par hasard, la réalité des contraintes imposées aux Audoniens (particulièrement pour les riverains du Village Olympique ou du parking géant mis en place sur le terrain de Rugby du stade Pablo Neruda).
Sur ce sujet précisément, nous ne pouvons d’ailleurs que regretter l’absence de la communication municipale qui n’est d’ordinaire pas avare de publications mais qui semble plus à l’aise à surfer sur le côté festif (pour ne pas dire bling-bling) de la chose que sur les réelles contraintes imposées dans le quotidien des Audoniens.
Notons toutefois l’arrivée tardive, une semaine avant l’évènement, d’un supplément du journal municipal consacré aux JOP 2024 (mieux vaut tard que jamais me direz-vous).
Dans la foulée, nous apprenons avec joie, que le 25 juillet, la flamme olympique terminera son tour de France dans 21 villes de Seine-Saint-Denis, ou plus de 200 porteuses et porteurs de notre département et de nos villes seront à l’honneur, avant de rejoindre Paris dès le lendemain pour allumer le chaudron olympique pour la cérémonie d’ouverture.
Nous sommes bien évidement tous ravis de cette annonce du relai de la flamme olympique dans nos territoires qui promet des moments intenses de rencontres, de joies et d’émotions (ces mots doivent vous rappeler quelque chose) pourtant la joie est de courte durée pour les Audoniens car nous constatons avec désolation que Saint-Ouen n’est pas concerné par l’évènement
Nous sommes nombreux à penser alors qu’il doit s’agir d’une erreur car la ville de l’excellence, du bon et du beau pour tous vantée avec tant de force par notre Maire dans les médias ne peut tout simplement pas être absente d’un tel évènement ?!!
Il est impossible de penser que de nombreuses personnalités diverses Audoniennes vont être privées du plaisir et de la fierté d’être porteuses ou porteurs de la flamme olympique !
MAIS NON, MALHEUREUSEMENT C’EST CONFIRMÉ : LA VILLE DE SAINT-OUEN N’EST PAS ASSOCIÉE À CET ÉVÉNEMENT FESTIF POPULAIRE !
Nous sommes alors tous KO et en droit du nous interroger légitimement, sur la différence entre les mots et les promesses fortes de la communication municipale et la réalité des évènements programmés lors des JOP 2024.
La réalité c’est que le programme festif réel de la ville de Saint-Ouen autour de cet évènement planétaire est bien pauvre à côté de celui de nos amis des villes voisines qui ont réellement mis le paquet.
Ici, le désormais traditionnel “Eté Audonien” avec simplement quelques petites animations en plus et la communication ose même nous faire passer le feu d’artifice, devenu également habituel à la fin de l’été, comme un événement exceptionnel venant fêter la fin des JOP 2024.
Plus c’est gros, plus cela marche… ou pas !
P. Tchern
En août 2024, on rencontre à Saint-Ouen, des bénévoles exténués par quinze jours de travail intense et gratuit.
Comment une ancienne inspectrice du travail Mme Anne Hidalgo, a-t-elle pu laisser le CIO et le COJOP exploiter 45000 bénévoles pendant quinze jours ?
Comment 4500 personnes peuvent-elles travailler dur pendant quinze jours, sans valider aucune période pour la maladie la retraite et le chômage.?
Il faut obliger le CIO à payer des cotisations sociales à l’URSSAF pour les quinze jours de travail intense des 45000 bénévoles.
Sinon. le CIO recommencera dans d’autres villes..