Une bouteille à la maire…

La bouteille lui est elle parvenue ?

Pas sur !

La position municipale sur un retour en régie publique de la distribution de l’eau au sein du SEDIF, n’a pas été clairement annoncée, ni communiquée avec force.

Peu ou pas de com sur le positionnement, alors que par ailleurs la ville héberge le festival de l’Oh !

Faut bien savoir et le dire que M SANTINI président du SEDIF depuis 25 ans (vive la démocratie!) a été réréélu dernièrement avec des voix d’élus de gôche !

Demain 24 juin les représentants des 135 communes membres du SEDIF devront se prononcer sur le choix du prestataire auquel ils délégueront la gestion de l’eau pour une durée de 12 ans.

VEOLIA reste seule. Elle détient ce marché, cette délégation depuis 1923 !

Le représentant titulaire de la municipalité M A ROUAULT sera t il présent ?
Si non, M R FARGEAS suppléant sera t il présent ?

Avec quel vote ?

Ou sera ce comme lors du vote précédent ?
un pouvoir sera t il donné ?
A qui ?
Avec quelle consigne et quelle assurance de vote ?

Mme La Maire est elle sur la ligne de la FASE qui a rédigé le communiqué ci dessous ?

L’eau. Ressource commune, bien public.

L’eau est un bien commun vital à la vie quotidienne. En aucun cas, cette ressource ne peut et ne doit être considérer comme une marchandise. Sa gestion, sociale, écologique, démocratique ne peut qu’être publique.

Le 24 juin 2010, les 135 représentants des communes membres du SEDIF (Syndicat des Eaux d’Ile de France) sont appelés à choisir le prestataire de la délégation de service public de l’eau. La multinationale VEOLIA restant seule en lice.

Détentrice du contrat actuel de délégation de service public, VEOLIA Eau, ex Générale des eaux, pourrait obtenir, pour la troisième fois depuis 1923, un marché constitutif de ce qu’il convient d’appeler une rente de situation réalisé sur le dos des usagers.

Ce faisant, VEOLIA avec la complicité du SEDIF, renforceraient davantage encore la privatisation des services et compétences dédiés à la potabilisation et à la distribution de l’eau.

Si tel était le choix de la majorité des membres du comité syndical du SEDIF, ils iraient alors à contre courant d’un mouvement qui, un peu partout en France, voit les collectivités publiques reprendre le service de l’eau en gestion publique directe.

Si tel était leur choix, ils entérineraient toutes les critiques dont le SEDIF et VEOLIA ont fait l’objet ces dernières années. Des surfacturations estimées à 90 millions d’euros par an dénoncés par l’UFC, à la « gestion tronquée » constaté par la chambre régionale des comptes.

A l’inverse, les élus qui se prononceront au comité syndical peuvent encore faire le choix de l’intérêt général en refusant à VEOLIA la prestation du service de l’eau.

Jeudi 24 juin à 9h30, 8 organisations, dont la Coordination Eau Ile de France appellent à un rassemblement, lors du comité syndical du SEDIF, à l’usine des eaux Edmond Pépin de Choisy le Roi.

La Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique soutien et s’associe à cet appel. Elle invite les citoyens franciliens à y participer.

Paris le 22 juin 2010.

http://lafederation.org/

Ou est elle sur la ligne silencieuse du PCF ?

 

Jean-Yves MARSOUIN

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54 réflexions sur « Une bouteille à la maire… »

  1. À l’occasion de la sortie internationale du film,

    WATER MAKES MONEY

    le comité local ATTAC propose une Projection débat le JEUDI 14 OCTOBRE 2010 à 19h30

    avec la participation de
    Madjid MESSAOUDENE (élu au SEDIF)

    Salle BARBARA, 1 rue des Écoles, Saint Ouen

    L’invité est Madjid MESSAOUDENE élu de Saint Denis et élu au SEDIF

    Entrée libre

    http://local.attac.org/saint-ouen93/

  2. il court le bruit que Santini pour sa réelection depuis 25 ans à la tête du SEDIf doit beaucoup à la communauté Tamoule. Non mais trêve de connerie c’est le même Santini qui vient défendre JacqRouillon quand des indélicats l’embètent à cause de son incinérateur?

  3. Rappel

    WATER MAKES MONEY

    le comité local ATTAC propose une Projection débat le JEUDI 14 OCTOBRE 2010 à 19h30

    Salle BARBARA, 1 rue des Écoles, Saint Ouen

    L’invité est Madjid MESSAOUDENE élu de Saint Denis et élu au SEDIF

    Entrée libre

    http://local.attac.org/saint-ouen93/

    En préambule du film, L’AGCS (Accord Général sur le Commerce des Services = privatisation des services publiques) sera évoquée.

    L’écoute de Raoul Marc Jennard dans l’émission de nov 2003 ci dessous est toujours voire encore plus d’actualité.
    Il “prédit” sans trop de mal, la privatisation de la médecine du travail qui est passée dans la réforme des retraites dernièrement.

    “L’AGCS est une série de négociations successives vers la libéralisation (= privatisation) toujours plus poussée de tous les secteurs, de tous les services. Ce qui ne se fait pas aujourd’hui, se fera demain.
    Ce qu’on ne sait pas avec l’article 21, c’est qu’il est irréversible.
    Elle vise toutes les formes de normes, de réglementations inférieures à l’Etat central, cad région, département ou la commune. ex normes de sécurité sur les lieux de travail, l’entrepreneur sait mieux que l’acteur public protégé le salarié.”

    A écouter l’intégralité à partir de la 48è minute
    http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=108&var_recherche=agcs

    Pascal LAMY, qui est entendu dans cette émission, est adhérant PS, fut négociateur AGCS pour l’Europe est devenu entre temps directeur de l’OMC.

  4. Invitation de la communauté d’agglomérations Les Lacs de L’Essonne et du Sarkophage au colloque :

    “VIV(R)E LA GRATUITE DES SERVICES PUBLIQUES !”

    Samedi 27 novembre de 9h à 19h à Viry Châtillon

    http://www.leslacsdelessonne.fr/

    «Un colloque pour (re)penser
    une alternative globale»

    “La population est massivement attachée à ses services publics. Les crises sociale et écologique se conjuguent pour rendre plus que jamais nécessaires de nouvelles politiques de gestion des biens communs dans le but de satisfaire les besoins fondamentaux de chacun et de retisser du lien social.

    C’est justement là le rôle premier du service public, qu’il soit local ou national. Enfin, le service public, dont le citoyen est autant usager qu’acteur, contribue à revivifier l’intervention citoyenne. Nous croyons nécessaire mais aussi possible de marcher progressivement vers la gratuité des services publics locaux, préalable à la construction d’une gratuité pour les services publics nationaux.

    Ainsi, quelle est la priorité entre rendre le stationnement des voitures gratuit ou la cantine pour les enfants ?
    Plus loin, faut-il une gratuité d’accompagnement du système ou une gratuité au service de politiques d’émancipation ?

    A titre d’exemple, l’eau potable devient, à l’échelle de la planète, de plus en plus rare. Pourquoi payer le même
    prix pour l’eau destinée à faire son ménage et remplir sa piscine ?
    Raison de plus pour aller vers la gratuité de son bon usage et renchérir ou interdire son
    mésusage. Ce qui vaut pour l’eau doit valoir pour l’ensemble des biens communs indispensables à la vie. Encore faut-il identifier ces biens.

    Cela posé, comment construire économiquement, socialement, culturellement
    et politiquement cette gratuité ? Le débat n’a cessé, au cours des années.

    Parmi les principaux arguments qui lui sont opposés, est-il vrai que la gratuité
    déresponsabilise et prive de toute valeur ?
    Nous vous proposons cet atelier pour rendre compte des expérimentations.

    Un «colloque» pour (re)penser une alternative globale à la crise du système
    capitaliste et à son cortège de misères.

    Un atelier-colloque parce que nous nous situons à gauche et que notre devoir est de penser en dehors des solutions que nous impose le système.”

    Gabriel Amard,
    président de la communauté
    d’agglomération Les Lacs de l’Essonne

    Paul Aries,
    directeur du journal “Le Sarkophage”

  5. Autre débat sur la gratuité à St Denis ve 26/11

    “Services publics : la gratuité est-elle possible ?

    Facteur de cohésion sociale, le service public fait une large place à la redistribution sociale et territoriale. Il représente dans notre pays une belle réussite mais il se trouve aujourd’hui confronté aux politiques de libéralisation et de privatisation.

    À Aubagne, comme à Châteauroux ou à Libourne, les transports publics sont gratuits.

    À Saint-Denis, notre défi est d’articuler une politique sociale qui réponde aux besoins de tou-te-s et la réalité des coûts de ces services :
    la cantine à 0,15 Euros pour les enfants des familles les plus modestes, la gratuité des prêts en médiathèque, la gratuité des actes d’état civil, le quotient familial pour le conservatoire de musique, les centres de loisirs, de vacances, l’école des sports ou des arts plastiques, le maintien et la modernisation des centres municipaux de santé, etc.”

    QUEL BILAN TIRER DE CES EXPÉRIENCES ?

    EN QUOI CES SERVICES SONT-ILS VRAIMENT GRATUITS ?

    COMMENT LES FINANCER ?

    QUEL CHOIX DE SOCIÉTÉ DERRIÈRE LA GRATUITÉ ?

    Débat avec :
    – Jean- Louis Sagot-Duvauroux, écrivain, philosophe, auteur du livre « Pour la gratuité »

    – Anicet Le Pors, ancien ministre à la fonction publique (1981-1984), économiste, membre d’ATTAC

    – Alain Belviso, président de la communauté d’agglomération du pays d’Aubagne et de l’Etoile

    Et

    Laurence Dupouy-Verrier, directrice de l’action culturelle à Saint-Denis

    Florence Schreiber, directrice du réseau des médiathèques de Plaine Commune

    Vendredi 26 novembre 18 heures
    Mairie de Saint-Denis

    http://www.ville-saint-denis.fr/agenda/actualite/350-debat-services-publics-la-gratuite-est-elle-possible.html

  6. Avez-vous suivi la saga du vote de la communauté d’agglo EST ENSEMBLE du 9 cube ?

    Je sors, pour mieux renter et promettre que je ressortirais !
    ou comment la contorsion est un art politique et sublime !

    Pour en savoir +++

    Le blog de la coordination Eau IDF
    “Le conseil communautaire d’Est Ensemble a voté l’adhésion de l’agglomération au Syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF), ce qui revient à confier la gestion de l’eau à VEOLIA, par les 53 voix des élus du PS, de la droite (UMP et MODEM) et de certains élus du PCF (Bobigny et Le Pré). C’est un très mauvais coup pour tous ces habitants de Seine Saint-Denis qui vont continuer à payer un des tarifs les plus chers de France pour l’eau. Que les populations les plus démunies soient contraintes de verser une rente aux actionnaires d’une entreprise du CAC40, pour accéder à un droit fondamental, est une injustice absolue ! …”
    http://eauidf.blogspot.com/

    Eaux glacées par Marc LAIME
    Est Ensemble (39) : protégée par 50 vigiles, la majorité (PS) du Conseil communautaire vote, avec la droite, les “pleins pouvoirs” à Veolia…

    “Issue prévisible, désastreuse. Churchill : « Vous aviez le choix entre la guerre et le déshonneur. Vous avez choisi le déshonneur, et vous aurez la guerre. » Le récit de la soirée par nos amis de Bondy-Autrement, courageusement “embedded” au milieu de l’armée de vigiles mobilisés par “Citizen Kern” pour se protéger du peuple. On comprend pourquoi les manifestants brandissaient des pancartes “Jaurès, reviens, ils sont devenus fous”…

    http://www.eauxglacees.com/Est-Ensemble-40-Apres-le-vote-par

    le blog de Bondy Autrement
    “Le PS toujours noyé par VEOLIA

    Ci-dessous les déclarations du PS après que ses élus ont voté pour qu’Est ensemble adhère au SEDIF et reste donc pieds et poings liés à la multinationale VEOLIA. Vous remarquerez la rhétorique sarkozyste qui explique allonger l’âge de la retraite pour sauver le droit à la retraite, etc. Ici il s’agit d’expliquer qu’on se vautre dans les bras du privé parce qu’on veut ardemment le public… Comprendra qui pourra ou plutôt qui voudra se laisser avoir.
    Même après de nombreuses relectures la question du sulfate d’aluminium dans l’eau du SEDIF semble avoir été oubliée. Le fait que ce prix est l’un des plus chers de France aussi. …”

    http://www.bondy-autrement.org/

  7. La Ville de Paris et la Coordination Eau Ile-de-France
    vous invitent à la projection du film

    “Water Makes Money”

    de Leslie Franke et Herdolor Lorenz, avec leur présence

    Le jeudi 3 février à 18h

    Auditorium de l’Hôtel de Ville
    Entrée par le 5 rue Lobau, Paris 4ème

    Ce documentaire doit permettre de sensibiliser à la question des enjeux liés à l’eau et à son mode de gestion.

    En présence de :

    Anne Le Strat, Adjointe au maire de Paris chargée de l’eau, de l’assainissement et de la gestion des canaux. Présidente d’Eau de Paris.

    Marinette Bache, Conseillère de Paris

    Jean-Claude Oliva, Président de la Coordination Eau Ile-de-France

    Bernard Defaix, Secrétaire de la Convergence nationale des collectifs locaux pour la défense et la promotion des services publics

    Michaela Bracciaferri, Comité acqua publica de Paris

    Cette projection sera suivie d’un débat

    Merci de penser à imprimer cette invitation et de vous munir d’une pièce d’identité, elles vous seront demandées à l’entrée

  8. WATER MAKES MONEY

    Arte en direct sur web TV

    mardi 22 mars 20h40

    Comment les multinationales transforment l’eau en argent

    Documentaire sociétéinédit
    durée : 1h15 année : 2010
    réalisateur : Leslie Franke

    HD
    Une enquête sur le processus qui a conduit à l’abandon des régies publiques, encouragé par «le droit d’entrée» : une pratique consistant, pour les opérateurs privés, à mettre à disposition des communes une confortable somme d’argent afin de s’assurer la conversion au modèle du PPP – partenariats public-privé. Ces mariages d’intérêt ne sont pas restés sans conséquences pour les usagers : factures en constante augmentation, canalisations non entretenues, une liste de doléances qui a incité certaines municipalités, comme Paris et Grenoble, à choisir la «recommunalisation». En France, mais aussi en Allemagne, au Kenya ou au Guatemala, par la voix d’experts, d’élus locaux et de représentants d’associations de consommateurs, ce film alerte sur les dangers liés à l’hégémonie de Veolia et Suez.

    réalisation et casting
    Réalisateur : Leslie Franke , Herdolor Lorenz

    rediffusions
    sur Arte jeudi 24 mars 10h05
    sur Arte jeudi 31 mars 14h45

  9. A celles zé ceuses qui auraient raté la projection audonienne par le comité local Attac en octobre 2010, vous pouvez vous rattraper en assistant à la projection de WATER MAKES MONEY et au débat à St Denis, à l’initiative d’élus dyonisiens.

    Des élus qui s’intéressent à la gestion de l’eau, c’est dans la commune d’à côté !

    Cécile RANGUIN,
    maire-adjointe au développement durable et à la gestion de l’eau

    Madjid MESSAOUDENE,
    conseiller municipal, administrateur du SEDIF

    ont le plaisir de vous convier à une projection débat :

    « Comment les multinationales transforment l’eau en argent ? »

    Jeudi 12 mai 2011 à 20 heures
    au cinéma L’Ecran
    14, passage de l’Aqueduc

    A cette occasion sera projeté le film WATER MAKES MONEY de Leslie Frank.

    Suivra un débat animé par

    Marc Laimé, journaliste spécialiste des questions de l’eau et protagoniste du film http://www.eauxglacees.com/ et

    Jean-Claude Oliva, président de la Coordination Eau Ile-de-France http://eauidf.blogspot.com/

  10. “Quelles perspectives pour le droit à l’eau?

    GRAND DÉBAT & Agora citoyenne.image-accès à l’eau
    Assises régionales des Associations pour l’eau

    Forum Seine-St-Denis
    Mardi 15 novembre, 13h-21h
    Université Paris VIII, St Denis.

    Inscriptions gratuites
    http://assiseseau-idf.fr/?page_id=571

    Conférence retransmise en direct sur le site Internet du Mouvement Utopia
    http://www.mouvementutopia.org/blog/index.php?pages/conferences-enregistrees-video-et/ou-son

    Après-midi : Agora citoyenne

    Le parvis et le hall de l’Université sont investis par un flot de mots sur l’eau, collectées dans les rues de la Seine St-Denis.
    Une brigade de chercheurs décalés interpelle le public, impulse les échanges, collecte et affiche les idées… Des espace source et ressource, détente & découverte invitent au plaisir de s’interroger sur l’eau…

    18h30 Grand débat : « Quelles perspectives pour le droit à l’eau ? »

    Peu après la reconnaissance en Juillet 2010 par l’assemblée plénière de l’ONU du droit à l’eau et à l’assainissement, quelles sont les avancées et les prochaines étapes à franchir?

    Avec Sylvie Paquerot,
    Professeure, École d’études politiques, Université d’Ottawa.
    Directrice du LERSS-eau, Faculté des sciences sociales, professeure associée au département des sciences juridiques – UQAM Chercheure associée au Centre d’études sur le droit international et la mondialisation – Cédim-UQAM, et à l’Observatoire de recherches internationales sur l’eau – IQHEI-Laval.

    Intervenant politique : Dominique Voynet

    Avec la participation de : Danielle Mitterrand

    En collaboration avec : association l’eau est le pont, Cie Caribou, Cie la divagante, Fondation France Libertés, Mouvement Utopia.

    Notre programmation dans le cadre de la semaine de la solidarité internationale.

    Ces deux dernières années ont vu se réaliser des événements auxquels nous rêvions depuis longtemps. L’ONU a reconnu l’accès à l’eau et à l’assainissement comme un droit humain fondamental. Paris, la vitrine du modèle français de gestion confiée aux multinationales, a remunicipalisé son eau. Les Italiens ont imposé un référendum et ont condamné sans appel les lois de privatisation de l’eau et les profits réalisés sur ce bien commun.

    Quand on y pense, il s’agit d’un véritable tremblement de terre qui a de nombreuses répliques locales : référendums dans les villes allemandes, retour en régie un peu partout en Europe…

    Il faudrait encore évoquer l’extraordinaire lutte contre l’exploitation des gaz et huiles de schistes qui s’est développée dans notre pays et a mis les pouvoirs publics sur la défensive. Les combattants de l’eau, dans leur grande diversité, ont un boulevard qui s’ouvre devant eux, avec des perspectives inimaginables, il y a peu encore.

    Cette nouvelle donne permet un rassemblement inédit. Nous en avons vécu les prémices avec la sortie du film « Water makes money », il y a un an. Nous nous étions déjà retrouvés au coude à coude dans des dizaines de projections-débats en région parisienne, avec ATTAC France, le Mouvement Utopia, la Fondation France Libertés, l’ACME France, la Convergence nationale de défense et de développement des services publics, de nombreuses associations locales, des élus, etc. (Ce qui, au passage, fait apparaître d’un autre âge les poursuites de VEOLIA contre le lanceur d’alerte Jean-Luc Touly : les débats politiques ne se règlent pas devant les tribunaux!) Dans la préparation des Assises et du FAME, nous nous retrouvons les mêmes et de nombreux autres. Avec Emmaüs international, les enfants de Don Quichotte, ATD Quart Monde, des associations de soutien aux Roms pour débattre et agir en faveur de l’accès à l’eau … en Île-de-France ! C’est l’occasion d’exiger ensemble que la France tienne sur son propre territoire les engagements pris au niveau international. Avec le mouvement une seule planète et la Fondation France Libertés, pour la semaine de la solidarité internationale. Avec IDF Environnement, l’association EAU, le Groupement des agriculteurs bio, les collectifs contre les gaz de schistes, les locataires de la FALC, l’eau est le pont et des compagnies artistiques, etc., pour nos Assises régionales. Avec la Confédération paysanne, la CGT des services publics, le CCFD et les ONG de solidarité internationale regroupées dans la Coalition Eau dans la préparation du FAME.

    Jamais il n’y a eu autant de passerelles, jamais nous n’avons autant parlé ensemble et c’est tant mieux. Ce rassemblement est le moteur du changement !”

    Coordination eau Ile-de-France,
    Assises régionales des Associations pour l’Eau.
    http://assiseseau-idf.fr/

  11. Excusez-moi de vous bassiner encore avec mes histoires provinciales, mais je constate que beaucoup de petites Villes (y compris de droite) re-municipalisent leur Service des eaux.

    Pouvons-nous y voir un rejet général de Véolia et des Sociétés par actions? la déception du manque de retour sur investissement (public)? un rejet du principe d’externalisation supposé revenir moins cher aux collectivités? une reconnaissance de la compétence des agents du Service public? le souhait d’une meilleure gestion sociale de ce bien commun qui devrait être quasiment gratuit?

  12. @jean

    Et pourquoi l’eau est 40% moins cher dans ces Villes? Il y a une explication géographique? Avec des ressources plus faciles à exploiter sur certains sites? Franchement, c’est une vrai question sans arrière pensée. Si vous avez des éléments de réponse, elles seront les bien-venues.

  13. A Carmen post 15

    Tout simple :
    – Pas d’actionnaires (petits ou grands)
    – Pas de fonds de pension
    – Pas de super PDG payé une fortune
    – Pas de retraite chapeau
    – Pas de parachute doré

  14. Quelques nouvelles du Forum Mondial de l’Eau qui doit se dérouler à Marseille du 12 au 17 mars 2012.

    Forum privé financé quasi exclusivement avec des fonds publics (budget 30 millions d’Euros) tandis que le forum alternatif peine à recevoir de l’aide et recueillir des fonds publics.

    “La faillite du 6ème Forum mondial de l’eau”
    par Marc Laimé, mardi 7 février 2012

    “L’affaire menace de tourner au scandale. Présenté comme le plus important événement mondial dans le domaine de l’eau, le 6ème Forum mondial de l’eau (Le « Forum des solutions »), organisé à Marseille du 12 au 17 mars 2012 par la cité phocéenne, le gouvernement français et le Conseil mondial de l’eau, une association dirigée par le président d’une filiale de Veolia, s’annonce comme un échec cinglant. Les dépenses somptuaires engagées sur fonds publics n’y auront pas suffi. Au début du mois de février, à un mois de son ouverture, les inscriptions enregistrées au Forum des marchands d’eau ne dépassaient pas le dixième de la participation annoncée !”

    La suite :
    http://www.eauxglacees.com/

  15. JYM,post 17,cet échec est dû à la loi Even qui interdit tout sponsoring par des marques de spiritueux car un forum sur l’eau,à Marseille,avec comme slogan:
    “JAMAIS D’EAU SANS PERNOD”…ça aurait attiré du monde.Même Pasqua et Borloo seraient venus!

  16. Madame Cristina Krichner-Fernandes, qui préside aux destinées de l’Argentine, a nationalisé l’eau, les retraites, l’électricité etc
    L’Argentine, qui était au bord du gouffre au début des années 2000, est aujourd’hui sortie d’affaire.
    Je ne comprends pas que des gens intelligents, sains de corps et d’esprit n’aient pas encore compris qu’il faut couper l’herbe sous les pieds à ces financiers sans scrupules, qui se font du blé sur notre dos …
    Les nationalisations démocratiques, c’est la colonne vertébrale de la société de demain ..

  17. @ Carmen 15
    Désolé, j’avais pas lu. l’eau est moins chère parce que la gestion est publique, donc sans intermédiaire privé qu’il faut rémunéré. Tout simplement. (pour faire court)

  18. Article de Bastamag sur le forum mondial de l’eau

    “Forum de l’eau à Marseille : aidons les multinationales à boire la tasse !
    Par Maxime Combes (12 mars 2012)

    Suez, Véolia et la Banque Mondiale ont rendez-vous cette semaine à Marseille pour un Forum mondial de l’eau. Leur objectif : tirer davantage profit de la crise mondiale de l’eau, et des privatisations engagées depuis des décennies. Une dynamique qui commence à prendre l’eau, grâce à l’action de ceux qui se battent pour la reconquête de ce bien commun de l’humanité.”

    http://www.bastamag.net/article2199.html

  19. preuve que le marché doit etre juteux, derichebourg (anciennement cie francaise des ferrailles) veut aussi se lancer dans l’eau.
    qui tient le marché à SO? on dépend de paris ou pas?

  20. Je ne sais pas si Eva Joly doit maintenir sa candidature ni si Corine Lepage pourra continuer. En tout cas cette dernière a raison de se plaindre du manque d’écologie dans les débats et dans les programmes des uns et des autres.

    Qu’on doive constituer des partis politiques spécialement voués à l’écologie m’a toujours gênée.

    Tous les partis doivent mettre le développement durable au centre de leurs préoccupations. Surtout ceux qui se réclament de “l’humain d’abord”, de l’égalité sociale, de l’économie solidaire.

    Je me souviens avoir visité la centrale solaire de Font-Romeu dans les années 70-80… On parlait déjà du réchauffement climatique. Et on a lancé l’indépendance énergétique par le nucléaire, relancé l’économie par l’automobile, avec la bénédiction de la CGT en vertu du maintien des emplois.

    Même chose pour la construction d’autoroutes (bénédiction des transporteurs), de supermarchés en agglomération (bénédiction des élus locaux à petite vue qui se plaignent maintenant du déclin des commerces de proximité), développement des élevages intensifs, remembrements de propriétés agricoles (puis subventions régionale et européennes pour exploitations écologiques, pour replanter des haies) etc, etc…

    Alors aujourd’hui, des petites collectivités, pas forcément de gauche, se battent pour re-municipaliser l’eau. Ces petites collectivités sont quotidiennement au charbon et savent de quoi on parle en matière “d’humain”. Et maintenant, elles semblent tomber des nues! Un peu tard.

  21. “L’humain d’abord” et l’animal:

    Chaque semaine, Charlie Hebdo nous parle de la cause des animaux, pas si éloignée que ça de celle des hommes et du développement durable.

    Il ne suffit pas de se préoccuper de l’abattage selon les rites Hallal. Et oui, c’est accessoire mais c’est politique. L’idée est de se préoccuper de la souffrance animale (les prières, on s’en fiche).

    Le Hallal, c’est moins cher. Mais il n’y a pas de différence entre les poulets KFC, Mac Do, Quick (hallal ou pas), les manchons à l’indienne et les morceaux 4/4 du supermarché (c’est à dire 4 parts de poulets ayant vécu 4 semaines, à une quinzaine par m2).

    Il ne suffit pas d’être contre les causes droitistes des chasseurs-pécheurs du salon de l’agriculture. Ni d’être contre les corridas, contre les fourrures, pour les belles baleines ou pour les beaux éléphants.

    Il faut (si nos moyens nous le permettent) faire attention à ce que nous mettons dans notre panier, déserter les vendeurs de sushis et n’acheter que des oeufs de poules élevées en liberté.

  22. com 24 : sans oublier la mise en coupe réglée de la nouvelle calédonie et de divers pays d’afrique pour les mines d’uranium…avant de leur renvoyer nos merdes radioactives

  23. @Carmen com 25 : j’ai toujours aimé chez Charlie leur coté “défense de la condition animale” qui est souvent considéré comme une cause ringarde ou droitière par certains. Il est clair que l’humain, l’animal et la nature dans son ensemble forment un tout et que la manière dont l’homme respecte tout cela est important.
    Je suis végétarien donc à priori bien loin de ces problèmes de viande Halal sauf si l’on considère que la souffrance animale est plus importante dans l’abatage rituel (on a créé des lois à ce sujet et je m’étonne que l’on ne les fasse pas respecter).
    Je suis d’accord sur le fait que l’écologie ne devrait pas être un courant politique mais devrait être prise en compte par tous les partis : ce n’est pas encore le cas ni à droite, ni à gauche et on peut esperer qu’un jour il ne sera plus nécessaire qu’il existe des partis écologiques mais on n’en est pas encore là.
    Je crois quand même que l’écologie ne sera jamais une préoccupation à droite car elle va à l’encontre des interets de grands groupes industriels ou agroalimentaires.

  24. Depuis quelques années, une prise de conscience est née dans l’opinion française concernant l’écologie. Peur d’un réchauffement climatique, besoin de vivre plus naturellement, etc. Cela s’est traduit en 2009 notamment avec le résultat d’Europe Ecologie aux européennes, puis le mouvement s’est amplifié, généralisé et a donc suscité des vocations parfois tardives ” à la cause”. Aujourd’hui, plus aucun parti, digne de ce nom ou voulant exister, n’oublie le mot “écologie” dans son discours ou son programme sans toutefois avoir le courage d’aller au bout, ce ne sont que des mots pour surfer sur la vague. L’écologie est à la mode, Alors soit, allons-y gaiement! Sauf que l’écologie est un mode de vie, une façon d’envisager de voir la vie, le monde politique, social et économique. C’est vrai que ce ne peut être que de gauche car comme le dit justement Dominik, elle va à l’encontre d’intérêts énormes de quelques uns pour servir le plus grand nombre. Comme dirait quelqu’un: Méfions-nous des contrefaçons!

  25. @Dominik (27)

    Oui… en fait, Brigitte Bardot a plutôt mal servi la cause animale en la ridiculisant.

    Et puis nous avons aussi trop souvent entendu des vieux communistes disant qu’il faut d’abord se préoccuper de l’homme avant de penser à l’animal. Comme si se préoccuper de l’un ne pouvait que léser l’autre ou vice-versa.

  26. @Jean (28) Ecologie:

    La prise de conscience concernant l’écologie s’est amplifiée et a conduit à des résultats électoraux intéressants. Et c’est pour cela qu’aucun parti n’oublie le mot ou la cause. Mais comme ils considèrent le mot comme une mode, ils ne l’intègrent pas à part entière dans leur programme.

    Justement, ils ont trop tendance à le considérer comme un “concept” de gauche. C’est là tout l’intérêt du discours de Corine Lepage (plutôt centriste). Je n’aurais pas voté pour elle, parce qu’elle n’est pas assez à gauche, et j’aurais trouvé ça nul parce qu’elle dit des choses intelligentes. C’est compliqué le vote!

    Il y a un moment où il faut rebattre les cartes et remettre l’écologie au centre des débats. Il ne s’agit rien moins que de la survie de l’humanité!

    Alors oui, il faut se battre contre les intérêts capitalistes à courte vue, gourmands en ressources naturelles. Mais ce n’est pas tout. Il faut aussi convaincre investisseurs et salariés d’une réorientation du développement économique. Vous allez me dire: “pas si simple”.

    Le problème est le décalage entre les échéances électorales (5-10 ans) et les échéances écologiques: 20-50-100 ans. Franchement, je n’aimerais pas être à la place nos enfants!

  27. Info de la Coordination Eau IDF

    “22 mars 2012
    Après le succès du FAME, en avant pour l’eau bien commun !

    Le Forum alternatif mondial de l’eau (FAME) a été un immense succès populaire. Plus de 5000 personnes se sont pressées au Dock des Suds du 14 au 17 mars pour participer aux ateliers, séances plénières, controverses, etc.

    Avec trente fois moins de moyens financiers mais sans doute un peu plus de convictions, le FAME a fait jeu égal avec le Forum mondial de l’eau.

    Le FAME a rempli son objectif en contribuant à précipiter la fin du Forum mondial de l’eau placé sous la domination des marchands. Il est impensable après le fiasco de Marseille que le Conseil mondial continue tel qu’il est aujourd’hui : un nouvel organisme international, placé sous l ‘égide de l’ONU, doit maintenant lui succéder.

    Le FAME propose l’organisation d’un nouveau forum en octobre 2014 car la crise mondiale de l’eau exige un sommet légitime, transparent et responsable, sans attendre.”

    la suite
    http://eauidf.blogspot.fr/

  28. En complément de mon post précédent, la coordination EAU IDF propose

    TOUS EN PÉNICHE,
    pour l’eau bien commun!

    Dimanche 1er avril, 12h
    Repas partagé,
    animations pour enfants, concerts et surprises !

    Pour fêter ensemble le succès du Forum Alternatif Mondial de l’Eau ,
    pour s’informer, échanger et imaginer la suite de nos actions communes…

    Ça sera aussi l’occasion, de découvrir la péniche associative Alternat et son projet original de “centre socio-culturel embarqué”
    http://www.penichealternat.org/

    NB: pensez à apporter de quoi partager un repas – Restauration bio possible sur place.

    ADRESSE: Port de Solferino, au pied du musé d’Orsay à Paris.
    M°Assemblé Nationale/Tuileries. RER C Musé d’Orsay

    à bientôt!

  29. JYM,je viens de voir José Bové au “Grand Journal” de Canal+.Quel talent!!!Comment se fait-il que les écolos l’utilisent si peu?

  30. A lire l’article p4 du Canard Enchaîné du 29 août 2012. (Le Canard est à la médiathèque).

    “Veolia, Suez, Saur, la bande à bonne eau se bat pour rester à flot ”

    “De nombreux élus engagent le bras de fer avec les marchands de flotte. Soit pour récupérer la gestion, soit pour renégocier la concession. D’autres préfèrent se laisser câliner par ces compagnies, toujours prêtes à rendre service…”

  31. En complément de mon post 34

    Un article de Bastamag du 17 juillet donc antérieur à l’article du Canard relaie des infos sur ce même thème parues dans Marianne2 le 6 juillet.

    Bastamag
    “Le lobbying de Suez contre la gestion publique de l’eau” 17 juillet
    http://www.bastamag.net/article2547.html

    Marianne2 6 juillet
    “Comment une multinationale a voulu déstabiliser un élu du Parti de gauche ”
    http://www.marianne2.fr/Comment-une-multinationale-a-voulu-destabiliser-un-elu-du-Parti-de-gauche_a220420.html

  32. Suite au procès pour diffamation fait par Veolia à l’association La Mare aux Canards distributrice du film Water Makes Money, une projection de soutien gratuite mercredi 13 février à 18h au cinéma La Clef Paris 5è.

    “WATER MAKES MONEY

    Un “chapeau” passera dans la salle au profit de l’association qui a distribué ce film, attaquée aujourd’hui par Veolia. + Débat.

    En 2011 La Clef a diffusé ce film.
    Voici le communiqué de La mare aux canards, l’association qui distribue le film :

    En soutien, nous organisons cette projection gratuite.

    WATER MAKES MONEY & VEOLIA

    Le 14 février 2013 à 13h30 au Palais de Justice de Paris s’ouvrira le procès en diffamation intenté par le groupe Veolia contre le film Water Makes Money(http://www.watermakesmoney.com). Toutefois, seuls l’association La Mare aux canards (http://www.lamare.org), distributeur français du film, et Jean-Luc Touly, cadre de Veolia et protagoniste central du film, sont poursuivis. La procédure judiciaire du groupe contre les auteurs du film Water Makes Money – les réalisateurs Leslie Franke et Herdolor Lorenz – s’est en effet brisée contre le fait que la filiale allemande de Veolia a renoncé à déposer une plainte en Allemagne.

    Le procès débutera par la projection du film. Veolia se dit diffamé par le film et a déposé plainte le 28 septembre 2010. Déjà, avant la première de Water Makes Money, un risque d’interdiction de la sortie du film via l’obtention d’une ordonnance provisoire existait. L’équipe du film a pallié ce danger en organisant une première simultanée dans 150 villes européennes. Le film a pu atteindre un large public et a été projeté publiquement près de 1000 fois. ARTE l’a programmé plusieurs fois et une nouvelle diffusion est prévue pour le 12 février prochain à 22H.

    Veolia n’a pas pu empêcher le film et ce sont aujourd’hui La Mare aux canards, petite association qui n’est pas responsable du contenu du film mais uniquement de sa diffusion en France, et évidemment Jean-Luc Touly – qui s’est déjà battu dans beaucoup de procès avec son employeur et les a tous gagnés – qui sont envoyés devant le Tribunal correctionnel.

    Lors de l’audience du 14 février 2013, Veolia contestera très probablement l’affirmation de Jean-Luc Touly selon laquelle le groupe lui aurait proposé un million d’euros pour qu’il renonce à publier son livre « L’eau des multinationales : Les vérités inavouables». Les autres passages poursuivis concernent l’utilisation du terme « corruption » et nullement les faits apparaissant dans le film.

    La loi allemande empêche d’attaquer les protagonistes et le distributeur du film, seuls les réalisateurs pouvant être poursuivis. Or le groupe ne l’ose pas. Jean-Luc Touly et La Mare aux canards sont menacés de fortes demandes de dommages et intérêts. Et même s’ils sont relaxés en première instance, un groupe comme Veolia pourrait sans problème expédier la procédure à travers toutes les instances possibles…

    Pour éviter cela, nous avons besoin entre autres d’un public aussi grand que possible !

    – Toute information diffusée dans n’importe quel média, avant ou après le procès, pourra nous aider.

    – Suivez l’exemple d’ARTE en organisant de nouvelles projections du film à l’occasion du procès

    Contribuez à ce que le procès du film, Water Makes Money, le 14 février, se déroule sous la surveillance d’un public le plus important possible.

    L’équipe de Water Makes Money vous remercie

    Projection gratuite

    Antony (92) – 12 février 20h salle Henry Lasson
    organisé par ATTAC 92 C.A.B.Le.S. En présence de Jean-Luc Touly

    Lunel (34) – 11 février à 21h au cinéma Athénée
    organisée par les associations Croquelune et APIl de Lunel

    Québec – 18 au 21 février
    Les AmiEs de la Terre de Québec Comité Eau
    http://www.atquebec.org

    Brest (29) – 14 Février
    au cinéma Les Studios, rue Jean-Jaurès, organisé par le collectif « Eau Publique »

  33. mardi, 12 février 2013 à 22:35

    Rediffusions :
    21.02.2013 à 13:55
    Water makes money
    (Allemagne, 2010, 75mn) ZDF
    Réalisateur: Leslie Franke, Herdolor Lorenz
    Stéréo 16 / 9 HD natif

    “Partout dans le monde, Veolia et Suez s’approprient la gestion de l’eau. Une enquête rigoureuse et engagée sur les dérives de l’utilisation de l’or bleu à des fins commerciales.

    En France, Veolia et Suez gèrent 80 % de l’approvisionnement en eau dans le cadre de partenariats public-privé (PPP) qui voient les communes rester propriétaires des infrastructures et déléguer l’exploitation aux entreprises privées. Mais alors que ce modèle rencontre un indéniable succès à l’étranger, de plus en plus de municipalités tentent de reprendre le contrôle de l’eau dans l’Hexagone.

    Recommunalisation
    Ce film passionnant retrace, documents à l’appui, le processus qui a conduit à l’abandon des régies publiques, encouragé par “le droit d’entrée” : une pratique consistant, pour les opérateurs privés, à mettre à disposition des communes une confortable somme d’argent afin de s’assurer la conversion au modèle du PPP. Ces mariages d’intérêt ne sont pas restés sans conséquences pour les usagers : factures en constante augmentation, canalisations non entretenues… La longue liste de doléances a incité certaines municipalités, à l’instar de Paris et de Grenoble, à choisir la “recommunalisation” pour protéger la ressource en amont et offrir aux habitants un service de qualité. En France, mais aussi en Allemagne, au Kenya ou au Guatemala, par la voix d’experts tels que Maude Barlow, lauréate du prix Nobel alternatif, d’élus locaux dont Anne Le Strat, adjointe au maire de Paris chargée de l’eau, et de représentants d’associations de consommateurs, Water makes money alerte sur les dangers liés à l’hégémonie de Veolia et Suez, qui se traduit par une présence grandissante des multinationales dans les médias, les partis politiques, les ONG et les universités…”

  34. Suite de mon post 39

    Le film Water makes money, est précédé ou fait partie d’une soirée consacrée aux lobbystes ou lobbying, groupes de pression-orientation qui écrivent les lois qui sont signées ensuite par les états européens.

    mardi, 12 février 2013 à 20:50

    Rediffusions : Pas de rediffusion

    Le bal des lobbyistes (52mn) ZDF

    “A Bruxelles, il y a environ 15.000 lobbyistes qui espèrent influencer les politiques européennes en leur faveur. D’autre part, des militants luttant pour une plus grande transparence dans la politique européenne. ARTE présente le documentaire “The Brussels Business – Qui contrôle réellement l’Union européenne” et le documentaire “Dans les coulisses du pouvoir.”

    Tous les Européens ne sont pas lassés de l’Europe. 15.000 lobbyistes parcourent activement le quartier européen de Bruxelles pour pousser les politiciens à décider des “bonnes lois” et défendre les intérêts commerciaux globaux de leurs clients opérant au niveau international.
    Certains militants combattent inlassablement pour une plus grande transparence dans ce toile de secrets, car ils sont convaincus que l’idée européenne vaut plus que des intérêts purement économiques – et que les citoyens de l’UE ont le droit de transparence, l’une des conditions de la démocratie.
    Au milieu de la crise de l’UE, ARTE pose une question politiquement explosive : Pourquoi aussi peu d’informations sur ces lobbys qui cherchent à influencer les décisions politiques en Europe ?”

    En audio, vous pouvez écouter les 3 émissions Lobby Planet que Là Bas Si J’y Suis a consacré aux lobbys à Bruxelles en 2005

    http://www.la-bas.org/recherche.php3?recherche=Lobby+planet

  35. “Veolia Environnement trop fier d’avoir gagné sa bataille bruxelloise.

    Par Alice Mérieux

    Les eurodéputés n’en reviennent pas : ils ont appris par un communiqué du géant français de l’eau que la Commission européenne avait classé sans suite l’enquête sur des soupçons de cartel en France. ”

    La suite ci dessous

    http://www.challenges.fr/entreprise/20130424.CHA8666/veolia-environnement-trop-fier-d-avoir-gagne-sa-bataille-bruxelloise.html

    Le sociologue canadien Alain DENEAULT, auteur des livres “Noir Canada” et “Faire l’économie de la haine” dit que les hommes politiques sont les courtiers des multinationales

    http://www.franceculture.fr/oeuvre-faire-l-economie-de-la-haine-de-alain-deneault

  36. A Persepolis les mardi 4 et samedi 15 juin

    “Bonjour à toutes/tous,

    En juin, les médiathèques de Plaine Commune s’emparent de la thématique de l’eau (et ceci sans rapport avec la météo ambiante…)

    Vous trouverez en pièce jointe le flyer récapitulant les différentes soirées organisées sur ce thème à la médiathèque Persépolis.

    D’emblée, deux dates à ne pas rater:

    le mardi 04 juin, à 19h, projection de “Our water, their water”, un documentaire d’exception traitant de la problématique d’accès à l’eau dans les territoires occupés, en Palestine. Un petit teaser ici:

    http://www.dailymotion.com/video/xt39ou_our-water-their-water_news

    La projection sera suivie d’un débat animé par Marc Laimé, spécialiste de la question, et Félix Vigné, le réalisateur (actuellement en tournage), fera son possible pour nous rejoindre.
    C’est dans l’auditorium de la médiathèque, et c’est mardi prochain.

    le samedi 15 juin, à 18h, toujours dans la médiathèque:

    projection de “water project”, sélection de 7 courts-métrages toujours autour de l’eau, émanants du département cinéma de l’université de Tel Aviv. Deux réalisateurs, palestinien et israélien, feront le déplacement pour échanger autour de ce projet exceptionnel, qui bien qu’ayant fait l’ouverture de la semaine de la critique à Venise en 2012, peine à trouver un distributeur en France.
    Ainsi, ce programme ne sera projeté, pour l’heure, qu’à Biarritz, Nîmes et… Saint-Ouen!

    Pour avoir visionné 4 de ces courts-métrages, je peux vous dire que c’est de grande qualité, et d’une profondeur tout à fait exceptionnelle.

    A ne pas rater, donc! (et évitez autant que possible d’arriver au dernier moment, car on attend du monde)

    voilà, il ne vous reste plus qu’à agender!

    à très bientôt, Fred ”

    Le blog de Marc Laimé, intervenant le 4 juin
    http://www.eauxglacees.com/

    Blog que je conseille de parcourir !

  37. Un oubli (oups !)

    Dès demain, à Persépolis à 18h00 !!

    L’eau ici : Les enjeux de la gestion publique de l’eau

    Samedi 1er juin à 18h

    « L’eau n’est pas une marchandise »
    rencontre avec Marc Laimé
    Sociologue, journaliste et réalisateur, Marc Laimé nous fera partager l’histoire et les enjeux de la gestion publique de l’eau.

  38. @ JYM
    Les enjeux de la gestion publique de l’eau sont, à Saint Ouen notamment, principalement eucharistiques

    C’est le miracle de l’eau changé en pots de vin

    L’eau, l’air, la terre, le feu pour une alchimie des plus étonnantes: La Vie

    La qualité de l’air à Saint Ouen est désastreuse, c’est un scandale sanitaire que nos élus tentent de passer sous silence

    J’accuse que les pouvoirs publics de publier des informations mensongères sur la qualité de l’air
    J’accuse les autorités de l’état de crime écologique majeur

    Je demande à ce que la résistance s’organise

    Airparif ment, Airparif tue les enfants, Airparif ment, Airparif tue les enfants Airparif ment, Airparif tue les enfants….

    Ici Jerry Fletcher, à vous

  39. @ID STG
    interne/ publication facultative

    J’accuse les pouvoirs publics de publier des informations mensongères sur la qualité de l’air

    Merci de corriger pour une meilleure lecture

  40. Article de Bastamag

    “Services publics
    Gestion de l’eau : Berlin ne veut plus de Veolia

    Par Olivier Petitjean (17 septembre 2013)

    Véolia quitte Berlin. Le géant français de l’eau a annoncé publiquement avoir trouvé un terrain d’entente avec les autorités berlinoises pour leur revendre ses parts dans le service de l’eau de la capitale allemande, Berlinwasser. L’entreprise présente ce retrait comme un « plan d’économies » du groupe pour éponger sa dette, une version relayée par la presse française. Derrière le rideau de la communication, l’histoire est tout autre. C’est plutôt par dépit que Veolia quitte la capitale allemande, poussée vers la sortie par ses habitants. Comme à Paris, il s’agit en fait d’une remunicipalisation du service de l’eau, obtenue de haute lutte par les citoyens berlinois.

    Le contrat avec Veolia a été signé en 1999. Il représente alors le plus important partenariat public privé (PPP) de l’histoire, en Allemagne. Veolia s’est associée à l’entreprise énergétique allemande RWE et, au départ, à l’assureur Allianz. La teneur du contrat est initialement maintenue secrète, sans doute parce que ses clauses offraient des conditions particulièrement favorables aux partenaires privés en termes de profits garantis.

    Référendum populaire contre Veolia

    Face à l’augmentation des prix de l’eau, les citoyens berlinois organisent un référendum populaire en 2011 (une possibilité prévue par la constitution berlinoise), malgré l’opposition acharnée des gouvernants de la ville. 660 000 Berlinois, soit plus d’un quart de l’électorat, prennent part au vote. Et se prononcent massivement pour la divulgation des contrats et le retour sous régie publique. La Commission européenne et la Commission allemande de la concurrence s’en mêlent également. Cette dernière estime que le contrat signé avec Veolia viole la loi allemande, et impose une baisse de 18% du prix de l’eau !…”

    la suite
    http://www.bastamag.net/article3262.html

  41. @ JYM
    Gute nacht mein freund

    Merci pour le lien

    1/Deutsche Qualität
    J’ai vu, après la réunification, le gouvernement de Saxe fermer littéralement la ville de Dantzig (500.000 hab) pour la reconstruire en 1 an.
    Les comparaisons sont parfois délicates…en terme d’efficacité.

    2/Action directe
    Je pense néanmoins que des actions en recours civiles et citoyennes peuvent obliger les pouvoirs locaux à agir.
    Ces actions doivent, comme le montre l’exemple, être ponctuelles, précises, chiffrés, argumentées et imparables.
    Ce type d’action demande une organisation structuré, intelligente et performante (les blondes à forte poitrine sont aussi bienvenues…).
    La phase d’action est donc appelée une action directe…

    Vielen Dank und tschüss!

  42. le 21 mai 2014, les 149 délégués des communes adhérentes ont réélus André Santini à la présidence du SEDIF (Syndicat des Eaux d’Ile de France).

    “Réunis en Comité à l’usine de production d’eau potable de Choisy-le-Roi, les délégués des 149 communes du territoire du SEDIF, issus des dernières élections municipales, ont très largement réélu André SANTINI à la présidence avec 91% des voix.”

    Joli score, quelle unanimité !!!

    http://www.sedif.com/page00013c93.aspx?card=23379

    A. Santini venu en soutien à J Rouillon à une soirée consacrée à l’incinérateur est élu président du SEDIF depuis 1983.

    Qui sont les représentants de la ville de Saint-Ouen via Plaine Commune au SEDIF ?

    Il semblerait selon le trombinoscope du Sedif que ce soit toujours A. Rouault et R. Fargeas ?

    http://www.sedif.com/delegues.aspx?valInter=2041#I000467de

  43. Suite de mon post 50

    Les 18 et 28 avril 2014, le conseil municipal a désigné ses représentants au sein des organismes extérieurs, conseils d’école et
    d’administration des collèges et lycées.

    Sauf si je m’enduis d’erreur, nulle trace d’élu(e)s titulaires et suppléants au Syndicat des Eaux d’Ile de France (SEDIF) dont le président est M SANTINI depuis 1983, sur le document en ligne sur le site de la mairie ?

    http://www.saint-ouen.fr/fileadmin/saint_ouen/preprod_documents/PDF/Designation-representantsCM.pdf

    Est-ce un oubli ?
    une coquille ?
    autre ?

    A priori, il n’y avait donc pas d’élu représentant Saint-Ouen le 21 mai ?

    Si il y en avait un(e), qui était-ce ?

    Et avec quelle consigne de vote ?

    Si non pourquoi ?

  44. Des nouvelles d’Eau de Paris régie municipale par l’excellent site Bastamag

    —————————————————————————–

    Bien commun

    Comment Paris a repris le contrôle de son service public de l’eau

    par Olivier Petitjean 27 avril 2015

    Un service public de l’eau plus démocratique, plus innovant, plus attentif aux enjeux sociaux et environnementaux, et moins coûteux pour le consommateur.

    Tel est le bilan de la remunicipalisation de l’eau par la ville de Paris, un service délégué jusqu’en 2010 aux entreprises Suez et Veolia.

    Comment cette reprise en main a-t-elle été possible ? Quelles leçons en tirer ? Entretien avec Anne Le Strat, adjointe au maire de Paris et ancienne présidente d’Eau de Paris, cheville ouvrière de cette remunicipalisation dans la capitale.

    Basta ! : Qui était favorable à la remunicipalisation de l’eau à Paris ? Était-ce avant tout une décision politique de la nouvelle municipalité arrivée aux commandes de la ville en 2001 ?

    Anne Le Strat : C’était clairement une décision politique. Initialement, nous étions très seuls. La plupart des nouveaux élus socialistes n’étaient pas convaincus.

    Les services administratifs de la Ville de Paris n’étaient pas favorables à un retour en régie publique. Les employés de l’ancienne société d’économie mixte ont été convaincus quand nous avons mené avec eux une démarche de concertation sur l’avenir de la gestion de l’eau à Paris.

    En revanche, les syndicats des groupes privés étaient globalement défavorables à un retour en régie publique. La CGT Veolia, en particulier, s’est opposée activement à la remunicipalisation, et continue dans une certaine mesure de le faire aujourd’hui.

    Quant à la société civile, elle était très peu mobilisée à l’époque sur la question de l’eau.

    La suite :
    http://www.bastamag.net/Comment-Paris-a-repris-le-controle-de-son-service-public-de-l-eau

  45. Dans la rubrique privatisation, un article de Bastamag.

    Pour mémoire de poisson rouge, le SEDIF (Syndicat des Eaux d’Ile de France) est dirigé par SANTINI depuis 1983 et régulièrement élu avec des voix de gôche.

    ————————————————————

    Privatisation

    Grand Paris : Veolia et le Sedif rêvent de reconstruire leur empire de l’eau en Île-de-France
    par Martin Brésis 23 octobre 2015

    Alors que les élections régionales et la création du Grand Paris approchent, un sujet s’est imposé ces derniers mois en Île-de-France : l’eau.

    André Santini, patron du tout puissant syndicat francilien de l’eau (Sedif) et principal allié de Veolia et de Suez, ne cache pas sa volonté d’étendre son petit empire et d’y rattacher Paris, qui s’était pourtant libérée du joug de la privatisation en 2010.

    En face, de plus en plus de communes font un choix inverse : celui du service public et de la remunicipalisation. Enquête.

    De Gennevilliers (92) à Brétigny-sur-Orge (91), en passant par Viry-Châtillon (91), Montreuil (93) et Bobigny (93), la fin d’année pourrait être décisive sur un dossier crucial en Île-de-France : la gestion de l’eau.

    L’enjeu se chiffre en centaines de millions d’euros et concerne aussi bien la démocratie locale que la protection de l’environnement.

    Il oppose les communes qui, considérant l’eau comme un service public, la confient à une régie municipale, à celles qui choisissent de confier cette mission à une entreprise privée à travers une délégation de service public.

    Actuellement, la deuxième option est clairement majoritaire en Île-de-France, comme dans tout le pays. Mais la tendance commence à s’inverser : à la suite de Grenoble en 2001 puis de Paris en 2010, des dizaines de villes françaises, petites et grandes, y compris Rennes, Nice et Montpellier, ont décidé, depuis quinze ans, de tourner la page de la privatisation et de « remunicipaliser » leur service de l’eau (lire à ce propos notre ouvrage Eau publique, eau d’avenir. L’expérience mondiale de la remunicipalisation).

    La perspective de la création du Grand Paris, en 2016 ou 2017, remet ce sujet au premier plan.

    Depuis les élections municipales de 2014, la droite est globalement majoritaire dans les communes de la future métropole. Les élections régionales de décembre 2015 seront une nouvelle occasion, pour chaque camp, de se compter.

    Grosso modo, on peut considérer que la droite est plutôt tentée par le privé, et la gauche, par le public, mais rien n’est jamais simple dans le domaine de l’eau.

    La suite
    http://www.bastamag.net/Grand-Paris-le-Sedif-et-Veolia-revent-de-reconstruire-leur-empire-de-l-eau-en

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