l'art dans les Docks

Exclusif

Dans la perspective des prochaines initiatives populaires et médiatiques dans les Docks, le Maire souhaiterait décliner son concept d'”Art dans la Ville” dans sa conquête de l’Ouest vers la Seine.

Pour commencer à faire vivre ce nouveau territoire pour tous les audoniens,  la culture est “un bien commun et fédérateur” (…) pour le “Vivre ensemble”aurait déclaré à ce propos l’Adjointe à la Culture.

Décidé en petit comité le 1/4/2010 et semble-il en liaison avec l’association Amarrage, une sculpture monumentale d’un artiste en résidence à Saint-Ouen, le franco-finlandais Kont Heiner, a déjà été implantée sur le site à un endroit emblématique non bouleversé par les aménagements futurs du Parc. Une symbolique –  si l’on a bien compris- tournant autour du “post-industriel” et d'”une nouvelle façon d’habiter la ville” en rapport avec le projet d’éco-quartier.

Une initiative intéressante et qui fera à l’évidence beaucoup parler.

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13 réflexions sur « l'art dans les Docks »

  1. Clarke is back

    A l’instar de sa collègue Mme Ndeye Fatou Kébé créatrice devant l’éternel et ressortie des limbes au bras du Maire lors de la fête de la Nature, le conseiller municipal Bruce Clarke élu en 2008, et qui a séché quasiment toutes les séances du Conseil municipal depuis, était visible “at home” lors de Traversée d’Art ce week-end avec portrait dans Le Parisien.
    C’est beau la vie d’artiste…

  2. La photo ci dessus représente elle la sculpture de K Heiner ?

    Il me semble que l’objet sur la photo est présent sur le site des jardins ouvriers depuis qq voire 10zinaine(s) d’années.

  3. décidé un 01/04/2010 : c’est dont un canular ?!?! et la parution de votre article a pris beaucoup de temps !! n’est-ce pas ??!! rassurez-nous …

  4. L’Art officiel a encore de beaux jours!
    Après avoir annoncé dans ces 100 propositions pour une ville chic et choc que des concours ouverts aux artistes professionnels de tous horizons dès le début 2010 préluderaient chaques propositions d’installations plastiques sur le territoire audonien , j’ai le regret de constater qu’il n’en est (encore) rien!A moins d’avoir loupé un épisode…
    Le fait du Prince est toujours en vogue. Les artistes se pressent pour avoir une ‘tite place; crise oblige il faut bien trouver des débouchés .
    Qui veut sa petite expo, son article dans le journal, sa petite commande… Ah les carrières municipales…
    Comme disait JMP en matière de copinages dans l’obtention de faveurs dans les mairies communistes; je le cite en gros ,( pas le temps de rechercher son post qui m’avait ravi) : dans nos villes on favorise les pauvres, alors que dans les mairies de droite on accorde des privilèges à des quasi nantis; ça rétablit l’équilibre…
    Je pensais que la proposition sus évoquée était une sorte de rupture gonflée après des années de pratiques moins démocratique. Y’a encore du boulot sur la planche visiblement!

  5. La fièvre a eu raison de ma sagacité!J’ai démaré au quart de tour…! Trop content de l’aubaine et après avoir vu tout prêt de chez moi les installations plastiques du passage des beaux arts…. et en avoir été plus que dubitatif… Chalopiot d’Eric , tu es sans doute ami avec notre artiste fino-français , mais tu as laissé passer une coquille sur le patronime de cet artiste underground que notre mairie se doit de promouvoir dans le cadre des accords qu’elle a passé avec TFI Bouygues et Julien Courbet pour la promotion des artistes dans le besoin.
    C’est en fait un lointain cousin de Dany le rouge et son vrai nom est Cohn-Teiner , Diener pourra te le confirmer, ainsi que la prononciation .
    Sinon le premier qui se fout de ma gueule sur ce sujet aura droit à mon mépris le plus sincère.
    Encore une fois ….bien joué et tu ne perds rien pour attendre!

  6. C’est lent , aussi lent que je suis rapide à réagir sur les questions de l’Art… à St-Ouen et ailleurs.
    Tout est art disait Duchamp et chacun est artiste.
    Il y avait là , la suite logique à ce postulat.
    Je suis venu sur le blog voir si mes posts (entre autre bien sur ) étaient passés, afin de boire la cigüe jusqu’à la lie. Il me faudra donc attendre un après- midi de dur labeur pour que soit consacrée ma honte…
    D’autant que je dois en plus avouer que , personnellement comme dit l’autre, je trouvais pas si mal cet espèce de rucher géant empilé et déserté. J’y voyais une interpellation subtile à la problématique de la disparition des abeilles, ou encore la critique de ceux qui font du miel d’un rien , envers et contre tout. La chaise abandonnée pouvait évidemment ymboliser le musée, que , jusqu’au gardien , les initiés désertent, lui préférant l’art vivant contemporain qui fleurit aujourd’hui dans nos villes pour la joie des grands et des petits; un peu comme le cirque ambulant de mon enfance.
    Bon allez à ce soir ; j’mange un bout et j’y r’tourne….au boulot , pas au musée.

  7. T’as rien compris Paco, c’est une cabane comme quand on était gosse. Sauf que nous, on les faisait gratuit!
    Ou alors c’est un mirador du pauvre pour surveiller si les dealers viennent sur les Docks!

  8. Pour la petite histoire, il semble que cette sculpture résolument moderne résulte d’une volonté politique de rompre avec le passé industriel audonien et un certain ordre des choses. Il est évident qu’il s’agit d’effacer les périodes FL et PF. Le monde industriel a vécu. Mais aussi après mai 68, d’affirmer que l’ordre moral a changé : fini la position horizontale, vive l’ordre vertical. C’est amplement symbolique au plan sexuel et architetcural. C’est la dureté de la vie façon loi des promoteurs ou du marché, c’est selon!
    Je crois que la Dame du medef a dit que tout était précaire, et donc relatif (le contraire aurait pu faire croire qu’elle eut été un temps soit peu révolutionnaire…).
    En même temps, nous sommes dans l’inassumé. Il reste donc du passé dans le présent. Différentes fêtes et moments culturels vont se dérouler dans le coin des docks. Rien n’est joué!

    Parceque saint-ouen le vaut bien!

  9. Profane en la matière, je me garderai de faire des commentaires sur la sculpture en question et sur l’art en général.
    Difficile, sinon impossible de fuir l’histoire, mon cher François. FL et PF ont été incontestablement de novateurs. Quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse, Saint-Ouen rimera toujours avec luttes ouvrières. Personne ne parviendra à effacer un passé qui a laissé des traces indélébiles.
    Certes, le monde industriel n’est plus ce qu’il était, mais il y toujours des femmes et des hommes qui créeent des richesses dont ils ne profitent pas. En fait, rien n’a changé !
    Matraquage sur le déclin national ; dénonciation de la décadence morale, en l’occurence l’héritage de mai 68 ; combat contre la pensée unique de gauche, remise à l’honneur des religions et de la spiritualité , redéfinition de la question sociale, en opposant ceux qui travaillent à ceux qui font appel à la solidarité nationale. Voilà le nouveau visage du capitalisme néo-libéral.
    La dame du MEDEF a été on ne peut plus claire : “Il faut sortir du contrôle politique de l’Etat sur la législation sociale. Il nous faut un Etat plus mince et plus efficace ; plus efficace car plus mince. Nous les entrepreneurs, nous pouvons être ce que les instituteurs ont été sous la 3ème République.” La référence n’est pas anodine. Comme les instituteurs ont été “les hussards noirs” de la République et de la laïcité et les ont installées dans les têtes, les adhérents du MEDEF entendent devenir les les hussards du capitalisme !
    On comprend dès lors pourquoi M. Denis Kessler, ex vice-président du MEDEF, veut défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance.

  10. les contributions de Paco sont certainement pertinentes, mais, je n’y comprends absolument rien.De grâce, merci de faire en sorte que tes contributions soient suffisamment à notre portée.
    Peux-tu vulgariser tes propos?Si j’ôse dire.
    Merci.

  11. @jmp
    ben en gros pour mézigue l’art contemporain c’est souvent du foutage de gueule; des gros blairman de batards de bobos qui ç’la pêtent avec des propos fumeux que personne y capte et que c’est des sociaux traitres qu’essayent d’enfumer le populo en perpétuant une classe supérieure des ceusses qui savent tout parce qui sont allés aux écoles etc etc … et c’est donc pour ça que j’ai pris un ton super intello pour faire une pseudo analyse de cette fausse oeuvre d’art du type installation mais véritable canulard que j’ai gober à cent à l’heure …
    Comme ça tu bite mieux ou faut que je recommence?!
    Quand à la compréhension des textes , les tiens , outre qu’ils reflètent une belle colère , je n’arrive pas non plus à tout comprendre… Désolé

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