Dans la perspective des prochaines élections muncipales en mars 2008, pour l’heure nos petits état-majors des grands partis semblent plutôt négocier sur la répartition des “maroquins” que sur des engagements précis. Les vieilles habitudes ont donc la peau dure. Dommage !
Il paraît même que selon l’adage bien connu “une élection ne se gagne pas sur un bilan mais sur un projet”. Facile !
Donc pas de bilan et par encore de programme. Patience !
à suivre…
D’après Le Parisien-93 d’aujourd’hui,les Verts gagneraient une nouvelle municipalité dans le département:Sevran.Le maire ex-PCF(comme è S.O.?)les rejoindrait en échange d’une tête de liste départementale pour les régionales!
C’est è se demander si le PCF ne va pas se retrouver avec des candidats sur toutes les listes…Aurait-il décidé de faire sienne la politique”d’entrisme”des lambertistes?
Sur la ligne du front, attaques et contre-attaques se succèdent. On a sorti la grosse artillerie et l’on garde en réserve l’arme nucléaire.
La course aux écharpes est è l’origine de ce déploiement de forces. Tout y passe. On renie aujourd’hui ce que l’on a adoré hier et l’on passe allégrement du PC aux écolos. Même è l’ump des craquements se font entendre. Le poitevin Raffarin, ex premier ministre et inconditionnel du rock et de Johnny, brandit l’étendard de la révolte. Il cherche, sans doute, avec d’autres une porte de sortie. Apparemment, les chiraquiens jugent le moment opportun pour marquer leur différence avec sa majesté qui multiplie les errements et les extravagances.
Monsieur Stéphane Gatignon, maire de Sevran, éprouve un intérêt soudain pour l’écologie. La proximité des régionales y est pour quelque chose. Au PS, on s’écharpe è l’envi. Bayrou joue è l’escarpolette. Le débat sur l’identité nationale redonne vigueur au FN. Madame Rouillon et son conseil municipal restent dans les limbes .
En bref, le monde politique est en ébullition !
Et que deviennent dans tout cela les salariés et les pauvres confrontés au mal-vivre et è la misère. Tout ce beau monde s’en soucie comme d’une guigne !
“La Révolution est au bout du fusil” disait le grand timonier.
Dernier en date,Robert Hue postulerait è une place sur la liste PS dans le Val d’Oise!Gayssot espère être sur celle de Frèche-Codorniou.N’en jetaient plus…la coupe est pleine.
Ah!quand la”lutte des places”remplace”la lutte des classes”!
J’ai omis de souligner que monsieur Gatignon est membre – ou plutôt était – membre du PCF. A l’instar de madame Rouillon, il a claqué la porte !
Certains affirment que le gros Robert, chanteur yéyé avant d’être infimier, est è l’origine du déclin du PCF. Grand ami de Franè§ois Hollande , il affirme mordicus qu’il ne fera pas de l’antisocialisme primaire. On s’en est aperè§u. Il ne lui reste plus qu’è franchir le pas. Les socialistes l’accueilleront les bras ouverts. Il rejoindra ainsi son comparse Fiterman qui l’attend sur le pas de la porte.
Quant è l’illustre Gayssot, ancien Ministre et ancien homme lige de Georges Marchais, qui l’a fait roi, il espère une place aux côtés de Georges Frêche pour les régionales dans le Languedoc. Quant on connaè®t les écarts de langage de monsieur Frêche, qui manie l’insulte et l’invective comme nul autre pareil, il est plus prudent de se tenir éloigné du personnage. Mais monsieur Gayssot n’en a cure. Il aime les écharpes tricolores et les titres ronflants. Ce n’est pas un homme de scrupule.
Le pc est au bord du gouffre ! Celles et ceux qui lui doivent tout s’en vont un par un. Est-ce le commencement de la fin ?
Minoritaire è Saint-Ouen, il ne peut prétendre influer sur les orientations municipales. Les socialistes lorgnent le fauteuil de madame Rouillon, c’est évident, et l’histoire montre qu’ils sont prêts è tous les compromis pour parvenir è leurs fins. Monsieur Le Roux, député de son état, se verrait bien premier magistrat de la commune. Mais il n’est pas le seul. La bataille risque d’être rude entre les ténors locaux du ps.
Qui vivra verra !
Julien Maheu,j’avais déjè fait remarquer è René Matéo qu’avant de devenir”le grand timonier”,MTT avait dit:”le pouvoir est au bout du fusil!”
C’est valable pour les révolutionnaires comme pour les réactionnaires!
quand on connaè®t .. pardon
Le dernier numéro du bulletin municipal fait une large place è l’inauguration du parc Franè§ois Mitterrand.
Loin de nous l’idée de faire un procès è Franè§ois Mitterrand. Il fut un homme exceptionnel qui n’ignorait rien des arcanes de la politique.
Il fit une belle carrière dont l’aboutissement fut le palais de l’Elysée. Il ne pouvait rêver mieux.
Franè§ois Mitterrand était-il vraiment un homme de gauche ? On est fondé è se poser la question. Beaucoup pensent qu’il était avant tout un social-démocrate bon teint, dans la lignée de Léon Blum, Paul Ramadier, Guy Mollet etc.
Soyons clairs ! Le programme commun de la gauche ne fut pas autre chose qu’une savoureuse tarte è la crème !
Après avoir encensé, magnifié la gauche s’inspirant de Jaurès, après avoir même rendu un hommage appuyé è la révolution bolchevique en Russie, Franè§ois Mitterrand est allé se perdre dans les méandres de la social-démocratie et partant dans la collaboration de classe.
La gauche paye encore l’immense déception provoquée par les gouvernements successifs de la gauche plurielle.
Tout cela pour dire qu’il y eu è Saint-Ouen des résistants dont les noms ne dépareraient pas les rues de la commune, entre autres Lucien Belloni, Fernand Lefort, Marcel Bourdarias, Louis Héracle, Suzanne Bosger, Cougnon et bien d’autres.
Remettre la Résistance sur le devant de la scène semble d’autant plus nécessaire que dans ce beau pays de France, des apologistes, en toute impunité, insultent l’armée de Lattre, la Résistance, les martyrs de Tulle et d’Oradour-sur-Glane.
Honte è celles et ceux qui bafouent la Résistance, qui osent confondre les agresseurs avec leurs victimes, les héros avec les criminels, les libérateurs avec les occupants, les communistes avec les nazis. Est-il utile de préciser que le parti communiste franè§ais de l’époque fut, avec les gaullistes, une composante importante de la Résistance.
Les élus de Saint-Ouen auraient-ils la mémoire courte ?
Je connais l’histoire de la longue marche et la vie de Mao-Tsé-Tung. Je sais aussi è quelle époque de sa vie il a lancé la formule en cause. Merci quand même.
Je vois que les choses vont de mal en pis ! Il est grand temps que certains élus prennent le maquis et se placent sous le haut commandement du colonel Taquet. Je constate que ses relations avec madame le Maire ne sont toujours pas au beau fixe. Il faut s’attendre au pire …
Je vois que les choses vont de mal en pis ! Il est grand temps que certains élus prennent le maquis et se placent sous le haut commandement du colonel Taquet. Je constate que ses relations avec madame le Maire ne sont toujours pas au beau fixe. Il faut s’attendre au pire …
Julien Maheu(post 8),pourrait-on savoir qui était Suzanne Bosger?Suis-je le seul è ne pas la connaè®tre?
A défaut de leur voir décerner un nom de rue par la municipalité actuelle vous pourriez avec l’aide des historiens locaux rédiger leur biographie pour internet , pour le dictionnaire de Maitron(sur le mouvement ouvrier),les archives municipales et départementales…etc…Ce serait déjè un modeste moyen d’honorer leur mémoire!
Suzanne Bosger est née le 22 juillet 1920. Ses parents étant domiciliés è Saint-Ouen, elle fut scolarisée è l’école Emile Zola, puis è Jean Jaurès. La période scolaire terminée, elle choisit la profession de sténo-dactylo, une profession très en vogue è l’époque chez les jeunes filles. Elle travailla chez lavalette, avenue Michelet, aujourd’hui les établissements Bosch.
Suzanne Bosger fit partie de cette cohorte de femmes et d’hommes qui n’acceptèrent pas la défaite. Elle entra en Résistance. En 1942, elle adhéra au parti communiste franè§ais clandestin. Elle mettait ainsi sa vie en jeu, les communistes étant pourchassés depuis 1939. Elle fut membre de l’organisation spéciale, créee par le Parti communiste Franè§ais è l’automne 1940 dont la mission première fut de récupérer les armes abandonnées par l’armée franè§aise lors de son repli. Elle participa ensuite è toutes les actions initiées par l’organisation spéciale. Distribution de tracts sur les marchés, prises de paroles impromptues sur ces mêmes marchés. Transport d’explosif dans les sacoches d’un vélo, dans un landau, sous la couche du bébé, les femmes étant moins contrôlées que les hommes. Tout cela se faisait au nez et è la barbe des patrouilles allemandes.
Le 26 mars 1943, elle est arrêtée avec son mari, lui aussi résistant par les hommes des sinistres brigades spéciales. Incarcérés è la prison de la santé, ils vont subir plusieurs interrogatoires au cours desquels son époux fut odieusement frappé. Ni l’un ni l’autre n’a parlé.
Curieusement, on ne se livra sur elle è aucune violence. Elle fut même remise en liberté. Elle en devina très vite la raison. En fait, elle servait d’appè¢t, les brigades spéciales étant persuadées qu’elle allait reprendre contact avec ses camarades de combat et qu’ainsi tout le réseau tomberait, comme l’on disait è l’époque. Mais Suzanne, très perspicace déjoua leur plan.
Au cours d’une visite è son mari, toujours incarcéré è la Santé, elle cacha sur elle les plans de la prison que celui-ci avait tracé. Elle quitta les lieux sans encombre et remit les plans è la direction de la Résistance. Il est probable qu’ils servirent è mettre sur pied l’attaque de la prison lors des journées d’aoè»t 44. Elle fut la dactylographe attitrée de la Résistance (région nord de Paris). En effet, on tirait bien souvent le matériel de propagande avec une ronéo actionnée è la main. Mais il fallait au préalable taper les stencyl. Suzanne Bosger fit partie de ses femmes dont le colonel Rol Tangy disait dès la libération “Sans elles, la moitié de notre travail eè»t été impossible.” Membre du comité local de liberation, elle participa è l’occupation de la Mairie de Saint-Ouen le 19 aoè»t 44.
Etant trop jeune, elle ne put figurer sur la liste présentée par le parti communiste franè§ais aux municipales après la libération. Elle fut élue par la suite. Elle était membre du comité de la fédération de la Seine du parti communiste franè§ais.
Suzanne Bosger est présidente du Comité Local de l’Association Nationale de la Résistance. Toujours d’humeur égale, fidèle en amitié, elle reste d’une fidélité sans faille aux idéaux défendus par la Résistance. Elle croit toujours è un autre monde, è un monde plus social, è taille humaine, loin de l’argent, tout près des justes causes et des pauvres.
Suzanne Bosger est une héroè¯ne de la Résistance.
Suzanne Bosger est née le 22 juillet 1920. Ses parents étant domiciliés à Saint-Ouen, elle fut scolarisée à l’école Emile Zola, puis à Jean Jaurès. La période scolaire terminée, elle choisit la profession de sténo-dactylo, une profession très en vogue à l’époque chez les jeunes filles. Elle travailla chez lavalette, avenue Michelet, aujourd’hui les établissements Bosch.
Suzanne Bosger fit partie de cette cohorte de femmes et d’hommes qui n’acceptèrent pas la défaite. Elle entra en Résistance. En 1942, elle adhéra au parti communiste français clandestin. Elle mettait ainsi sa vie en jeu, les communistes étant pourchassés depuis 1939. Elle fut membre de l’organisation spéciale, créee par le Parti communiste Français à l’automne 1940 dont la mission première fut de récupérer les armes abandonnées par l’armée française lors de son repli. Elle participa ensuite à toutes les actions initiées par l’organisation spéciale. Distribution de tracts sur les marchés, prises de paroles impromptues sur ces mêmes marchés. Transport d’explosif dans les sacoches d’un vélo, dans un landau, sous la couche du bébé, les femmes étant moins contrôlées que les hommes. Tout cela se faisait au nez et à la barbe des patrouilles allemandes.
Le 26 mars 1943, elle est arrêtée avec son mari, lui aussi résistant par les hommes des sinistres brigades spéciales. Incarcérés à la prison de la santé, ils vont subir plusieurs interrogatoires au cours desquels son époux fut odieusement frappé. Ni l’un ni l’autre n’a parlé.
Curieusement, on ne se livra sur elle à aucune violence. Elle fut même remise en liberté. Elle en devina très vite la raison. En fait, elle servait d’appât, les brigades spéciales étant persuadées qu’elle allait reprendre contact avec ses camarades de combat et qu’ainsi tout le réseau tomberait, comme l’on disait à l’époque. Mais Suzanne, très perspicace déjoua leur plan.
Au cours d’une visite à son mari, toujours incarcéré à la Santé, elle cacha sur elle les plans de la prison que celui-ci avait tracé. Elle quitta les lieux sans encombre et remit les plans à la direction de la Résistance. Il est probable qu’ils servirent à mettre sur pied l’attaque de la prison lors des journées d’août 44. Elle fut la dactylographe attitrée de la Résistance (région nord de Paris). En effet, on tirait bien souvent le matériel de propagande avec une ronéo actionnée à la main. Mais il fallait au préalable taper les stencyl. Suzanne Bosger fit partie de ses femmes dont le colonel Rol Tangy disait dès la libération “Sans elles, la moitié de notre travail eût été impossible.” Membre du comité local de liberation, elle participa à l’occupation de la Mairie de Saint-Ouen le 19 août 44.
Etant trop jeune, elle ne put figurer sur la liste présentée par le parti communiste français aux municipales après la libération. Elle fut élue par la suite. Elle était membre du comité de la fédération de la Seine du parti communiste français.
Suzanne Bosger est présidente du Comité Local de l’Association Nationale de la Résistance. Toujours d’humeur égale, fidèle en amitié, elle reste d’une fidélité sans faille aux idéaux défendus par la Résistance. Elle croit toujours à un autre monde, à un monde plus social, à taille humaine, loin de l’argent, tout près des justes causes et des pauvres.
Suzanne Bosger est une héroïne de la Résistance.