Le début du commencement

Par bonheur les fins de mandats sont propices aux initiatives heureuses et attendues de longues dates. Il en va ainsi des rapports municipalité – associations avec récemment deux grandes rencontres.
A priori, fini le temps des associations « amies », des subventions acquises d’avance, des bonus aux biens pensants (ou aux petits débrouillards). Exit la confusion entre initiative citoyenne et service public sous forme associative.
Côté municipal, un travail significatif est à présent engagé, avec enfin un minimum de moyens internes.
Ouverture, clarification, rigueur, transparence, mutualisation sont désormais les maîtres-mots.
Chacun semble désormais convaincu que les « associations (ont) un rôle essentiel pour la Ville de demain ».
Que du bonheur ? A vérifier.
Les chiens ne font pas des chats. Le médiatique (cocktail, vidéos et grands raouts) n’effacera pas retard et déficit de réflexion, voire de consensus, de la majorité municipale.
Là comme ailleurs, la prudence, et l’intervention citoyenne sont donc indispensable.
Ainsi la Maison des associations ou un Conseil consultatif des associations, vieilles revendications, dans un premier temps discrètement combattues (et opposées aux Maisons de quartiers), puis poliment entendues, sont aujourd’hui l’objet d’engagements aussi vagues que lointains… par les mêmes élus.
Test d’effort : avant fin 2006, mettre en ligne sur le site Internet de la ville, un répertoire des associations leur permettant une mise en réseau autonome.
Eric Pereira-Silva
À Saint-Ouen n°42 juin 2006

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