En janvier 2003, ce magazine remplaçait l ancien bulletin municipal critiqué de toutes parts
Ouverture et pluralisme devaient sonner le glas d une époque révolue. Une large place allait enfin être donnée aux acteurs de la ville et à ses citoyens.
Après 3 ans, 37 numéros et des moyens très conséquents le pari est pour partie gagné. Pourtant, là comme ailleurs, les mauvaises habitudes ont la peau dure :
Mélange des genres avec chaque mois un billet politique signé par un salarié de la Commune.
Velléité d histoire locale officielle avec des raccourcis fâcheux comme « l oubli » récent du résistant (socialiste) Alexandre Bachelet.
Personnalisation souriante mais parfois un tantinet excessive de l exécutif communal.
Tendance fâcheuse à escamoter le débat d idées et les différences au sein même de la majorité.
Sujets sur liste rouge : réforme de l administration communale, perspectives d intercommunalité, Comité participatifs, Maisons des associations, Conseil des résidents étrangers, Comité consultatif des jeunes, bilan d étape du mandat…
Mauvaise querelle ?
Le refus obstiné de réunir, comme prévu, un comité éditorial en dit en long.
Les partisans d une communication discrètement « encadrée », et quelques courtisans devront donc encore faire un effort significatif.
Pour mémoire : la communication ou un beau discours ne remplaceront par un vrai travail collectif, sincère et exigeant, de l équipe municipale au service de tous les Audoniens.
Eric Pereira-Silva
À Saint-Ouen n°38 février 2006
* tribune inspirée par le courrier des lecteurs du précédent numéro.