Brouillard épais à Bachelet !
On imaginait notre municipalité un peu socialo et un brin écolo… mais on était loin du compte : nous sommes à l’avant-garde de la transition écologique et solidaire ![1] Hélas, dans un curieux climat et de mélange des genres…
Certes, notre « première » adjointe est « écologiste »[2] mais en réalité sans grands pouvoirs au niveau municipal. Parallèlement, le groupe local « écolos » est très important (et disparate). Il enregistre même une surprenante génération « spontanée » d’adhérents depuis 2020. Une « vague verte » semble-t- il « domestiquée » par le maire (PS) et ses proches [3].
Dans ce contexte, Saint-Ouen, dans les locaux de l’ancien groupe scolaire Alexandre Bachelet a hissé avec Karim Bouamrane, le drapeau du Quartier Général de l’écologie à Saint-Ouen ! » Malgré la vétusté des bâtiments et la présence d’amiante. La mairie a néanmoins opté pour une occupation « transitoire » (plusieurs années ?) par des associations « locales » (ou “autres”) et même par son service « Mission Handicap ». Le tout dans des conditions pas très sécurisées[4] ni transparentes.
Au passage, rappelons que ce choix reste très contestable. Il sert à justifier le refus d’un projet de construction sur ce site très approprié[5] pour un nouveau Conservatoire. Un équipement pourtant très attendu, depuis des années, et aujourd’hui vaguement envisagé en limite de Clichy près du quai de Seine[6].
L’occupation précaire actuelle du site « Bachelet » a reçu la bénédiction et l’arrivée programmée de l’association « ÉTÉS », de « Banlieues Climat » et d’une « ressourcerie ».
Heureux hasard, un dispositif qui semble être piloté et impulsé par une certaine Camille Lindic qui s’exprime dans une vidéo sur le site officiel de la Ville « SO. Actualités ».
https://www.facebook.com/hashtag/transitionecologique
Pas complètement une inconnue puisqu’elle a travaillé pendant plus d’une année… à la mairie de Saint-Ouen entre 2021 et 2022. En charge du « pôle évènementiel et cérémonial » (sic !), au service Communication rattaché directement… au cabinet du Maire de St-Ouen. Par pudeur, elle n’y fait pas référence aujourd’hui. Pas plus qu’à ses autres activités dans la Communication[7]. Évidemment par pure modestie ?
Même en étant large d’esprit, force est de constater que son parcours est plutôt dans le professionnel que l’associatif et plus dans la Communication que dans l’écologie.
De fait, elle se revendique aujourd’hui comme une simple associative débarquant à Saint-Ouen pour nous aider dans ce monde cruel. En pure humilité ! Décidément Saint-Ouen est un aspirateur de talents !
EPS & Co
[1] École de la Transition Écologiste et Solidaire (ÉTÉS) École de la Transition Écologique et Solidaire 🌱 L’association ÉTÉS a pour objet d’accompagner les audonien.ne.s dans la transition écologique dans une démarche solidaire de “faire ensemble”.
[2] « Les écologistes », ex « Verts » ou Europe Écologie (EE-LV). Pour mémoire : Sabrina Decanton était inconnue au bataillon avant la dernière élection municipale. Peu avant celle-ci, seule Dina Deffairi (aujourd’hui conseillère municipale) était alors identifiée chez EE-LV à St-Ouen. Elle indiquait d’ailleurs avoir « surtout des sympathisants. »
[3] K. Bouamrane « socialiste » mais étrangement un PS local qui n’a plus de locaux connus sur la ville, ni de section locale ni de responsables identifiés et encore moins de distribution de tracts ou d’expression spécifique sur les réseaux sociaux.
[4] Pour l’heure, tout un chacun peut rentrer sur ce vaste site « comme dans un moulin » sans s’identifier. Un ensemble de bâtiments non complètement sécurisés avec des risques d’intrusion, de dégradations, de défense incendie. Sauf, bien entendu, si une commission de sécurité a validé ce type d’occupation.
[5] Le site « Bachelet » appartenant à la ville, avec une superficie de 6 500 m2 au sol permettrait d’accueillir sans problème un Conservatoire et même d’autres fonctions : logements, espaces verts…
(6) Voir notre article du 10 septembre 2023 : « Conservatoire : loin des yeux, loin du cœur de ville » http://www.soignetagauche.fr/?s=conservatoire&submit=Recherche
[7] Elle aurait ainsi officié comme cofondatrice de l’agence de Communication « La Crème » d’octobre 2017 à juillet 2022 travaillant dans l’évènementiel, les Relations Publiques et la stratégie (et nous dit-on entre autres pour la… ville de St-Ouen ?). Et aussi, depuis 2023 comme Directrice Adjointe chez Albane Communication spécialisée dans les domaines du Cinéma, du Luxe et de la Mode. Et aussi, depuis 2016 comme gérante principale de « Camille Lindic Events ».
Pour mémoire l’école Bachelet, du moins la maternelle, a été construite très rapidement avec les techniques et les matériaux de l’époque. Elle a été livrée pour la rentrée scolaire de… septembre 1967 ! Soit il y a plus de 56 ans…
Ainsi dans les années 60, la pénurie de locaux scolaires a conduit le gouvernement de l’époque à favoriser la construction neuve. “Cela a abouti à la réalisation de milliers d’établissements. Afin d’entrer dans des budgets serrés et de tenir des délais très courts, plus d’une vingtaine de systèmes constructifs industrialisés, modulaires ou non type “Pailleron” ou ici “Bender”, ont été développés”
Une filière alors florissante condamnée après l’incendie du CES CES Edouard-Pailleron à Paris. Le 6 février 1973, vingt personnes périssent asphyxiées et carbonisées dans l’incendie de ce CES.
Autant dire que l’occupation des locaux actuels peut poser problème!
“une vague verte”
Combien de milliers d’heures perdues par les professions médicales devant Intervenir au domicile des audoniens, par les artisans, dans les embouteillages monstres du centre-ville de Saint-Ouen ?
D’août 2023 à juillet 2024, les travaux d’embellissement de la place de la république couteront cinq millions d’euros.
En août 2024, quand Plaine Commune et la municipalité PS-EELV auront dépensé cinq millions d’euros dans la place de la république, les trafiquants de drogue resteront les maîtres du centre-ville de Saint-Ouen.
Cinq millions d’euros pour rien.
Cinq millions d’euros pour créer des embouteillages monstres permanents.
Plaine Commune et la municipalité PS-EELV de Saint-Ouen font n’importe quoi avec l’argent public.
“et nous dit-on entre autres pour la… ville de St-Ouen”
Depuis le 4 juillet 2020 quel est le montant des prestations facturé par l’agence de communication La Crème à la ville de Saint-Ouen ?
“la transition écologique”
Les voitures électriques sont des voitures jetables, impossibles à recycler, et mauvaises pour l’environnement.
Combien de places de stationnement pour véhicules électriques restent inutilisées et vides d’occupant, sur la voirie de Saint-Ouen ?
Stop aux délires écologiques de la municipalité PS-EELV et de Plaine Commune.
Une belle devanture pour une mairie
Ou de moins en moins de choses se traitent Puisque plaine co et d’autres organismes ont pris la main sur la ville !
Un bel écrin …vide
En 2024, à Saint-Ouen, les dealers se sont adaptés à la suppression de gros points de deal, en multipliant les petits sites de distribution, dans les ruelles, où aucune caméra n’est installée. Ces points de vente extérieurs pourrissent la vie des audoniens.
Chaque audonien a pu constater ce changement de stratégie des trafiquants.
Pourquoi les Polices Municipale et Nationale laissent-elles se multiplier ces petits espaces de deal dans notre ville ? Ont-elles reçu des consignes de ne rien faire ?
Les cinq millions d’euros dépensés dans l’embellissement de la place de la république n’auraient-ils pas été plus utiles dans la tranquillité publique, et dans la sécurité des biens et des personnes (cf les statistiques 2023 de la délinquance à Saint-Ouen publiées par le SSMSI) ?
Il faut augmenter le nombre de caméras dans Saint-Ouen, en installer dans chaque rue, pour compliquer la vie des trafiquants.
” Il faut augmenter le nombre de caméras dans Saint-Ouen, en installer dans chaque rue, pour compliquer la vie des trafiquants.”
Combien de rues ? combien de caméras ?
A 30 000 E la caméra, calculer le montant
Calculer le coût d’exploitation sur 20 ans
A quoi d’autre pourrait être consacrés ces montants ?
La ville de Saint-Ouen peut obtenir des subventions de l’État et de la Région Île-de-France, pour s’équiper en caméras supplémentaires sur la voie publique.
C’est déjà le cas. C’est de l’argent public.
Mais tu n’as pas répondu aux questions.
Combien de rues ? combien de caméras ?
A 30 000 E la caméra, calculer le montant
Calculer le coût d’exploitation sur 20 ans
A quoi d’autre pourrait être consacrés ces montants ?
réchauffement climatique. transition écologique.
65% de la surface de notre ville est occupée par du bâti compact et dense. Saint-Ouen est la 4ème ville de France la plus densément bâtie (seuls Paris, Courbevoie, et Levallois-Perret nous dépassent).
Dans notre ville, le tissu urbain piège les rayons du soleil, et retient la chaleur l’été. Saint-Ouen est la 4ème ville française la plus exposée aux îlots de chaleur.
Or, tous les étés seront plus chauds. D’autre part, beaucoup d’audonien.ne.s se trouvent dans l’incapacité de fuir la chaleur. Si plusieurs canicules surviennent en été 2025, quelle sera la surmortalité due à la chaleur chez les personnes âgées ?
Pour la mandature 2026-2032, quel candidat.e au poste de maire de Saint-Ouen, proposera des solutions pour lutter contre les îlots de chaleur ? C’est à dire :
– multiplier les refuges climatiques pour les personnes les plus fragiles
– ouvrir gratuitement des espaces publics où s’abriter de la chaleur
– désimperméabiliser les espaces publics pour combler le manque de végétation
– établir un diagnostic territorial de vulnérabilité
– créer des cours oasis dans les écoles et les collèges, en mettant plus d’ombrage, de végétation et de fraîcheur dans les cours de récréation
Très interessant ! Pourriez-vous néanmoins nous donner des références plus précises et des liens concernant cette information sur notre place de “4ème ville de France la plus densément bâtie”. Merci d’avance.
Les deux chercheurs I.D. Stewart et T.R. Oke de l’université de Vancouver au Canada divisent un territoire en 17 zones climatiques locales. Ces 17 classes d’espace urbain possèdent des caractéristiques similaires, telles que pouvoir reflfchissant, occupation des sols, propriétés des matériaux, type et hauteur du bâti, rejets de chaleurs liés aux activités humaines, carences en eau et en espaces verts. En s’appuyant sur la carte mondiale des zones climatiques locales, le figaro a établi un classement des villes françaises les plus exposées aux îlots de chaleur. https://www.lefigaro.fr/sciences/canicule-les-villes-francaises-les-plus-menacees-par-les-ilots-de-chaleur-20240717