No man’s land à la frontière

Bientôt propreté et urbanité ?

C’est beau d’habiter juste à côté de la capitale mais faut pas trop s’approcher de la ligne de démarcation à St-Ouen : cluster « covidé » la journée, dépotoir le soir ! La Porte Montmartre, c’est toujours “bonjour tristesse”… Fort heureusement tout ceci, qui dure depuis des lustres, devrait cesser très « bientôt ».

Déjà, si on prie très fort, le Covid devrait nous lâcher un peu en fin d’année après la quatrième (petite ?) vague. Quand tout le monde de gré ou de force sera vacciné… même les vendeurs à la sauvette et leurs clients masque autour du cou dans le meilleur des cas.

Ensuite, le grand n’importe quoi dans la gestion des déballages : débordement du « carré des biffins » (sous le pont du périphérique) et installations à la va-comme-j’te-pousse rue Jean-Henri Fabre[1]. Et bien c’est…pas fini ! MAIS – nous aurons sous peu un vrai nettoyage régulier c’est promis. Grâce à un accord « historique » récent entre Paris et St-Ouen.

Et oui Paris n’arrivait pas, depuis des décennies, à faire le job car pas d’habitants (à eux) donc pas motivant (sic !). Re donc : signature d’une convention :  St-Ouen (Plaine Commune) nettoiera et Paris paiera la prestation. En fait c’était simple ! Entre amis on arrive toujours à s’arranger.

Enfin, les bâtiments sur St-Ouen, la plupart de bric et de broc, qui bordent le trottoir nord de la rue Jean-Henri Fabre sont pour la plupart des commerces divers ou de fringues et baskets sans grand intérêt sauf pour les petits chineurs de bas de gamme. Très peu d’habitations présentes à cet endroit.

Un « linéaire » qui a déjà fait l’objet d’études urbaines confidentielles sur des îlots « mutables »[2]. Le tout, permettant à terme de constituer un « front bâti » depuis la Porte Montmartre offrant un réel nouvel accès aux Puces[3]. Sans parler de l’hypothèse qui se fait jour d’un périphérique, d’ici quelques années, complètement reconfiguré et devenant un atout plutôt qu’une nuisance. Bref du potentiel pour, un jour encore lointain, d’une vraie rue animée toute la semaine.

Notre Maire et ses deux élues concernées par les Puces Britt Pettersen (Préservation et développement des Puces) et Merry Liuzzo (Tourisme) ont une belle perspective à mettre en œuvre et on a hâte de les entendre sur le sujet. Sans oublier bien sûr l’articulation avec le site de la “ferme urbaine” aux Boute en Train.

Que nos photos prises ce dimanche 11 juillet à 23 h Porte Montmartre puissent témoigner assez vite d’un passé révolu.[4]

Eric PEREIRA-SILVA


[1] La rue Jean-Henri Fabre qui longe le périphérique est entièrement, chaussée et les deux trottoirs, sur le territoire de la ville de Paris. Par contre bâtiments bordant le trottoir au Nord sont sur St-Ouen même si l’adressage est Paris rue Jean-Henri Fabre ;

[2] Des études engagées par la ville du temps de J. Rouillon et de W. Delannoy en passant par Plaine Commune.

[3] Un nouvel accès déchargeant la Porte de Clignancourt.

[4] et figurer dans le « facebook Nostalgie » : Tu Sais Que Tu Viens De Saint-Ouen Quand…


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7 réflexions sur « No man’s land à la frontière »

  1. il faut permettre aux promoteurs immobiliers de construire des logements rue Jean-Henri Fabre afin que des ménages franciliens puissent accéder à la propriété.

    • Pour « bénéficier «  des nuisances du boulevard périphérique toute la semaine et de la vie commerciale et touristique du Marché aux Puces le we….!

  2. Je suis pas certain que les pouvoirs publics aient une fine et exacte connaissance de l existant dans le périmètre..
    Nos Puces ont changé… D un côté ceux qui veulent pas que cela change pour différentes raisons (notammnent les adorateurs de la loi exacerbée du marché), de l’autre les incapables techniques, politiques et économiques. Et les autres à qui la parole est jamais donnée.
    Alors proposer de construire, JR puis WD ont commencé en ne défendant pas les Boute ni Cap Saint Ouen, en ne proposant pas une offre puciere populaire de qualité offrant un lien déambulatoire entre les marchés… Ou en réalisant un hôtel des ventes à la place d’Amarrages, par exemple, est le bon choix pour loger les futurs bobopas

  3. “cluster covidé la journée”

    Vendredi 23 juillet 2021 à 5h30, à l’assemblée nationale à paris, les députés étaient appelés à voter contre ou pour la loi numéro 4415 rétablissant et complétant l’état d’urgence sanitaire.

    Le représentant de la 1ère circonscription de Seine-Saint-Denis a pris la parole pour dire au gouvernement “vous nous installez une société de contrôle généralisé pour des mois, voire des années”. Puis il a voté contre le projet de loi.

    C’est l’absence d’extension du pass sanitaire qui produirait une propagation de l’épidémie de Sars-Cov-2, provoquerait une saturation des services d’urgence des hôpitaux et entrainerait l’installationd’une société de contrôle pendant des années.

    Bravo à Céline Calvez députée de Clichy d’avoir voté pour l’extension du pass sanitaire.

    La Seine-Saint-Denis a été décimée par le virus Sars-Cov-2 en 2020.

    En 2021 et en 2022 combien faudra-t-il de clusters covidés dansle département pour que le député de Saint-Ouen-sur-Seine comprenne l’importance de la vaccination et la nécessité des contrôles des pass sanitaires ?

    Il serait bon que La France Insoumise cesse de voter comme le Rassemblement National. C’était pas au programme les 11 et 18 juin 2017.

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