Autant en emporte le vent

Marché Ottino / Gabriel Péri

La tenue du marché sur la rue Ottino et l’avenue  Gabriel Péri offre  de manière récurrente un triste spectacle lors du « remballage » avec des déchets abandonnés à même le sol par les commerçant (bois, cartons, cintres plastiques et autres). Telles des méduses les emballages plastiques virevoltent au vent pour se nicher ça et là. Le ballet obstiné des laveuses- balayeuses peinent à enfourner tous les détritus.

Des déchets coincés dans les recoins, ou dans la végétation autour du Garibaldien ou du 26 Schmidt. Le nettoyage mécanisé ou « au balai » semble impuissant à endiguer le retour à un semblant de propreté.

La faute aux services de nettoiement de Plaine Commune ? A l’élu au commerce converti pourtant à l’écologie politique ? Aux commerçants indélicats par nature ? Au délégataire de service public gestionnaire approximatif ? Au vent mauvais ? Non, bien entendu : c’est juste un problème d’une semble-t-il d’une complexité peu commune.

Jusqu’à preuve du contraire la bonne tenue des emplacements par les commerçants est indiquée dans le règlement communal des marchés. Il n’est donc pas interdit de les sensibiliser à faire place nette avant leur départ et – soyons fous – de leur fournir des réceptacles en carton (ou autres) permettant une collecte plus rationnelle des déchets.

Un détail au pays de l’excellence…

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