Com. : la crème de la crème

Titre : faire peu ou ce qu’on peut ; sous-titre : beaucoup en parler et s’auto congratuler. Objectif : conforter l’idée que le Maire c’est Dieu réincarné, ses élus de simples apôtres et les habitants des clients à séduire en mode :  mieux ce serait trop !

Si on attend avec impatience la mise en place des fameux Conseils de quartiers, pour l’heure, la pseudo concertation rime toujours avec une information du public ultra limitée et tronquée. Mais pour l’instant, comme on dit : « ça passe crème ». Bref, la « Com. », l’air de rien, c’est comme la politique politicienne,  c’est un métier (qui peut rapporter gros).

Donc, on ne mégote pas sur les moyens pour saturer les réseaux sociaux d’images du 1er magistrat et de ses déclarations ou avec communiqués municipaux glorieux sur tous les sujets. Sans oublier d’afficher le maire avec les gens-qui-comptent (genre décontract à « tu et à toi »).

Et avant, c’était comment ? Avant ? Bah, y’a pas d’avant ! Adieu W. Delannoy[1], bonjour la cancel culture[2]. Pour un peu, on n’en oublierait que K. Bouamrane entame allègrement son 4ème mandat d’élu à St-Ouen et sa quasi-disparition pendant plusieurs années après sa défaite de 2014. Mais du passé faisons table rase !

C’est plus simple, on ne parle que d’un avenir lumineux et radieux qui se construit depuis peu, c’est-à-dire depuis son arrivée à grand renfort de « publicités » et d’une nouvelle langue de bois officielle ânonnée par ses dévots. Désormais, plus de problèmes insurmontables, pas de freins ni de difficultés, tout va bien on s’occupe de tout ! la Force est avec nous !

Évidemment, il n’y a que les benêts et les naïfs pour y vraiment croire ! Mais, gare ! Les idolâtres déçus deviennent rapidement les pires détracteurs et une opposition docile ne préserve pas de soucis au sein de sa propre majorité comme on l’a vu dans le passé.

En attendant, le Cabinet du maire et la Communication au sens large, de jour en jour, prennent semble-t-il une dimension jusqu’ici inconnue à St-Ouen en termes d’effectifs et de moyens. Pour cette « garde rapprochée », on serait passé d’une section à un bataillon. Pas certain, que ce soit vraiment au service du collectif. Ni des et élus en responsabilités qui devront tous rendre des comptes à la population « en présentiel ».

A suivre (avec attention) …

*** 

[1] Notre ancien maire a lui passé ses 6 ans de mandat à attribuer toutes ses difficultés sur chaque dossier à l’héritage de sa prédécesseure (Jacqueline Rouillon). Compte tenu de ses carences évidentes et son népotisme, une posture tournant au ridicule et à l’absurde.

[2] « Cancel culture » au sens de culture de l’annulation.

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5 réflexions sur « Com. : la crème de la crème »

  1. Ne soyez pas injuste. Diriger notre bonne ville d un arrondissement parisien huppé, n est pad chose aisée. Pour le reste, le maire n’agit que pour une partie des Audoniens. La réalité des fréquentations aux initiatives très souvent engagées par d autres témoignent d un clientélisme particulier….

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