Une tragédie sans fin ?

Nouvel épisode de la guerre de territoires dans le trafic de drogue à Saint-Ouen. Ce dimanche 3 janvier, cette fois, c’est rue Claude Monet où le drame s’est déroulé[1]. Bilan : un jeune homme de 26 ans tué et un autre de 24 ans grièvement blessé. Tous deux, selon les premiers éléments connus, lynchés à coups de batte de base-ball cloutée.

Après la « boucherie » cité Soubise en septembre dernier, où deux jeunes de 17 et 25 ans ont été exécutés dans un cave, autant dire que les beaux discours ne suffiront pas pour casser cette spirale infernale de la violence qui dure depuis de longues années.

Bien sûr communiquer ne peut pas faire de mal sauf à l’excès. Hélas au niveau municipal, nous n’en sommes pas loin. En la matière, pour employer un langage managérial désormais à la mode, il faudrait surtout avoir la « culture du résultat » et… de premiers résultats (même modestes). Commerce, végétalisation, pistes cyclables, propreté etc… ne sont pas de refus.  Et encore moins la Rénovation Urbaine de nos cités longtemps délaissées et où tout reste à faire. Ni bien entendu le renforcement réel des forces de police (locale ou nationale) sur notre commune.

De là à penser que tous ces dossiers aboutis avec succès feront disparaître gentiment (et rapidement) l’enracinement du trafic et son cortège de morts, de blessés et d’insécurité pour des quartiers entiers, c’est rêver ou… (se) mentir.

Il faut sans doute assez vite des actions significatives, précises et évaluables déjà au niveau local. En s’appuyant au quotidien sur ceux qui sont les plus pénalisés par le trafic. C’est-à-dire sur les habitants, souvent les plus modestes, vivant dans les cités gangrénées par ce fléau. Ceux-là même qui ont, a priori, été peu impliqués dans les récentes « Assises » sur la sécurité. Une démarche en lien par exemple les Comités de quartiers.

Enfin, il est absolument nécessaire que l’Etat intervienne à Saint-Ouen avec des moyens renforcés et surtout adaptés. En effet, chacun peut le constater les « descentes » policières régulières sur les points de deals sont parfois spectaculaires mais sans efficacité sur la durée pour de multiples raisons. Même quand des réseaux entiers « tombent » et que la justice peut sanctionner, les lieux de trafics sont « repris » par d’autres et souvent après des affrontements entre bandes rivales comme c’est le cas encore aujourd’hui.

A l’évidence, la question de la légalisation du cannabis[2], qui n’est pas une solution miracle reste néanmoins une piste incontournable et réaliste. Avec d’autres maires de tous bords qui partagent cette conviction[3], le maire de Saint-Ouen et sa majorité s’honoreraient, d’ouvrir ce débat et porter cette question qui nous concerne directement au plan national. Et pourquoi pas, faire de Saint-Ouen une référence en expérimentant, le moment venu, l’application d’une nouvelle législation visant la disparition du trafic de cannabis.

Eric PEREIRA-SILVA 

[1] Le Parisien du 4 janvier 2021 : Saint-Ouen : un homme de 26 ans tué à coups de batte de base-ball

 https://www.leparisien.fr/faits-divers/saint-ouen-un-homme-tue-a-coups-de-batte-de-base-ball-04-01-2021-8417177.php?fbclid=IwAR0Wu2tdkQh8UBKqSWV0juVbTec15q5mCtLIaIcUmz5awMS3zH79tq83X9c#xtor=AD-1481423552

[2] Saint-Ouen : Le Roux veut « poser un débat autour du cannabis »

 « Chaque fois que les policiers réussissent une belle opération, le trafic repart », déplore Bruno Le Roux, qui veut désormais « poser un débat » sur la légalisation du cannabis.  (LP/N.P.)

Par Nathalie Perrier  Le 10 mai 2016 à 17h32

Le député PS de Saint-Ouen Bruno Le Roux participe ce mercredi soir à une réunion sur la dépénalisation du cannabis (…) Pour aborder ce sujet délicat, Karim Bouamrane a choisi d’inviter Bruno Le Roux, le député de la circonscription, son voisin parisien du 18e, le député (PS) Daniel Vaillant, favorable à la légalisation, et l’addictologue Philippe Batel, de l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé ». https://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/saint-ouen-93400/saint-ouen-le-roux-veut-poser-un-debat-autour-du-cannabis-10-05-2016-5783387.php

[3] TRIBUNE. « Après la crise du Covid-19, il faut légaliser le cannabis, vite ! » L’OBS

Par François-Michel Lambert (député et coprésident de LEF), Caroline Janvier (députée LREM), Sylvia Pinel (députée PRG) et Jean-Luc Bennahmias (membre du CESE)

Publié le 18 juin 2020 à 07h00 Mis à jour le 18 juin 2020 à 19h31

« Emmenés par le député des Bouches-du-Rhône François-Michel Lambert, une soixantaine d’élus de tous bords (LREM, EELV, UDI, LFI, LR) et des médecins estiment que la légalisation du cannabis est une des solutions du monde d’après Covid-19 »

https://www.nouvelobs.com/societe/20200618.OBS30192/tribune-apres-la-crise-du-covid-19-il-faut-legaliser-le-cannabis-vite.html

L’appel de 70 médecins, élus, économistes : « Pourquoi nous voulons légaliser le cannabis » L’OBS

Publié le 19 juin 2019 à 06h30 Mis à jour le 20 juin 2019 à 13h07

« EXCLUSIF. Dénonçant la faillite de la politique de répression, 70 personnalités – Glucksmann, Jadot, Kouchner… – appellent à la légalisation du cannabis ».

https://www.nouvelobs.com/societe/20190619.OBS14590/l-appel-de-70-medecins-elus-economistes-pourquoi-nous-voulons-legaliser-le-cannabis.html

« Légalisation du cannabis : quels élus y sont favorables ? »

par Mélanie Juvé publié le 12 septembre 2020 à 7h45 France Inter

« Le maire de Reims, Arnaud Robinet, qui est pourtant une figure montante des Républicains, vient d’écrire au Premier ministre pour lui dire qu’il est prêt à tester la légalisation du cannabis récréatif dans sa ville. Avant lui, beaucoup d’autres élus se sont prononcés en faveur de l’expérimentation. Tour d’horizon. »

https://www.franceinter.fr/societe/legalisation-du-cannabis-quels-elus-y-sont-favorables

« À Reims, le maire veut expérimenter la dépénalisation du cannabis »

Dimanche 13 septembre 2020 à 16:00 – Par Stéphane MaggioliniFrance Bleu Champagne-ArdenneFrance Bleu Reims

« Arnaud Robinet a écrit une lettre au Premier ministre, Jean Castex, dans laquelle il affirme vouloir expérimenter sur sa commune la légalisation du cannabis. Le maire de Reims (Marne), justifie sa position par une “répression inefficace depuis 30 ans.” https://www.francebleu.fr/infos/societe/a-reims-le-maire-veut-experimenter-la-depenalisation-du-cannabis-1599987189

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11 réflexions sur « Une tragédie sans fin ? »

  1. Comme à leur habitude, les adorateurs du cannabis oublient le caractère néfaste du produit.
    Et de citer une liste assez large de supporteurs du CAC 40.
    Mais un seul élément manque dans cette nouvelle tribune : la corrélation entre le soutien éducatif, le soutien social et une justice efficace, qui sera contraignante et réparatrice.
    A défaut de demander le RSA pour les moins de 25 ans, la hausse des minima sociaux, des stages et formations issus des grands projets sur notre ville, de plus lourdes sanctions pour les organisateurs et les bénéficiaires du trafic, cette tribune tourne le dos à la réalité et offre quoi? Une non reponse faite d’ illusions.

    • “une justice efficace” ???

      Au TGI de Bobigny plusieurs dizaines d’avocats pénalistes détectent les erreurs dans les procédures et évitent la prison aux trafiquants.

      Le barreau de Bobigny (pr…… modération : désolé ce terme est inapproprié) pros grâce au trafic de cannabis et grâce aux activités criminelles.

      En Seine-Saint-Denis la plupart des choufs ont moins de treize ans et ne risquent aucune peine (en application de l’ordonnance de 1945). Les mesures éducatives ça les fait bien rigoler.

      Les peines prononcées par le TGI de Bobigny contre les trafiquants adultes restent légères, souvent du sursis.

      Le TGI de Bobigny est inefficace dans la lutte contre le trafic de drogue.

      En Seine-Saint-Denis les dealers n’ont rien à craindre de la justice.

  2. La légalisation du cannabis est désormais une évidence. Juste une question de temps…
    Par contre, très surpris de lire sur ces lignes que les caméras, les policiers dans les cités, etc. sont les bienvenus…
    La gauche entamerait-elle finalement sa mue qui lui permettra de retrouver le pouvoir ?

  3. Certainement pas adorateurs du cannabis mais réalistes. D’après l’enquête de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) menée en 2016, on compterait dans la population âgée de 11 à 64 ans près de 17 millions de Français ayant expérimenté le cannabis. Parmi eux, 5 millions en ont consommé au moins une fois dans l’année, et 1,4 million ont fumé au moins dix fois dans le mois. Parmi eux, 700 000 déclarent avoir fait usage de cannabis de manière quotidienne. Donc, il faut aussi regarder la réalité en face et arrêter de jouer les vierges effarouchées ! Comme tout produit addictif une consommation excessive peut entraîner des effets secondaires graves ( cf tabac, alcool !.) Rappelons quand même qu’en 2015 près de 80 000 personnes sont décédées de maladies imputables au tabac contre 28 pour le cannabis….
    Le fait que l’usage du cannabis soit pénalisé alimente avant tout les réseaux de trafiquants de drogue : de 809 millions à 1 424 millions d’euros, ce qui représenterait la moitié (48 %) du chiffre d’affaires total du marché des drogues illicites en France. Personnellement je suis pour mettre un coup de pied dans la fourmilière même si cela ne règle le problème dans son intégralité.
    J’ai déjà d’ailleurs dit dans un article précédent que l’aide à la parentalité serait une action municipale à développer sur le long terme et en profondeur car cela me semble être vraiment dans ses missions en coordination avec l’Education nationale.
    Quant à la vidéosurveillance et aux policiers, je suis d’accord sur le fait que cela ne peut être la seule réponse, mais je ne crois pas qu’un état sans police soit viable et qu’elle ne soit réservée qu’à certains quartiers. Et oui, la justice en appui de la police se doit d’être aussi réparatrice tout comme la sanction à l’école.
    C’est, on le voit une problématique complexe qui demande plus qu’un conseil municipal extraordinaire et qui doit faire débat dans les quartiers. D’ailleurs qu’en est-il du compte-rendu de la réunion à la salle Barbara entre le maire et les riverains de la place du 8 mai, en octobre dernier suite à la fusillade? Quelles décisions prises? Y aura-t-il le même genre de réunion avec les riverains de la résidence Cordon?

  4. Perso, je suis assez convaincue de la nécessité d’explorer la piste de la légalisation du trafic de cannabis. Qui a fait le compte des morts générés par le deal dans notre ville ces 10 dernières années ? Ne pourrait-on pas commencer à en débattre dans nos futurs Comités de quartier, réfléchir aux incidences que ça aurait sur les nombreuses familles qui vivent du trafic, sur les reconversions dans des produits plus méchants et non autorisés ? Est-il envisagé que les “vrais” habitants, ceux qui sont directement impactés par cette délinquance, soient consultés et d’abord, informés des tenants et aboutissants du sujet ? Puisque ces comités de quartier, promis par nos élus de RSO, sont en réflexion, c’est peut-être le moment de réfléchir à la manière d’impliquer les habitants dans cette réflexion : volontaires, tirés au sort, asso, élus, techniciens ville, quelle place à chacun ?

  5. Concernant l’alcool et le tabac, il faut reconnaître que l’action de l’Etat s’est attachée à réduire leur consommation dans tous les lieux de vie (entreprise, sport, voie publique…) et leur mise en valeur.
    Concernant le cannabis, que penser de gouvernements qui ont soutenu et soutiennent un royaume dictatorial comme le Maroc? Dans les faits, en réduisant les contrôles douaniers, en ne mobilisant pas la justice, en réduisant la médecine préventive, notamment scolaire, l’Etat français joue avec le feu au détriment de la santé et la sécurité ses concitoyens.
    Les consommateurs sont en grand nombre, sauf de façon permanente, et alors!?
    Je constate une nouvelle fois, que vous évitez de répondre à la question essentielle : est-ce bon pour la santé?
    Quand aux applications médicales, on ne peut être que pour mais sous contrôle sanitaire et procédure d’accès adéquate.
    Quelques exemples concrets devraient vous permettre de sortir de la facilité du fait établi donc acceptable : dopage donc riche dans les épreuves sportives; abolition de la responsabilité pleine et entière en cas de préjudice porté à un tiers; mise danger physique et psychologique de l’enfant à naître, de l’adolescent, du suicidaire…
    L’adoration comme la bien pensée commune ne vous donne pas raison.
    Et je n’ai pas aborder la question de la nocivité des produits, de leurs caractéristiques d’aliénation et de subordination, de perte d’autonomie et de désocialisation.

  6. un débat autour du cannabis ???

    Mercredi 10 mai 2016 à Mains d’Oeuvre le PARTI SOCIALISTE a réservé le micro aux partisans de la dépénalisation en réduisant au silence les audoniens partisans de la loi du 31 décembre 1970.

    Ce jour là le PARTI SOCIALISTE a organisé une parodie de débat.

    Le PARTI SOCIALISTE a un problème avec la démocratie.

  7. «une piste incontournable et réaliste» ???

    une piste irréaliste

    Au début des années 2000, sur le marché du cannabis, le taux moyen de thc s’élevait à 5%.

    En 2021 ce taux de thc a triplé, il dépasse les 15% et rend les consommateurs plus accrocs.

    Le cannabis vendu en Seine-Saint-Denis en 2021 constitue une drogue dure.

    Il est irréaliste de penser que la légalisation du cannabis entraînera une disparition des lieux de trafic car les consommateurs continueront de venir s’approvisionner à Saint-Ouen-sur-Seine en drogues de plus en plus dures.

  8. Vous avez dit SAFE ?!
    Facebook, groupe Audoniens : Stéphanie James Mederic, 7 janvier 2021:

    Vous connaissez sûrement l’Ile des Vannes ?
    Ce No Man’s Land où à son arrivée un comité d’accueil vissé sur des sièges entourés d’ordures vous attend, pour aller ensuite sur une piste d’athlétisme défoncée où le principal sport consiste à éviter de se péter le pied, on arrive ensuite sur une nèfle en décrépitude et donc inutilisable pour finir sur une voiture calcinée en attente d’être enlevée depuis septembre il me semble.
    Donc ça y est vous êtes ?
    On va revenir sur sa cité gangrénée par le trafic de drogue car hier il s’est passé quelque chose qui aurait pu tourner au drame.
    La police nationale y a fait une descente et 3 dealers ont fui en passant par la piste d’athlétisme où de nombreux enfants avaient cours d’athlétisme.
    La police (armée) les a donc suivis et a interpellé 1 des 3 dealers (1 armé) sous le regard médusé des animateurs et des enfants qui ont cru à une attaque terroriste (oui nos enfants morflent pas mal qd même entre le coivd, le terrorisme et les trafics …). Les 2 autres ont réussi à fuir.
    La police est repartie mais les 2 dealers sont revenus et s’en sont pris violemment à un des entraineurs sous prétexte qu’il aurait « balancé». Mais oui il va balancer en la présence d’enfants : ce serait très intelligent !
    Ils l’ont traité de tous les noms, l’ont menacé de le balancer dans la Seine (et toujours devant les enfants) et ils auraient pu aller beaucoup plus loin si les animateurs et des parents n’étaient pas intervenus.
    Pour faire court les dealers sont partis puis sont revenus avec un « gradé » faire la peau de l’animateur. La police de st Ouen est arrivée et l’a exfiltré (non je vous assure ce n’est pas un film).
    Tout ça s’est passé très vite et les enfants n’ont pas pu être mis à l’écart.
    Les enfants sont choqués mais les animateurs aussi. Eux qui ne savent pas comment agir face à cela : appeler la police avec le risque de représailles ? Ne rien faire et laisser encore plus de place au deal ?
    Quand cela va-t-il finir ? Nous sommes arrivés à un niveau de violence qui n’a plus de limite. Les dealers/ghetteurs sont de plus en plus agressifs et il devient impossible de « discuter» avec eux.
    La présence d’enfants ne les freinent même pas.
    Les coins de deals étant proche de lieux publics (écoles, stades etc) il devient compliqué à la police d’intervenir sans risquer de mettre en danger la vie de citoyens non impliqués dans le trafic de drogue. Mais que faire ?
    Je suis/nous sommes tristes, inquiets et pessimistes face à cette situation qui s’aggrave et malheureusement je n’ai pas de solution.
    M. le Maire ?…

    Bonsoir Madame Stephanie James Mederic

    Je partage votre colère, ce nouvel incident est intolérable. Ces tensions nous les connaissons, elles ne sont pas nouvelles et avec la crise sanitaire, elles s’exacerbent dans les quartiers touchés par le trafic. Vous le savez, avec mon équipe, nous sommes déterminés à lutter contre les violences. Je ne renoncerai pas. Nous ne renoncerons pas. Nous y arriverons j’en suis convaincu car nous mettrons tout en œuvre pour y parvenir.
    Ce matin encore je rencontrais, la Présidente de notre Région, Valérie Pécresse, sur le cofinancement des nouvelles caméras de vidéo-protection pour renforcer le dispositif.
    Cet après-midi, avec le Préfet de Seine-Saint-Denis, Georges- François Leclerc, nous avons signé la convention de coopération entre la Police Nationale et la Police municipale. Outil de coopération essentiel qui rapprochera la Police Nationale des habitants et permettra de détecter les tensions avant qu’il ne soit trop tard.
    Cette signature qui scelle le démarrage d’un travail “main dans la main” entre la police nationale et la police municipale concorde avec le recrutement de 20 agents supplémentaires de la police municipale et l’accueil de 25 agents de police nationale. Notre travail pour engager l’État, les services de la préfecture, la Région Ile de France dans une politique de sécurité publique coconstruite, donnera des résultats. J’ai confiance en nous, en vous et en notre détermination commune à ne plus subir.
    Il faudra bien sûr tenir et s’inscrire dans une démarche à plus long terme. Les opérations de réaménagement et de rénovation urbaine au Vieux Saint-Ouen, à Émile-Cordon et aux Boute-en-Train doivent pouvoir constituer à l’avenir une étape importante pour sécuriser nos quartiers. Ces opérations sont corrélées à des actions de terrain en matière de prévention et, plus globalement, la volonté de proposer aux jeunes des alternatives scolaires et professionnelles au trafic, en leur offrant la possibilité d’accéder à l’excellence et de devenir les architectes de leur vie.
    A l’heure où je vous réponds, mon Adjoint à la sécurité, Jean-François Clerc, et mon Adjoint aux Sports, Lamine Amimer, reçoivent des parents des jeunes adhérents du club d’athlétisme qui ont été témoins de la scène. J’ai pour ma part, pu prendre l’attache de l’éducateur sportif et lui faire part du soutien de la ville. Naturellement si les parents souhaitent se constituer en délégation je les recevrai. Je suis disponible à votre convenance.
    Une cellule d’écoute et d’accompagnement médico-psychologique a été mise en place est sera ouverte demain toute la journée et sans rendez-vous à l’Hôtel de Ville.
    Tous ensemble nous arriverons à nous réapproprier nos espaces publics et faire en sorte que notre ville soit une sereine, apaisée, fraternelle et écologique.
    Sincèrement,
    Karim Bouamrane,
    Maire de Saint-Ouen-sur-Seine

  9. @taquet:
    L’abus de sucres, graisses, tabac, alcool etc. est nocif, au même titre que le cannabis !
    Le trafic de cannabis entretient des mafias, sa lutte épuise l’Etat et en détourne les ressources, sans compter l’avenir de jeunes qui sont élevés dans le culte du fric facile…
    Nous avons pourtant accès à l’alcool, au tabac. La légalisation du cannabis résoudrait beaucoup de problèmes tout en renflouant un peu les caisses de l’Etat. Après, vous pouvez aussi prôner l’interdiction du tabac et de l’alcool, ce qui serait cohérent avec votre discours. Mais l’Histoire n’a pas vraiment retenu la prohibition comme une époque bénie…
    Même combat pour la prostitution d’ailleurs !

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