Comme le pourrait dire notre « excellent » nouveau maire : Small is beautifull !
C’est en effet la première fois depuis de très longues années qu’un conseil municipal à Saint-Ouen aura aussi peu de délibérations à son ordre du jour ce mardi 3 novembre 2020.
Avec les séance interminables des deux derniers mandats et du début de celui-ci, ce ne sont pas les conseillers municipaux souvent exténués par un ordre du jour fleuve qui nous démentiront. Ni les citoyens qui considèrent qu’une séance par mois environ c’est le bon rythme pour un fonctionnement efficace et démocratique de cette instance.
16 délibérations au menu pour nos élus locaux[1]. Des séjours de vacances à la Bourse du travail en passant par des subventions, à la création d’un Conseil des Aînés, à la vente d’actions de la Semiso ou la participation des constructeurs aux équipements publics…
Délibérations (synthèses et commentaires):
- n°2: Décision modificative du budget principal avec des dépenses supplémentaires liées à la crise sanitaire : vacances « apprenantes » (+222 k€) et des prestations complémentaires (locations de cars, restauration, centres de loisirs, nettoyage, acquisition de jeux (48 k€). Remboursement d’un trop perçu (?) à Eiffage (304 k€), acquisition du 50 Zola (160 k€). Le retard des dépenses d’investissements liées à la crise actuelle permet d’équilibrer le budget.
- n°3: Admission en non valeurs de sommes dues à la ville et qui ne sont plus recouvrables pour diverses raisons à hauteur de 182k€ (ndlr : effaçage régulier d’ardoises).
- n°5: Création d’un Conseil des Aînés Audoniens. C’est un conseil consultatif permis par le CGCT[2], pour permettre aux personnes âgées de 60 ans et plus de « rester intégrées et impliquées dans la vie locale » (ouf !). Il sera présidé par un élu (a priori notre jeune rapporteuse ?). Les élus municipaux pourront ainsi « bénéficier de l’expérience et des propositions émises par les seniors ». Composition : 8 associatifs, 11 personnalités (nommées par le maire), 18 tirés au sort et pour tous un mandat de 2 ans. 3 commissions thématiques : cadre de vie : environnement, Animation/intergénérationnel, Bien être (sports /santé). Missions ; « partage de compétences, mener à bien des projets, échanges inter générationnels, convivialités et dynamisme ». Ça tombe mal : pas un mot sur le…passé et rien sur les « vieux » d’hier. Bon, allez pas grave : « le CAA, déjà, on y croit ! ».
- n°7 : Offres de séjours de la ville année 2020-2021 : offre de séjours, « colos apprenantes », réservations, charte jeunes vacanciers. Dispositif « colos apprenantes » (608 jeunes partis gratuitement cet été pour 549k€) reconduit pour les vacances automne-hiver-printemps pour un montant de 307 K€)[3]. Enfin, début du commencement, pour notre patrimoine de vacances « historique » laissé en jachère depuis des lustres[4] , rénovation annoncée du Centre d’Oléron afin d’ouvrir ses portes aux familles aux vacances de printemps prochain et les week–ends de mai ! Cette année même : ouverture aux familles de notre centre de Montgenèvre (skis) « OU » « au sein du(es) Villages Clubs du Soleil ». On attend avec impatience le nouveau catalogue à paraître en « novembre ». A suivre… en attendant un grand débat sur l’ensemble de notre patrimoine de vacances et son devenir.
- n°8 : Subventions aux associations via le Fonds d’Initiatives associatives (FIA) dans le cadre de la politique de la ville. Neuf associations retenues pour de 500 à 2000€ pour Enlivrez-vous, Atome et carbone, Compagnie SENA, Galène Productions, Laissez parler les gens, Les mains ouvertes, Vivre ensemble aux Puces, Collectifs sur mesure, Culture et plaisirs du palais.
- n° 9 : Subvention au Conseil Départemental d’accès au droit (CDAD 93) à hauteur de 5 000 € pour des informations et consultations juridiques gratuites. En 2019 : 77 permanences ayant accueilli 488 audoniens.
- n°10 : Adhésion à la centrale d’achat du Réseau des acheteurs hospitaliers (RESAH) pour acquisition de matériel à meilleur prix et adhésion aux prises de RDV en ligne par Doctolib.
- n°11 : Dénomination d’une nouvelle voie piétonne dans les Docks (depuis la place Glarner entre la rue des Docks et la rue Ardoin ) : « voie Rino della Negra » Hommage au joueur du Red Star fusillé par les nazis. [5]Un peu loin de l’enceinte mythique de Bauer mais faisant rayonner ce héros de la Résistance dans un nouveau quartier et à proximité d’un futur collège.[6]
- n°12 : Participation des constructeurs aux équipements publics. Au 17 rue des Entrepots la SOFERIM avec sa très décontractée « SSCV « Entre potes » pour un programme de 12 logements en accession (et 11 places de parkings,). Elle s’acquittera néanmoins, au titre du Projet Urbain partenarial (PUP), d’une dîme de 200 713€.
- n° 13 : Passage Lacour : acquisition de 2523 m2 (dont un pavillon de 40 m2 et un hangar) pour la poursuite de l’aménagement du passage classé en zone naturelle au PLUi).
- n° 14 : Bourse du travail : mise à disposition d’un fonctionnaire de la ville (on suppose à sa demande) avec néanmoins un remboursement de son salaire à la collectivité locale. Après la guerre et la démolition programmée des bâtiments par l’ancien maire. Des relations renouées avec notre « Maison des syndicats » dans une ville « apaisée » ?. A suivre…
- n°15 : SEMISO vente des actions en « déshérence » (ndlr : personnes physiques ou morales disparues de leurs belles morts ou juridiquement) avec les formalités indispensables et par un prestataire qualifiée ou un notaire. Autant dire une broutille (indispensable) au regard de l’embourbement juridique, judiciaire et financier du dossier SEMISO-OPH. Organisme de la ville où seuls des élus de la majorité siègent au Conseil d’administration (comme sous W. Delannoy !?).
Enfin à noter dans les « décisions du maire », la demande de subvention Dotation de soutien à l’Investissement Local (DSIL) : 2020 Foncier Bauer pour 1,5 M€
EPS
[1] 16 délibérations seulement et « tout juste » 84 pages à lire pour meubler un week-end confiné !
[2] CGCT : code général des collectivité territoriales
[3] avec une participation de 20€ pour éviter les désistements de dernière minute, une charte jeune vacancier sensibilisant aux règles de la vie collective
[4] Pendant les deux derniers mandats avec au mieux des travaux conservatoires minimum (notamment pour la conformité des installations) et des velléités de ventes. Le tout sans stratégie claires ni transparentes. Un dossier qui mériterait bien la mise en place d’une commission extra municipale.
[5] https://fr.wikipedia.org/wiki/Rino_Della_Negra
[6] Ce secteur de 1200 logements était celui sur lequel l’AP-HP devait installer le Grand Hôpital qui fut repoussé sur la zone d’activité « Valad »(en blanc sur le plan) et accessible par cette voie depuis V. Hugo (place Glarner)à la demande expresse de W. Delannoy. Projet irréaliste et coûteux finalement abandonné par l’AP-HP. Une situation ayant conduit l’Etat à « suggérer fortement » le site PSA comme site n°3 et… de la dernière chance.
A propos du point 5, les “foyers des vieux”, où les personnes âgées pouvaient prendre un repas, existent-ils encore?
Il y en avait un rue de l’Alliance et un autre, je crois, rue St-Denis….
Le questionnaire “Faire de Saint-Ouen-sur-Seine une ville apaisée” est en ligne à cette adresse
https://jeparticipe.saint-ouen.fr/projet/les-assises-de-la-securite/faire-de-saint-ouen-sur-seine-une-ville-apaisee/
Ce questionnaire contient des questions orientées telles que :
“Estimez-vous la présence de la Police Nationale sur notre territoire suffisante ?”
Cette question amène le participant à penser que la présence de la Police Nationale est insuffisante et que donc la municipalité audonienne élue en juin 2020 n’a aucune part de responsabilité dans l’augmentation du nombre de cambriolages et du nombre de vols à la roulotte dans la ville.
Le questionnaire “Faire de Saint-Ouen-sur-Seine une ville apaisée” constitue une escroquerie intellectuelle.
Il ne faut pas être nombreux pour perturber la tranquillité d’une ville ou d’un quartier. Il suffit d’observer les habitudes de la Police ses horaires ses méthodes pour réussir son coup. A partir de 22h30 s’arrête le service de notre Police Municipale et commencent les bris de vitres latérales dans les parkings de la Saint-Ouen.
Contrairement à ce que prétend la gauche radicale, la vidéo-surveillance reste efficace pour résoudre les affaires de délinquance :
https://actu.fr/societe/seine-et-marne-trois-voleurs-a-la-roulotte-interpelles_34510611.html
Quelles sont les trois actions qui vous viennent à l’esprit lorsqu’on vous dit « sécurité » ?
Si les finances de la Ville de Saint-Ouen-sur-Seine le permettent :
utiliser les technologies modernes pour prévenir les actes délinquants et pour résoudre les affaires, la reconnaissance faciale, les drones et l’installation de caméras supplémentaires. En Europe on n’obtiendra pas de tranquillité publique sans la reconnaissance faciale, toute les villes européennes y viendront.
recruter des policiers municipaux parmi les légionnaires de l’armée française en fin de contrat
augmenter la plage horaire de la police municipale jusqu’à 2h30 du matin
(en profitant de la faiblesse des taux d’intérêt pour s’équiper et en maîtrisant l’endettement auprès des banques)
En mars 2026 si Karim Bouamrane veut avoir une chance d’être réélu maire de Saint-Ouen-sur-Seine, il devrait investir dans la tranquillité publique et arrêter d’écouter les théories de l’ultragauche qui ne résistent pas à l’épreuve des faits.
Oh oui,je me souviens bien du foyer de vieux de la rue st denis’ au 54 je crois bien ´c’est là que je faisais mes réunions de cercle des JC’ dns les 60´s.
Oui mais ils ont disparu quand et pour quelles raisons?
Sous la mandature 2001-2008 ou avant?
ça m’est revenu en mémoire parce qu’un parisien me disait qu’il y en avait plein à Paris et qu’on payait une somme dérisoire en fonction de ses revenus. Et surtout que les repas n’avaient pas la même qualité dans tous et qu’un dans le XIIe était vraiment super!
Un peu comme Albert Châtelet pour les resto U, au temps lointain où j’étais étudiant….! 🙂