Entre kermesse et fête de quartier…

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De la « Fête de la ville » à celle du « 14 Juillet » les manifestations festives au Grand Parc des Docks se suivent et se ressemblent. A l’évidence un manque de réflexion, peu de moyens et au final un public assez clairsemé au milieu des usagers habituels des jardins partagés, de la grande pelouse et des jeux d’enfants toujours très fréquentés aux beaux jours.

Au delà des témoignages des uns et des autres, le site officiel de la ville avec ses galeries photos en atteste[1], la fête de la ville s’est surtout résumée à une fête des enfants avec animations, danses, ateliers de déguisements et manèges (payants).

Malgré le succès du spectacle de Flamenco on doit néanmoins s’interroger sur le public famélique en soirée[2] pour la pseudo « 1ère édition du festival de jazz » municipal sensé enterrer celui des Puces[3].

Pour le 14 Juillet ce fut également sans feu et sans artifice avec un bal où quelques couples de danseurs ont pu s’égarer sur une piste de danse visiblement sur dimensionnée et se coucher tôt.

Entre kermesse et fête de quartier, perdues au sein d’un immense espace, il reste beaucoup à revoir, sur la forme et sur le fond, par cette municipalité.

En effet, les économies recherchées se transforment à l’arrivée par une certaine forme de gâchis au regard de la faible partie de la population réellement rassemblée[4]. Si personne ne doute que la jeunesse et donc l’enfance sont l’avenir, la ville c’est la diversité inter générationnelle.

La ville c’est aussi les forces vives, citoyennes et associatives. Elles ont hélas complètement disparues de ce qui doit être de grands moments de débats et d’échanges entre les habitants de Saint-Ouen.

L’oubliez est à l’évidence un mauvais calcul.

 

 

[1] http://www.saint-ouen.fr/galerie-photo/2015/fete-de-la-ville/

http://www.saint-ouen.fr/galerie-photo/2015/14-juillet-au-grand-parc/ avec un relai du journal de la Ville devenu « le journal de l’actualité heureuse » ou un simple album de photos.

[2] en dehors de gros plans sur les musiciens aucune photo du public sur le site de la ville ou dans le journal municipal où l’on s’est contenté d’insérer discrètement des photos prises aux Puces

[3] privé de subventions depuis 2014 et de sa grande scène en 2015 pour cause de « travaux » mystérieux à Cap St-Ouen.

[4] les annonces par mégaphones sur engins mobiles ou les sms envoyés à certains habitants signent une forme de bricolage peu convaincant

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10 réflexions sur « Entre kermesse et fête de quartier… »

  1. Entre dette colossale, désengagement de l’état ,
    Le manque de structures indispensable à l’arrivée massive de nouveaux audoniens ,l’etat de délabrement des bâtiments municipaux et des centres de vacances et , insecurité grandissante,
    effectivement, les festivités n’ont plus le même budget
    A qui la faute?

    • @ annie

      Un tableau bien noir…
      Pour être un peu plus crédible dîtes-nous ce dont vous avez hérité et qui fonctionne bien ou très bien.
      On doit bien avoir des choses qui marchent, des politiques plutôt à poursuivre, des atouts et des agents territoriaux compétents.Non ?
      Ne nous désespérez pas !

      EPS

  2. Eps
    Noir? Pourquoi? Simplement lucide mais reprenez moi si je me trompe
    Et puis ne désespérez pas, voir les choses en face aide à y remédier
    ni lunettes noires ni lunettes roses

    • Ne vous inquiétez pas, je n’ai pas de lunettes roses, ça me donne mauvaise mine.
      Donc rien de positif à saint-Ouen sauf votre arrivée miraculeuse. Faites un effort quand même en cherchant bien…

  3. Sans parler d’héritage laissé par JR, ces fêtes montrent une gestion “en bon père de famille” des dépenses publiques.
    Vous êtes bien sévères quant à l’affluence constatée lors de la fête de la ville.
    Cela ressemblait à une fête des enfants: oui et il est heureux de voir nos enfants jouer et sourire sur notre territoire.
    Manèges payants: évidemment! Ma baguette de pain l’est aussi à la boulangerie.

    • @ Jean -Marc

      Ok Mais n’appelons pas cette manifestation fête de la ville ou baptisons la la fête des enfants de le ville.
      Bah oui rien n’est jamais gratuit quand il y a du travail et une prestation derrière mais on n’est pas obligé de reproduire les inégalités dans une fête communale.
      Cherchez un peu et regardez autour dans d’autres villes infiniment moins riches que St-Ouen.

  4. Sauf si je m’enduit d’erreur, la pêche au canard à 3,50 euros n’est pas très bon marché, non ?

    Et la boule de glace (et sans le sourire) non plus selon un témoignage sur le site du parisien

    Des prix du marché libre en somme !

  5. N OUBLIEZ PAS QUE C ETAIT LE RAMADAM D OU LE MANQUE DE PERSONNES ET PAS MAL DE PERSONNES EN VACANCES

    PAR CONTRE JE TROUVAIS QUE LES MANEGES POUR SAINT OUEN ETAIENT TROP CHER QUAND VOUS AVEZ UN ENFANT CA PASSE ENCORE MAIS AVEC PLUSIEURS ENFANTS CE N EST PAS POSSIBLE LA PISCINE AUSSI EST BEAUCOUP TROP CHER IL FAUT PENDANT LES VACANCES LAISSER L ENTREE A 1 € PAS A 3 €

    A REVOIR

  6. @id-stg
    Faire payer le même prix à tout le monde c’est ca la vraie égalité, il y a déjà suffisamment d’inégalité en faisant déjà payer l’impôt par les plus riches.

    Le financement du bien publique est déjà très inégalitaire puisque les plus riches contribuent beaucoup plus que les autres au bien collectif.
    Cessez de penser que dans ce pays la discremination se fait envers les plus pauvres, c’est tout l’inverse , elle se fait envers les plus riches.

    • @ Isengrin

      Une vraie vérité que vous pointez.
      C’est d’ailleurs pour cela que beaucoup évitent d’être riches.
      Et, dans le laxisme général y parviennent très facilement.

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