Parmi les grands combats d’une extrême urgence de la nouvelle municipalité un accessit pour la remise en cause du Festival de Jazz Musette des Puces installé depuis une décennie dans les Puces de Saint-Ouen. Au-delà d’« économies » sur ce qui est considéré désormais comme superflu (la Culture) on est surtout semble-t-il dans la revanche ou le règlement de compte. Pas très glorieux.
Pour être honnête cette manifestation soutenue par la Majorité précédente a toujours été très critiquée pendant des années par l’ancien Conseiller municipal d’Opposition William Delannoy (RPR/UMP/UDI) alors Président de l’Association de Défense et de Promotion des Puces de Paris Saint-Ouen (ADDPSO)[1]. Malgré le succès indéniable et la qualité de ce Festival, il s’est refusé obstinément à voter la moindre subvention en brocardant régulièrement son organisateur et initiateur Serge-Malik Hapulat chassant sur « ses » terres (Les Puces) et accusé de tous les maux.
Parmi les défauts de ce dernier (liste non exhaustive) : sa proximité avec Bruno Leroux, son soutien à Jacqueline Rouillon, ses amis de Droite, son carnet d’adresses, son entregent, ses amis dans la culture et le show-biz, ses gros cigares, sa carrière de guitariste professionnel, sa complicité avec le violoniste Didier Locwood, sa sœur du Piccolo, son grand-père créateur du Marché Malik, sa Présidence de l’association Marché aux Puces (MAP)[2]… on en passe.
Bref un vrai concurrent en termes d’égo pour notre nouveau Maire.
Ce dernier aussitôt élu Maire, la pièce (de boulevard) se jouera dès lors en 3 actes :
Acte 1 : 10ème édition juin 2014
Une des premières mesure municipale à deux mois du Festival avec son plateau d’artistes programmé : suppression pure et simple de la subvention alors que l’essentiel est engagé. Nouveau tour de table et partenaires sauveront in extremis la manifestation.
Acte 2 : 11ème édition juin 2015
Désormais plus de subvention. A quelques encablures de la manifestation : la scène de Cap Saint-Ouen pour le grand concert du samedi soir (mise à disposition depuis 10 ans) s’avère “indisponible”, justement à cette période même en location… car des « travaux » sont programmés. Grâce au partenariat avec Paris la scène passera de l’autre côté du périphérique Stade Dauvin.
Le journal municipal ne soufflera pas un mot ni de la « tournée des bars » et des orchestres résidents animant les rues des Puces[3] et encore moins du spectacle en soirée transféré à quelques centaines de mètres à Clignancourt.
Acte 3 : Fête de la Ville juin 2015
Supprimée l‘année dernière pour cause d’économie ce moment privilégié de rencontre et de convivialité pour les audoniens et leurs associations refait surface sans crier gare au Grand Parc. Curieusement le programme (une pleine page dans le journal municipal de mai) annonce une « fanfare jazzy », « un spectacle de flamenco » et…« un grand concert de jazz manouche »[4]. Pied de nez, provocation ? Beaucoup s’interrogent sur ce qui apparaît comme une pauvre manoeuvre et une initiative hors sol qui pourrait ressembler à une simple kermesse.
Une chose est hélas certaine derrière la fière gitane habillée de rouge, la faucheuse en noire veut en réalité tuer définitivement le Festival de jazz musette des Puces par tous les moyens même les plus dérisoires.
Les habitants de Saint-Ouen, les clients et les commerçants des Puces, l’image de la ville pourraient être les grands perdants au regard de cet acharnement.
Gouverner – surtout avec une base électorale restreinte- c’est certes corriger, changer, mais c’est aussi rassembler, apaiser et construire.
On en est loin.
[1] association disparue depuis quelques années suite à ses dissensions et quelques problèmes matériels
[2] association ayant pris le relai de l’ADPPSO après sa disparition, créée et Présidée par SM Hapulat et depuis les élections de mars 2014 présidée par Hughes Cornière également… nouveau Conseiller municipal « délégué à la culture et aux Puces ».
[3] on pouvait voir ici ou là se baladant ou gentiment attablés écoutant les artistes du festival des élus de l’équipe de William Delannoy dont certains tout de même un peu gênés aux entournures.
[4] avec quelques artistes habitués du Festival de jazz qui semblent plutôt égarés ou manipulés dans cette affaire.
A l’époque le conseiller municipal d’opposition disait que le jazz musette ou jazz manouche n’avait rien à voir ni avec les puces ni avec saint ouen.
Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis …ou les revanchards
c’est après des années son départ que JR pourra découvrir ce qu’elle avait semble-t-il pas prévu :
– l’anneau de sécurité entourant le bord de la fosse à skate,
– les barrières Vauban dit de police entourant l’espace à jeux au sol pour les enfants auquel ceux-ci peuvent accéder avec un sérieux risque de chute, ce qui est arrivé , et qui explique le magnifique entourage de barrières de police et de rubalise, et son interdiction d’accès aux enfants.
En passant, les visiteurs pourront découvrir le nouvel emplacement de la stèle consacrée à l’Appel du 18 juin 1940; la note des travaux serait pour le moins salée – merci à Plaine commune d’avoir régler la note.
Mais on peut se demander pourquoi, ce transfert n’a pas été prévu dés lors que la réalisation du nouveau parc l’était.
Mais c’est vrai que les promoteurs cela occupe…
Naturellement, je ne vous parlerai de l’absence ou de l’oubli, des nécessaires branchements électriques indispensables à tout amphi de ce nom et qui coûte à chaque installation pour une manifestation un bras…
Et je ne vous parlerai pas du plan de sécurité et de celui du nettoiement/entretien du parc car ni l’un, ni l’autre n’ont été prévus par Mme.
Mais c’est vrai qu’une oeuvre d’Art à plusieurs dizaines de milliers d’euros, cela fige la pensée…
C’est vraiment bizarre qu’avec Mme l’ex Maire à chaque fois que l’on revient sur sa gestion passée, les Audoniens se retrouvent devant une note à payer.
Le logement à Saint-Ouen ! Ce n’est pas la fête !
La situation du logement sur Saint-Ouen est tendue : sinistrés des 17/19 rue Jules Vallès toujours en galère,village d’insertion sous la menace d’une expulsion, foyer Cara en déshérence,mal-logés, expulsés, sans logis toujours en attente de logement…
Les sinistrés des 17/19 rue Jules Vallès sont toujours en attente d’un relogement suite à l’incendie meurtrier de 2010.La ville aurait arrêté la procédure d’expropriation du propriétaire et serait en train de négocier un rachat directement avec ce marchand de sommeil… pendant ce temps, les familles continuent à vivre dans des conditions indignes et demandent à être relogés décemment.
Le Village d’insertion mis en place suite aux expulsions des bidonvilles de la ville est à son tour sous le coup d’une expulsion qui serait effective cet été. Alors que cette dizaine de familles habitent le quartier depuis des années et sont pleinement intégrées à la vie locale, c’est le retour à la galère qui se profile si l’Etat, la ville et la Sequano (Société d’économie mixte du département) n’arrêtent pas la procédure d’expulsion. Un collectif Solidarité Rroms Saint-Ouen s’est mis en place pour défendre leurs droits. Un relogement s’impose pour les familles qui le souhaitent, une partie préférant continuer à vivre en caravane dans un lieu approprié sur la ville.
Les résidents et habitants du foyer Cara se retrouvent dans un foyer à l’abandon avec plus d’une centaine de chambres vides en pleine crise du logement ! Des vigiles payés par Saint-Ouen Habitat filtrent les entrées et, de fait, procèdent, à l’expulsion illégale d’habitants. Le droit au logement et à l’hébergement pour l’ensemble des habitant-e-s du foyer doit être respecté.
A ces situations collectives, s’ajoutent des familles menacées d’expulsion, des personnes habitant des logements insalubres, surpeuplés, des demandeurs de logement reconnus par le Droit au logement opposable mais toujours en attente de logement…Si la mairie n’est pas la seule à pouvoir répondre à ces situations, elle a moyen d’intervenir contre les expulsions et doit reloger les mal logés y compris sur les immeubles
Un dialogue difficile avec la ville – Pour engager un travail sur ces situations avec les élus de la ville, le Dal avait demandé une suspension de séance lors du conseil municipal du 8juin mais le maire a refusé sans explication et a interdit l’accès au conseil municipal. La dernière réunion remonte avec un élu remonte à février. Face à la mobilisation croissante des mal logés et de leur soutien, le maire a proposé un rendez-vous pour une délégation de trois personnes uniquement. Nous avons proposé une délégation de 6 personnes afin que les différentes problématiques puissent être abordées avec des représentants de chacune d’entre elles. Nous attendons la réponse de la municipalité.
Le DAL, syndicat des mal-logés revendique : la reprise des rendez-vous réguliers avec les élus de la commune. l’arrêt immédiat de toutes les expulsions :dans le privé, le public, le village d’insertion, le foyer de jeunes travailleurs Cara… Le relogement des habitants des taudis, d’immeubles insalubres, des sinistrés, du Cara, du village d’insertion… L’application de la loi Droit au Logement Opposable et le relogement de tous les prioritaires. Le relogement de tous les sinistrés des 17/19 rue Jules Vallès ; Davantage de logements sociaux accessibles aux plus modestes (Prêt locatif aidé d’intégration…) ; la réhabilitation et la réquisition des logements vides.
“Face à la mobilisation croissante des mal logés et de leur soutien, le maire a proposé un rendez-vous pour une délégation de trois personnes uniquement. Nous avons proposé une délégation de 6 personnes afin que les différentes problématiques puissent être abordées avec des représentants de chacune d’entre elles. Nous attendons la réponse de la municipalité.”
Au moins, il a proposé un RDV. Il faut se rappeler qu’avec JR c’était rien du tout. Ou plutôt RDV avec les flics. Espérons qu’un nouveau RDV sera proposé rapidement.
Quelqu’un a-t-il été au concert du nouveau festival de jazz à la fête de la ville ?
C’était comment ?
Un festival très décevant loin d être à la hauteur d une ville telle que st ouen. Ok, les caisses sont vides mais quelque fois, on peut gratter un peu plus les fonds de tiroir pour les audoniens et mettre de côté les gueguerres municipales internes. De plus, une fête de la musique inexistante alors qu il existe plein de talents à st ouen ! Les bobos parisiens vont vite regretter leur achat aux docks
Avec la 1ère Fête de la ville de l’ére WD, nous avons eu clairement une approche moyennageuse de la gestion des affaires festives municipales.
Le châtelain avait invité les gueux à se divertir, sans autre forme de participation, ni de contribution qu’à peine plus qu’être spectateur lambda et consommateur des marchands amis. Cela n’a produit qu’une kermesse améliorée, sans plus.
Les familles audoniennes participantes des fêtes d’école de fin d’année dans leur école auront vécu et réalisé, combien la contribution du plus grand nombre, et le travail commun et croisé des membres de la communauté scolaire, pouvait produire de beau et d’intelligent.
De tels phénomènes se sont ainsi produits à l’école municipale des Beaux Arts, au Château, à l’Espace 1789, plus modestement mais tout aussi fort dans les différentes initiatives associatives de nos quartiers.
Engagement, considération et moyens font plus que courbettes, paroles en l’air et amateurisme à la petite semaine.
C’est donc bien dommageable d’avoir refuser la contribution des associations audoniennes – dans leurs diversités.
Si certains élus et cadres aiment à se tirer une balle dans le pied, c’est leur affaire mais cela ne dessinera jamais un avenir positif pour Saint-Ouen, et pourrait s’avérer contre productif…
J’avais pensé qu’après l’ére Rouillon, nous étions revenu à un peu plus d’écoute et de considération.
Le fait de ne pas répondre aux courriers et qu’un service municipal puisse vous dire tranquillement au téléphone que réponse à un courrier, concernant une demande de participation à une initiative, sera faite après la tenue de la dite initiative, en dit beaucoup sur le caractère polymorphe du détestable…
William delannoy souhaite avoir dans les prochaines années un festival jazz blues, et cette fête de la ville représentait le commencement d’un nouvel événement.
Je tiens à rappeler à notre maire que ce Festival existe déjà et qu’il a tout fait pour l’évincer de Saint-Ouen.
Monsieur le maire n’aimait pas les festival de jazz de monsieur Malik alors il prépare un festival du jazz Façon Delannoy , pathétique !
Il semblerait que le dialogue se renoue entre le DAL et la Mairie. 7 personnes ont été reçu le samedi 27 juin par le Maire.
Ca change de JR.
A défaut de post récent sur la question du logement, voici le dernier communiqué du DAL à la suite de la distribution du tract à la fête de la ville.
Communiqué – Reprise du dialogue entre la mairie et les mal-logés !
30 juin 2015, 23:10
Après quatre mois sans réunion de travail avec la municipalité, ce samedi 27 juin une délégation de 7 personnes a été reçue par le maire de Saint-Ouen, le 1er adjoint et le conseiller au logement. Même si rien n’est encore réglé pour les différents dossiers, nous saluons cette reprise du dialogue et tenons à en restituer les grandes lignes à la population et à l’ensemble des personnes qui se sont mobilisées pour que la voix des mal-logés soit entendue.
Concernant le village d’insertion, à la demande des habitants, du collectif de soutien aux Roms et du Dal, le maire a accepté de provoquer une réunion avec la préfecture, la Sequano Aménagement, propriétaire du lieu où a été installé le village, l’Etat, les habitants et leurs soutiens pour empêcher une expulsion et travailler au relogement progressif des habitants. La promesse d’une telle réunion doit éviter l’expulsion ; il faut savoir que la Sequano est mandatée par la ville pour l’aménagement de la ZAC des Docks.
Une nouvelle procédure juridique a été engagée par la mairie à l’encontre du marchand de sommeil, propriétaire des immeubles des 17/19 rue Jules Vallès où un incendie meurtrier a eu lieu il y a cinq ans. Le jugement doit être rendu ce 7 juillet. La mairie souhaite se rendre propriétaire des lieux et reloger l’ensemble des habitants avec un office HLM partenaire. Comme sa prédécesseur, le maire veut que cela se réalise avant la fin de son mandat. Les habitants restent mobilisés.
Pour le Foyer Cara, la mairie ne souhaite reloger que les habitants à jour de leur loyer ; le DAL a présenté certaines situations et a demandé à ce que l’ensemble des habitants fasse l’objet d’un accompagnement social pour qu’aucun ne soit expulsé.
La mairie va en outre revenir sur la situation d’une famille menacée d’expulsion par Saint-Ouen habitat. Plusieurs situations de personnes menacées d’expulsion ont pu être travaillés, mais la question des personnes relevant du DALO, comme d’autres mal-logés ou de sans logis a été évoqué de manière encore trop générale.
Face à notre mécontentement sur l’impossibilité de travailler les dossiers individuels, le maire a signalé que la remise d’un service logement devait être réalisée pour la rentrée et permettre un travail plus facile avec le conseiller municipal au logement. Outre la réunion avec l’Etat et la Sequano sur le village d’insertion qui doit avoir lieu dans la quinzaine, le maire a accepté d’avoir des réunions trimestrielles avec le DAL. D’autres points sont aussi abordés : l’arrêt de toutes les expulsions, la construction de logements sociaux, la réhabilitation et la réquisition des logements vides…
Nous remercions l’ensemble des soutiens des mal-logés et des personnes qui ont permis que le dialogue se renoue et les appelons à rester vigilants pour les droits des mal-logés soient reconnus et appliqués !
DAL Saint-Ouen, 30 juin 2015
dalsaintouen@altern.org – 06 65 97 10 24
prochaine permanence : samedi 4 juillet 10 h 30 / 13 h – 1 rue des Maronniers, Métro Mairie de Saint-Ouen
Suite au communiqué du DAL, qui devrait avoir un post spécifique, on ne peut qu’être perplexe : voilà un Maire classé à droite qui a un comportement (pour le moment) nettement plus démocratique que la précédente (JR en l’occurrence) qui elle est censé être classé à gauche.
Si je peux me permettre un conseil au DAL : que surtout celui-ci garde ses distances avec l’actuelle opposition municipale (sans oublier le PS/EEVL).
A suivre
@ Joseph
Monsieur , il ne vous vient jamais à l’esprit que ce nouveau maire ne fait que dans le style : ” Paroles ! Paroles ! > ( comme pour BAUER ou le trafic de drogue , etc . ) ! Pour moi cela se dit être Démago …………
Bernard D.
Et la clique précédente ? Au moins lui il reçoit les personnes. Pas comme JR.
Bernard D 12
notre MAIRE n est pas pas PAROLES et PAROLES IL A DES ACTES NE VOUS EN DEPLAISE
VOUS ETES UN NOSTALGIQUE DE JR ET SES SBIRES ? pas moi loin de la
C EST VOUS QUI ETES DEMAGO