Festival de jazz : contre vents et marées

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Dans un contexte culturel peu porteur….. La conférence de presse annonçant la 11ème édition de notre festival audonien s’est tenue hier soir, 21 avril, dans les Puces au restaurant Ma Cocotte.
Il se tiendra du 5 au 8 juin 2015 avec un programme toujours aussi alléchant : http://www.festivaldespuces.com/1.aspx
En tête d’affiche : ARNO dont l’univers rock va chatouiller celui du jazz de Didier Lockwood, Sylvain Luc et Lionel Suarez avec comme liant « la Manoucherie Royale » d’Yvan Le Bolloc’h. Deux femmes à l’honneur : l’une pour sa voix, Catherine Falgayrac, l’autre pour sa guitare qui chante Barbara, Valérie Duchateau. L’ homme-orchestre de ce Festival , Serge Malik, se produira aussi avec ses accolytes « Les Rapetous » pour parfaire cet événement festif musical.
Tous ces joyeux drilles avant de nous faire vibrer sur la grande scène le samedi soir, iront à la rencontre du public dans la tournée des bars, devenue le moment attendu et incontournable du Festival des Puces.
Seul changement au programme, le concert n’aura plus lieu au cœur des Puces sur la scène improvisée du Cap Saint-Ouen, pour des raisons qui ont du mal à me convaincre….installation du nouveau point d’accueil de l’Office de tourisme et travaux de l’ENSBA ( école nationale des Beaux Arts). Ceux qui ont déjà assisté à ce concert et qui savent qu’il se déroulait sur le parking et le quai de déchargement comprendront mon interrogation. Mais arrêtons de maugréer puisque l’an prochain, les travaux terminés, la scène reprendra ses droits pour le Festival : au Cap Saint-Ouen…..
En attendant, le nouveau maire du 18ème arrondissement de Paris, Eric Lejoindre, a répondu favorablement à la demande du comité du Festival, de pouvoir faire le concert gratuit du samedi soir au Stade Bertrand Dauvin, rue Binet, de l’autre côté du périphérique……
Nous pouvons être heureux que notre Festival perdure dans un contexte national où la culture est mise au ban. 179 manifestations culturelles dont 50% de festivals, ne verront plus le jour cette année : http://umap.openstreetmap.fr/fr/map/cartocrise-culture-francaise-tu-te-meurs_26647#6/46.943/8.218
11 millions d’euros d’économie budgétaire dans le secteur culturel pour les 3 années à venir en France. « Then what are we fighting for ? » dirait Churchill. Car les choix budgétaires sont avant tout des choix politiques. Pourtant lors du rassemblement du 11 janvier, on a cru entendre et comprendre l’importance qu’a la culture dans notre cohésion démocratique.

DGD

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11 réflexions sur « Festival de jazz : contre vents et marées »

  1. Dans plusieurs villes, l’alternance politique a conduit des élus fraîchement arrivés aux commandes à baisser les budgets culturels, à décapiter des associations, voire à retirer leur confiance aux équipes qui géraient les lieux de culture ou de vie associative
    A Romans, dans la Drôme, la maire droite Marie-Hélène Thoraval, élue en mars dernier après 37 ans de règne socialiste, a supprimé 40% des aides aux MJC et maisons de quartier. Ces réductions drastiques ont été confirmées en dépit d’une manifestation le 6 décembre de plus de 600 personnes devant la mairie.
    Au Blanc-Mesnil, le maire UMP Thierry Meignen qui a ravi ce bastion communiste, a supprimé la subvention de la ville au théâtre le Forum, dont la programmation était jugée « élitiste ». La salle a perdu son conventionnement avec l’Etat, lié au financement croisé avec la ville, et va devenir une salle municipale.
    Le ministère assiste impuissant à certaines décisions, comme au Blanc Mesnil, où il n’a pu que « déplorer » après coup la « décision unilatérale de la ville » et a été contraint de retirer son conventionnement de scène nationale au théâtre.
    Sur d autres villes le même scénario partout , la vie associative sévèrement amputée de ses moyens traditionnels, à Saint Ouen c est la maison de la vie associative, une grosse partie de la culture dont le festival de jazz, folie d encre, entres autres et la suppression de toutes les commissions…. Bethune , Tourcoing (sic) une politique culturelle ne se résume pas à une équation budgétaire. C’est une question de démocratie, d’initiative. Les acteurs de la culture ont toujours été dans une posture de proposition, de débat, de confrontation parfois. dans la precedente mandature certaines associations étaient critique vis à vis de la municipalité et pourtant on a censuré personne

  2. @ Mr associatif, vous avez au moins le courage et la pudeur de vous exprimer à visage découvert mais c’est un mode comme un autre je n’ai rien contre. Les coûts ” ma maison des associations” sont publics et j’avais demandé à la majorité actuelle la publication du détail des coûts de construction. L’enveloppe globale était affichée sur le panneau de la maitrise d’ouvrage au moment des travaux : 4.M 8 pour la facture tout compris (démolition et dépollution du site compris) la certification HQE a couté 900.000 e, une exigence des riverains donc un bâtiment économique et qui respecte l’environnement. Le patio qui devait normalement répondre à une forte demande des associations d’écologistes et des jardiniers, était une offre facultative qui a pour fonction l’embellissement. Quant à l’auditorium pour lequel j’avais souhaité un allègement des aménagements techniques il a été maintenu comme indiqué dans le cahier des charges avec une enveloppe supplémentaire votée dans un précédent conseil municipal de la majorité actuelle. Quant à la concertation à laquelle vous faites allusion, les associations ont été intégrées dans la phase de réalisation du préprogramme grâce a des questionnaires, des réunions thématique par quartier, des réunions publiques (4) 13 assemblées générales avec les associations et deux comptes rendu dans la salle du conseil municipal. Les riverains ont demandé une rencontre en Mairie. Je les ais reçu avec Paul Planque à reprises. Un comité de pilotage s’est constitué et il s’est réunion 3 fois (sans doute insuffisant). Nous avons visité avec des responsables associatifs qui avaient souhaité des équipements plus au moins similaires afin de voir comment ça fonctionne ailleurs, la MDA de Camp, de Aulnay Sous Bois, de Saint-Denis et de Clichy ainsi que le pôle musical d’Orgement à Epinays sur Seine.
    En revanche Mr associatif il est vrais que dans l’ancienne majorité le Maire n’étais pas spécialement favorable à la création d’un outil démocratique de gestion quant à la gouvernance (le Conseil local de la vie associative n’a pas vu le jour et ne verra sans doute pas le jour maintenant). A mon retour de congé je me ferais un plaisir de vous communiquer la grille précise du compte financier liée à cette opération. Je peux vous garantir en revanche que ce travail n’a pas été simple et que l’exploitation politicienne de ce projet n’a fait que polluer une concertation certes insuffisante mais vous pouvez constater que le résultat est conforme à la commande politique. Les associations de combattants ont jugé qu’ils avaient un local pour eux et qu’ils n’étaient pas spécialement concernés par ce projet.

  3. Mr krimat que dire des équipes municipales qui valident des projets aux coûts exorbitants sans pour autant que de tels équipements soient nécessaires ou du moins indispensables a ce prix. La culture oui mais dans le cas de la maison des associations audonienne il ne s’agissait pas de culture mais de dépenses irraisonnableq pour vous satisfaire en autres au frais du contribuable

  4. @ Marresecettepolitiquela, Votre avis est tout a fait recevable, tout peut se discuter au même titre que les indemnités d’un élu ou tout autres projets couteux encore que, faut – il relativiser !! Quand on construit on construit pour plusieurs générations. Cet équipement très cher, ouii , il été payé , les associations ne le mérite pas au nom de la démocratie et du confort citoyen ? je sais pas, @ Marresecettepolitiquela 🙂 dites-moi en quoi en dehors des couts critiquables cet outil est une gêne ? la nouvelle majorité veut en faire un centre administratif cela ne vas t- il pas à contre sens de l’esprit citoyen ? savez – vous combien coute une nouvelle transformation ? la démocratie culturelle longtemps critiquée souvent relégué à un traitement marginal parce que l’ expression du mouvement artistique issus du tissus associatif n est pas pris au sérieux par les professionnels de la Culture et n’avait pas accès par conséquent aux équipements municipaux (c’ étais le cas avec l espace 1789 ou l’ auditorium de la médiathèque).

  5. Au nom de la democratie et des citoyens il aurait été bien plus judicieux et economique d’entretenir ou de renover les salles municipales deja existantes dédiées aux audoniens et aux associations
    elles ont été laissées à l’abandon , certaines ont dû etre fermées
    Quand on construit c’est bien mais si on est pas en capacité d’entretenir l’existant qui le merite
    (Centres de vacance, patinoire salle de restauration ddu chateau idem) hé bien oui la maison des associations etait une folie financiere

  6. à Annie,

    Le plus tragique et condamnable dans la gestion JR/MB est le fait que le service public local ait été meurtri,
    – soit pas des mesures démagogiques en RH,
    – soit par un manque de gestion positive (embauche sans professionnalisme, absence de travail transversal, refus de toute démocratie, autisme avec les syndicats du privé et du public, les usagers et les citoyens).

    Autrement dit, JR doit abandonner son siège de conseiller municipal, à deux titres :
    – le premier, pour son bilan désastreux,
    – le second, parce qu’elle est le meilleur argument de WD en séance.

    La gauche citoyenne et environnementale mérite mieux.

  7. Mr Krimat doit être reconnu pour ses efforts sans relâche pour faire vivre l’art, la culture et l’échange depuis des décennies a St Ouen. Oui, ces éléments sont importants meme s’ils ne semblent pas pouvoir être facilement monnayes, malheureusement, nous vivons aujourd’hui dans un monde ou tout ce qui compte, c’est l’argent, la rentabilité mesurable en euro soyeux et silencieux.
    La degradation de l’esprit de la jeunesse est bien du a la détérioration des budgets alloues a l’etre humain, a développement humain dans bien des villes. Nous n’avons pas les Alpes Maritimes a admirer, nous n’avons pas une foret dans laquelle jouer, nous n’avons pas une plage sur laquelle se bronzer ou jouer au volley ball, nous avons des centre culturels et des organisations qui participent au développement intellectuel, émotionnel, social (ce qui semble manquer a bien des gens aujourd’hui, on se tape, vole, trompe, triche et tue meme pour bien des raisons qui finalement n’en valent jamais la peine. Le tout pour l’argent veut diminuer les dépenses et augmenter les recettes a St Ouen, ok, nous avons besoin de cet argent, mais que le flot qui maintient hors de l’eau bien des gens… nous avons grandi dans cette ville vraiment pauvre finalement qui était riche humainement et perd son humanité chaque jour. Le peuple est humain tant qu’il respire l’air, mange la nourriture et utilisent son cerveau de facon humaine, lorsqu’on le transforme ne machine a faire de l’argent ou a le repérer… ça donne St Ouen aujourd’hui et une bien grande partie du monde. Resultat: des morts, des malades, des decus et une fin sans pitié.

  8. L’Humanité quotidienne donne la parole à ARNO ce vendredi pour un beau dialogue avec l’artiste, avec un petit entrefilet acide envers le maire UDI.

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