80 réflexions sur « L’encre contre le sang, la République contre le fanatisme ! »

  1. Depuis ce jeudi matin, la façade de notre local présente la Une de la presse nationale du jour.

    A midi, nous avons fermé l’accueil et tenu une minute de silence sur le trottoir.

  2. Parti de Saint-Ouen très tôt hier matin, arrivé hier en début d’après midi à l’aéroport de Sofia en Bulgarie, c’est un client qui m’a appris au téléphone l’horreur qui venait de se dérouler à Paris.

    Ce n’est qu’en arrivant à l’hôtel que j’ai réalisé l’étendue de l’horreur ; d’abord à la réception où je me suis étonné du gentil mot du soutien pour mon Pays face au drame, ensuite dans ma chambre d’hôtel quand je me suis connecté à Internet.

    J’ai pleuré hier quand j’ai vu la vidéo d’Ahmed, policier Français, abattu de sang froid alors qu’il implorait la piété de ces crétins barbus qui l’ont achevé de sang froid d’une rafale de Kalachnikov dans la tête … J’ai imaginé, comme vous, l’horreur dans la salle de rédaction de Charlie Hebdo.

    J’ai pleuré, comme j’ai pleuré en 2014 le décès d’un ami proche, j’ai pleuré comme quand on perd un membre de sa famille. Nous avons étés nombreux à pleurer … Même s’ils nous avaient parfois agacés, même si certains d’entre-nous les avaient détestés, comme on peut d’ailleurs détester un membre de sa famille, nous avons été nombreux à pleurer car ils étaient de notre famille, depuis tant d’années et qu’ils sont partis brutalement nous laissant orphelins.

    A nous de nous montrer dignes, à la hauteur de ce qu’ils nous ont transmis et dont nous ne mesurons peut être pas encore toute la portée.

    Le soutien dont témoigne le monde entier à l’égard de la France doit nous réchauffer le coeur. Le support qu’apporte la presse française, unie à Google … pour que demain Charlie Hebdo paraisse doit nous rassurer sur le fait que nous ne céderons pas à la terreur.

    En 2015, ‪#‎JesuisCharlie‬ et malgré l’horreur, je vous souhaite, je nous souhaite … une bonne année 2015, unis dans la Fraternité républicaine de notre Nation.

    A Saint-Ouen, montrons capables de surmonter cette épreuve et relevons les défis qui nous attendent, en nous montrant à la hauteur de ceux qui nous ont quittés et qui nous manquent déjà.

    Olivier Decrock

    PRG Saint-Ouen

  3. J’ai toujours en mémoire un article (2 pages centrales) d’Antonio Fischetti paru, il y a plusieurs années, dans Charlie-Hebdo sur les conséquences de l’exploitation de l’or noir dans le delta du Niger par les compagnies pétrolières.

    Avec des torchères qui brûlent nuits et jours, car les compagnies disent que c’est trop coûteux de récupérer le gaz. Ceci a des répercussions sur la vie des populations locales.

    http://www.afrik.com/article17727.html
    De l’encre contre le sang versé par un modèle de société fanatique, que promeut la République ou ses représentants, voire ses citoyens.
    Bush père, n’a t il pas déclaré, il y un 1/4 de siècle, “Notre mode de vie n’est pas négociable”.

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    France Culture, ce jour.
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    Les lois sur la liberté de la presse

    08.01.2015 – 09:06

    En raison de l’attentat à Charlie Hebdo et de la Journée spéciale « Parler contre la terreur », nous vous proposons ce jeudi une émission consacrée aux lois sur la liberté de la presse

    Invité(s) :
    – Jacqueline Lalouette, professeur émérite à l’université Paris XIII
    – Christian Delporte, historien des médias, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Versailles-Saint Quentin, Directeur de l’Institut d’études culturelles (IEC) et du Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines (CHCSC)
    – Quentin Deluermoz, maître de conférences en histoire à l’Université Paris 13/Nord (CRESC), spécialiste de l’histoire sociale et culturelle des ordres et des désordres au XIXe siècle, à travers notamment deux chantiers : les relations police-société dans les grandes capitales occidentales et coloniales d’une part ; le moment communard en 1871 de l’autre (expérience, administration, rapport à la violence)
    – Jean-Yves Mollier, historien à l’Université de St Quentin en Yvelines et spécialiste de l’histoire de l’édition

    http://www.franceculture.fr/emission-la-fabrique-de-l-histoire-les-lois-sur-la-liberte-de-la-presse-2015-01-08

    .
    France Culture toujours ce jour, 2 compilations de 5 émissions en 2002 avec Georges Wolinsky et Cabu.

    De l’humanisme en barre. Très touchant.
    Chacun raconte son enfance, son adolescence, sa vie d’adulte et de lien avec Charlie-Heddo.

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    Parler contre la terreur

    Jeudi 8 janvier, France Culture dédie et consacre son antenne à l’attentat terroriste contre Charlie Hebdo.

    16 heures d’antenne, dès 6h du matin, avec la diffusion notamment de trois documents exceptionnels – 5 heures d’ « A Voix nue » avec Cabu et Wolinski, ainsi qu’un documentaire consacré à Charlie Hebdo réalisé en 2002 à l’occasion du dixième anniversaire du journal.

    http://www.franceculture.fr/emission-parler-contre-la-terreur

  4. Il faut expliquer à ceux pour qui ce n’est pas très clair que le travail effectué par ces humoristes leur a permis de l'”ouvrir” dans les conseils municipaux et de remettre en cause les puissants qui oublient pourquoi ils sont là, et ce qu’on soit de droite ou de gauche.

    La liberté de la presse, la liberté d’expression ce sont surtout un outil pratique pour tous et surtout pour ceux qui souhaitent s’investir das la chose publique.

    Personnellement je ne fais pas de politique ni n’achète Charlie Hebdo mais je trouve que l’on ne peut pas profiter du travail des autres sans un minimum de compassion et de reconnaissance quand il leur arrive quelque chose.

    merci Charlie Hebdo, malgré tous vos travers et accointances, d’avoir contribué à ce qu’on puisse parler un peu plus librement dans ce pays. Devant certains murs il fallait y aller à la hache vous l’avez fait jusqu’à en mourir.

    Il reste quelque chose de sûr ce soir: les dédaigneux et les violents sont les mêmes dans le 93 ou Place des Vosges. L’arrogance est une question de nombril pas fini, en aucun cas de culture. Embrassons nos gosses, ne les fatiguons pas, elle est là la solution.

    Et que ceux qui croient pouvoir tirer quelque chose à leur avantage de tout cela se trompent. On perdra tous, qu’ils le sachent. A défaut de le ressentir.

    -“Morts aux cons”
    – “Vaste programme” répondit Charles de Gaulle.
    L’intelligence sans humour, sans émotion ne vaut rien, Charles le savait, Charlie aussi.

    Charlie Hebdo, par ses fines provocations habillées de lourdingue, a aussi fait grandir la France. Un peu dur à écrire mais leur irrévérence à largement participé à la mise en place des contrepouvoirs qui garantissent une démocratie.

    Pensons à Molière.

    Prenons de la hauteur.

    Moins qu’eux.

  5. Que tous les maires et premiers responsables de collectivités et d’équipements culturels prennent un abonnement à Charlie… car c’est la nécessaire prochaine étape… bien loin des larmes de crocodile de ces élus politiques qui réduisent les aides à la presse, et favorisent la pensée unique.

  6. Deux départs de St-Ouen pour la manif de dimanche!
    -13H45 à la Mairie avec Charlie St-Ouen

    -14H au métro Garibaldi avec le PS

    Tout le monde se retrouvera peut-être dans la même rame de métro aux cris d’ “unité d’action!”

  7. Tout à fait d’accord avec Taquet et que tous ceux qui souhaitent défendre la Liberté d’expression et les valeurs de notre République prennent un abonnement .
    Peu importe la durée de celui ci , Charlie a besoin de nous tous .

  8. @Michel 6
    Cher lecteurs, cher Michel, l’unité nationale est prolongée sur l’unité locale, il n’y a qu’un départ citoyen de Saint-Souen :
    – RDV à 13h45 de mairie de Saint-Ouen

    Comme communiqué sur notre Facebook :

    “Chers amis.
    Nous sommes tous sous le choc après les actes de terrorismes abominables perpétrés au siège de Charlie Hebdo; à Montrouge et au magasin Casher de Vincennes. Ces assassins se sont attaqués à la liberté, au socle des valeurs de notre pays, à ceux qui auraient pu être nos proches, nos amis, nos voisins.
    Retrouvons-nous tous ensemble devant la mairie de Saint-Ouen à 13h45 avec tous les défenseurs de ce droit inaliénable qu’est la liberté pour un départ commun vers la marche silencieuse républicaine.
    Merci de faire suivre ce message à tous les audoniens.
    A demain.
    Karim Bouamrane”

    Donc rendez-vous ensemble !

    https://www.facebook.com/socialistes.saintouen

    • Cher Mr Bouamrane, cher Secrétaire de la section socialiste, cher candidat,

      Nous apprécions ici à sa juste valeur votre appel a l’union locale dans ce moment tragique et historique pour notre République.

      Nous mesurons d’autant mieux cette intervention que vous vous exprimez sur ce blog citoyen contre lequel vous avez récemment porté plainte en indiquant de vive voix à son animateur qu’il était raciste.

      À demain donc…

  9. Je rectifie mon post 6!
    Le PS appelle aussi à la Mairie à 13H45 demain dimanche.

    ça sera moins aléatoire pour “l’unité d’action”!

  10. post 6, 8 et 10

    Rien à foutre de savoir qui appelle sur le local!!

    Il s’agit d’un appel national!!!!

    Et c’est avant tout en tant que citoyen que chacun d’entre nous se déplacera pour rendre hommage aux victimes!!!

    Je tiens à saluer le courage de Monsieur Lassana Bathily, vendeur à l’hypermarché qui a sauvé la vie aux autres otages : il mérite la légion d’honneur!!!

    Ce sont les familles des victimes et de lui dont je voudrai parler et entendre et non ces politiques “à la con” qui se la ramènent toujours et dans n’importe quelles circonstances!!!

    saly

  11. A Socialistes de Saint-Ouen-officiel post 8

    Vous prononcez ou écrivez Liberté.

    F Hollande dit liberté d’expression.

    Je n’oublie que le PS avec l’UMP a fait un très gros bras d’honneur au référendum du 29 mai 2005 sur le TCE.

    Et que demain, vous signerez les accords de libre échange USA-EU (TAFTA et compagnie) sans demander l’expression des français.

    Je ne marcherai pas demain dimanche dans la récupération.

  12. Michel,
    J’ai espoir que l ‘unite d’action se situe au delà de cette journée nationale.
    Un constat de la situation sociale de notre pays et des mesures concrètes s’imposent.
    Il n’y a pas que les spécialistes dans les médias qui doivent être entendus. Les citoyens français, les audoniens ont des choses à dire.

    Retrouvons nous ensemble, donc, kb, en compagnie de notre député pour débattre et faire remonter nos attentes et propositions au gouvernement.
    Des moyens supplémentaires pour les services secrets sont nécessaires, mais pas seulement. Ces drames permettent de montrer que certaines institutions républicaines connaissent de véritables carences.
    Des moyens aussi, pour l’Ecole qui a un rôle primordial à jouer, la police nationale et municipale, le milieu carcéral, la Dass, les communes.
    Pour dire stop à la division dans notre société, aux différentes formes de ségrégation : raciale, urbaine, scolaire; il faut apporter les réponses qui se doivent aux grands oubliés!!
    Il faut aussi pouvoir crever les abcès et parler des sujets taboos, responsables des clivages de notre société. Des débats politiques qui reprennent les grands problèmes societaux et internationaux que nous subissons , sont nécessaires. Sujets qu il faudra aborder de manière pédagogique et sans langue de bois!
    saly

  13. Je tiens à présenter mes excuses à Saly si d’avoir donné des infos locales peuvent la mettre dans une telle rage.
    J’avoue ne pas comprendre en quoi la citoyenne ne peut pas entendre des forces politiques locales relayer “un appel national”?
    Voudrait-elle faire taire l’expression locale sous le joug de la pression nationale? ça ne se semblait pas être sa position jusqu’à maintenant.

  14. JYM, post 12, se mettre hors de la réprobation très large contre la double menace fasciste islamiste et identitaire ne me paraît pas être la façon la plus adéquate de lutter contre le TAFTA.
    Ceci dit l’avenir proche me prouvera peut-être mes torts?

  15. Entretien de Luz, dessinateur de Charlie-Hebdo dans les Inrocks

    “Vous êtes devenus les étendards de l’unité nationale.

    Cet unanimisme est utile à Hollande pour ressouder la nation. Il est utile à Marine Le Pen pour demander la peine de mort. Le symbolisme au sens large, tout le monde peut en faire n’importe quoi.”

    “Je n’étais pas à la manifestation spontanée du 7 janvier. Des gens ont chanté la Marseillaise. On parle de la mémoire de Charb, Tignous, Cabus, Honoré, Wolinski : ils auraient conchié ce genre d’attitude. Les gens s’expriment comme ils veulent mais il ne faut pas que la République ressemble à une pleureuse de la Corée du Nord. Ce serait dommage.”

    “Nous allons sortir Charlie. Je vais me forcer. Je vais penser aux copains morts, mais qui ne sont pas tombés pour la France ! Aujourd’hui, on a l’impression que Charlie est tombé pour la liberté d’expression. Nos copains sont juste morts. Nos copains qu’on aimait et dont on admirait tellement le talent.”

    http://www.lesinrocks.com/2015/01/10/actualite/luz-tout-le-monde-nous-regarde-est-devenu-des-symboles-11545315/

  16. Saly-Espoir, post 14, qu’est-ce qui vous empêche de lancer ce lieu de rencontre et de débats?Avec une fréquence mensuelle ou quinzomadaire.
    Je suis sûr que la nouvelle équipe municipale ne vous refuserez pas une salle pour mener à bien cette initiative.
    Au début des années 60, lorsque les lycéens audoniens devaient se compter sur les doigts des deux mains, le père de l’ancien maire-adjoint du MRC, Monsieur Perego animait un ciné club salle de l’Eveil(salle Barbara actuelle). Combien de jeunes audoniens, de futurs citoyens y ont exprimé, en public, leurs idées pour la 1ere fois?
    A mon avis, pour reprendre une de nos discussions, ça serait bien plus profitable que tous les cours de soutien.
    Je propose dans votre futur cycle de débats “Islam et islamisme”, “citoyenneté, partis politiques et démocratie représentative”…
    Dans ce ciné-club, j’ai été marqué pour la vie par la remarque féministe avant la lettre de l’amie de monsieur Pérégo(un érudit parlant une dizaine de langues)lors du film soviétique primé à Cannes “le temps des cigognes” sur “le repos du guerrier”…

  17. post 16

    Ce n’est pas relayer l’info qui pose problème!! C’est la manière dont vous le faites post 6 pour ajouter ensuite post 10 le ps aussi appelle aussi!!
    Pourquoi vouloir toujours faire de la récup politique sur tout?
    On n’avait pas besoin d’une invit du ps ou du fdg!!
    Rassemblement à la mairie de tous les audoniens qui le souhaitent à 13h45….. aurait suffit, selon moi; pour que tout le monde s’y retrouve!!!!

  18. Blog de Yanis Youlountas
    membre du comité de rédaction de Siné Mensuel
    écrivain et réalisateur, ami de Tignous

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    QUOI ? VOUS AVEZ DIT UNION NATIONALE ?

    NON, JE N’IRAI PAS MANIFESTER
    AVEC LE PS ET L’UMP

    NI AVEC MERKEL, JUNKER, RAJOY, SAMARAS, CAMERON, DUSK, ORBAN, NETANYAOU !
    (ABSENTS EXCUSÉS : THATCHER, STALINE, FRANCO, PAPADOPOULOS, REAGAN, PINOCHET, HITLER, CÉSAR, LOUIS XIV, PIE XII, POL-POT, HIRO-HITO, NAPOLÉON)

    OUI,
    Bien sûr,
    J’emmerde les intégristes de tous bords,
    Et j’emmerde aussi les pseudo-remparts fachos qui ne valent pas mieux,

    MAIS,
    J’emmerde AUSSI les Sarkollande et Valsuppé qui ont tué Rémi Fraisse et plusieurs de mes sœurs et frères anonymes de toutes les couleurs ; qui raflent les Roms et détruisent leurs maisons de fortunes et leurs affaires personnelles ; ces tyrans en cravates et limousines qui se servent cette semaine de la mort de mes confrères de Charlie pour justifier leurs lois sécuritaires, inégalitaires, destructrices et répressives au service du capitalisme débridé ;

    ces clones du PASOK et de Nea Demokratia qui ont mis à genoux des millions de personnes martyrisées en Grèce et qui provoquent avec leurs copains du PSOE et du PP l’expulsion et le suicide de milliers de familles désemparées en Espagne…

    Alors, NON !
    NON, C’EST NON !

    Même à la mémoire de mon ami Tignous, je ne manifeste pas avec ces gens-là, qui sont tous, en réalité, derrière les mots, des ennemis de la liberté et de l’égalité et qui sont également des intégristes assassins…
    Des intégristes du Dieu Argent.

    NON !

    JE NE MANIFESTE PAS AVEC LE PS ET L’UMP !

    http://youlountas.net/

  19. Aujourd hui comme il y a long temps, je ne suis pas Charlie, je suis laïcité.

    Mais le grand Duduche, c est une partie de mes fondements.

    Les curés manifestaient contre le mariage gay. Le C du culte musulman déposait plainte contre Charlie portant la liberté via les caricatures…

  20. POST 19 michel,

    Vous ne semblez pas comprendre!!!
    Je ne demande pas à BL de venir nous parler de son bilan et de son action de député, venir jouer le sociologue ou le politologue!!

    J’estime que cette marche nationale était une journée de deuil et il n’était pas question de parler politique : c’est le sursaut de citoyens avant tout!!

    Vous parliez d’unité d’actions : les actes, je et nous les attendons maintenant!!!

    Il ne faut pas (cette fois-ci!)que nous en restions aux débats stériles de spécialistes, entendus lors des drames précédents!

    Des débats qui se contentaient d’analyser la situation dramatique et de faire le constat des dysfonctionnements de notre société!!

    La situation a t-elle évoluée depuis le dernier événement dramatique?

    La situation des jeunes de banlieues,de nos quartiers, le vivre ensemble, le décrochage scolaire se sont-ils améliorés? A t-on mis fin aux risques de recrutement sur internet, les détenus sont ils mieux suivis pendant et après leur incarcération…?

    Nous faisons des constats et ne cessons de dénoncer certains dysfonctionnements depuis des années.

    Des moyens, il en faut et je le répète dans toutes les institutions républicaines qui doivent former, accompagner, rééduquer les citoyens de demain et certains adultes d’aujourd’hui (accompagner les familles)!

    Je demande donc à karim (qui souhaitait que l’on se retrouve ensemble)un rendez-vous avec notre porte -parole du gouvernement; à st-ouen pour discuter ensemble de nos attentes, nos besoins sur le local et le national!!

    Les responsables politiques que nous avons élus , ont un rôle important à jouer : l’unité nationale ne pourra se faire que si on lutte contre toutes formes de ségrégation!!

    Je veux que l’on parle de l’Ecole (de vrais moyens pour le décrochage scolaire) mais aussi des programmes : on doit pouvoir y parler de l’histoire des religions, des civilisations, des problèmes d’actualité : il faut pouvoir libérer la parole des jeunes pour les éclairer et lutter contre leurs préjugés, des moyens pour la formation des jeunes, de meilleures conditions d’incarcération, des moyens pour ces enfants de la DASS lâchés à 18 ans sans accompagnement, un vrai apprentissage du culte et du respect de l’autre au sein de toutes les institutions religieuses!!!
    Parler dans les collèges et lycées de toutes les conduites à risque!
    Parler de nos quartiers laissés en stand-bye!!!

    Il y a urgence car le drame que nous avons connu prend sa source dans tous ces maux de la société!!

  21. Espoir, c’est vous qui ne comprenez rien!
    1)”unité d’action” était une référence ironique aux 9 et 12 février 1934!
    2)Je me fous de BL ou de Tartempion. Je vous invite, vous, Saly, à animer un lieu de rencontre entre audoniens: jeunes, citoyens… pour débattre. Il ne faudra plus vous prononcer contre Keita, contre EELV, contre le PS, contre JR mais pour vos idées. Je vous le propose à vous car vous semblez intéressée et que je suis sûr que Lias ou William ne pourra pas vous refuser une salle pour animer ces rencontres.
    je vois bien “les rencontres d’Arago” ou “les rencontres de St-Ouen”…

  22. il n’y en a plus que pour la question (sic) religieuse.

    quid des gens qui vivent ensemble l’instant présent avec le meilleur des origines de l’autre? ce que tout le monde cherche existe déjà dans le 93.

  23. mr fainzang toujours une pense pour ma ville et le red si je passe je viens te voir bonjour
    a st ouen et au habitue du forum des fois pas d accord mais sans arrière pense il y a des jours
    ou le vivre ensemble est important surtout en se moment

  24. michel,
    1) je ne l’avais pas saisie car je n’ai pas vos références
    2) D’accord avec vous pour animer des débats à st-ouen et aborder les problématiques locales propres à notre Ville et je n’ai, effectivement, pas besoin de suivre des personnes dont je ne cautionne pas la manière de faire de la politique!!
    Lorsque je me suis opposée à ces personnes ce n’est pas toujours contre leurs idées (car j’en ai partagé certaines) mais plutôt contre leur attitude en tant que responsable politique.

    J’en reviens à ma proposition de rencontre avec celui qui n’est pas tartempion mais représentant politique au national , une proposition de rencontre différente de celle que vous proposez car il s’agit avant tout de réagir suite aux évènements dramatiques que nous avons connus pour obtenir des réponses concrètes sur le national qui devront avoir des répercussions sur le local!!!

  25. Sur la réservation de salle:

    Je crois que pour réserver une salle, chacun d’entre nous doit adresser un courrier au Maire!!
    Pourquoi aurai-je droit à un régime de faveur?

    Nous ne sommes plus sous JR:
    Sous son règne, j’ai du demander, une seule fois, la salle mananga pour organiser un anniversaire un dimanche après-midi. Le service relations publiques m’a répondu qu’il fallait un délai de trois mois pour que les demandes soient traitées et que celle-ci ne pouvait être attribuée le dimanche car occupée tous les dimanches par l’association “mosaik”!! J’y suis passée plusieurs fois le dimanche et elle n’était pas utilisée par celle-ci! Cette association avait même le privilège de conserver la clef….Ceci permet de comprendre pourquoi la municipalité refuse aux associations qui ont eu tous les droits pendant une longue période, de jouir de ces mêmes droits aujourd’hui et les octroyer à d’autres!!!

    Transparence dans les critères d’attribution à tous les niveaux et équité semblent être de rigueur pour wd et lias!!! C’est du moins ce que j’ai cru comprendre!!

    Je crois qu’effectivement, ils ne me la refuseraient peut-être pas car en deux mandats je n’ai jamais réservé de salle, c’est une possibilité qu’offre la municipalité, vous êtes surement dans le même cas que moi, nous avons donc doublement le droit d’en réclamer une, non?-:)

  26. à espoir,

    Les salles doivent tourner et ne pas être monopolisées à moins de proposer un service à temps plein.

    Il faut accepter la mutualisation mais demander la mise à niveau des salles.

    Pour le reste, quand c’est politique , il ne faut pas accepter de faux arguments… quant au refus exprimé par la municipalité.

  27. Je partage votre désir de glasnost pour l’attribution des salles comme pour les subventions des associations et la pratique des assocs subventionnées.

  28. HOMMAGE À CHARLIE HEBDO à L’ESPACE 89 hier soir avec la projection du film documentaire de Daniel Leconte “C’est dur d’être aimés par des cons” sur le procès qu’avait gagné Charlie Hebdo en 2007 pour la liberté d’expression suite à la publication des caricatures danoises. « Une réflexion sur l’Islam, sur la presse, sur l’état de l’opinion dans la société française mais aussi une tentative de réponse aux défis lancés par l’intégrisme à toutes les démocraties ». Un beau support pour débattre….Beaucoup d’échanges, de contradictions déjà dits, il y a 8 ans et nous avons une impression de recul quant à la place de la laïcité et la défense de nos valeurs républicaines malgré des lois, des circulaires qui ont tenté de donner un cadre à tous, pour tous. Il va falloir débattre en mettant toutes nos contradictions et points de vue sur la table, en restant dignes et respectueux.
    La proposition de Sally est donc un beau défi que nous devons relever.

  29. Réserver des salles pour qoui faire ? Je ne vois pas pourquoi une ville doit donner une installation publique pour assouvir des passions et des hobbies d’ordre prive

    • @ Bernard P

      Utiliser des salles communales pour se réunir, et généralement pour des initiatives tournées vers un public plus large, c’est le b-a ba de la vie associative ici et ailleurs.

      Vous débarquez de la planète Mars ?

  30. Achetez Charlie – Siné Mensuel hors-série n°2

    Entre Charlie et nous, il y a des amitiés, des rencontres, des souvenirs. Des engueulades, aussi.

    Aujourd’hui, la seule réponse possible au chagrin et à la colère était de nous mettre au boulot.

    Toute l’équipe de Siné Mensuel a dessiné et écrit pour proposer ce hors-série : « Achetez Charlie ».
    Ce numéro spécial accompagnera la sortie de Charlie le mercredi 14 janvier.

    http://www.sinemensuel.com/communique/achetez-charlie-sine-mensuel-hors-serie-n2/

  31. il est depuis longtemps reconnu que si l’on souhaite transmettre des valeurs on ne peut passer par dessus le fait que les comportements s’apprennent par mimétisme dans une ambiance sereine et au long cours.

    c’est la pertinence du rapport blablamodèle/réalité vécue qui compte pour un gosse.

    ils sont pas débiles comme nous 🙂

  32. @ id stg

    Certes c’est le b-a ba. Mais cela doit être une initiative communale. Je ne vois pas au nom de qui et de qoui une association privée doit se servir au frais du contribuable d’une salle public. Cela me gêne un peu. A moins de me démonter l’intéret de ces initiative.

  33. dans salles communales il y a “commun/e” et un truc du genre “bien public”, et un autre du genre “peuple ”
    si si

    non non c’est pas des gros mots.

    commune
    Étymol. et Hist. 1. Ca 1138 cumune « ensemble du peuple » (Geoffrey Gaimar, Histoire des Anglais, éd. A. Bell, 1574); 2. 1155 comune « corps des bourgeois d’une ville (qui ont obtenu des franchises, souvent confirmées par une charte) » (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 9133), répertorié comme terme historique dep. Ac. 1835; 3. 1690 hist. angl. chambre des Communes (Fur.); 4. 1789 admin. (Décrets des 8 et 9 Octobre, art. 2 ds J.-B. Duvergier, Collection complète des Lois, Décrets… : Ces notables […] prêteront serment à la commune, entre les mains des officiers municipaux ou syndics); 1793 (Décret du 10 Brumaire an II ds J.-B. Duvergier, op. cit.); 5. a) désigne la municipalité de Paris pendant la Révolution 1790 (Décret du 9 avril ds J.-B. Duvergier, op. cit. : la commune de Paris sera tenue de fournir une soumission de capitalistes solvables et accrédités, qui s’engageront à faire les fonds dont elle aurait besoin pour acquitter ses premières obligations); spéc. désigne le mouvement insurrectionnel né dans la nuit du 9 au 10 août 1792 (10 août ds J.-B. Duvergier op. cit. : Décret relatif au compte à rendre par la commune de Paris, des évènemens qui se passent dans cette ville); 1792 (J. des débats, 14 août ds Frey); b) 1871 désigne le gouvernement révolutionnaire installé à Paris après l’insurrection du 18 mars, jusqu’au 27 mai [terme déjà employé le 31 octobre 1870 lors d’une réunion des officiers de la garde nationale, cf. G. de Molinari, Les Clubs rouges pendant le siège de Paris, Paris, 1871, p. 49; v. aussi p. 14] (La Commune, 20 mars d’apr. B. Noël, Dict. de la commune, Paris, 1971 : La Commune, c’est l’ordre). Du lat. vulg. communia « communauté de gens » plur. neutre substantivé de communis, v. commun (« communauté » est rendu en lat. class. par commune, neutre sing.) pris comme subst. fém. sing. au sens de « association jurée des bourgeois d’une ville »; d’abord formée dans une situation exceptionnelle, révolutionnaire (xies. ds Nierm.) puis « l’association jurée urbaine devenue institutionnelle » et « la communauté des habitants d’une ville de commune » (1126-27, ibid.) et le « territoire d’une ville de commune » (1136, ibid.); forme commune p. infl. du fém. de commun* (formes palatalisées de type comugne aux xiiieet xives. ds Gdf. Compl. et T.-L.). L’expr. Chambre des Communes (3) est la trad. de l’angl. House of Commons (1621 ds NED) désignant la chambre basse du Parlement anglais, Commons, plur. de common « commune » issu du fr. commune (sens 1), désignant d’abord le peuple p. oppos. à la noblesse, puis l’ensemble des représentants de celui-ci dans le Parlement anglais (ca 1415 ds NED).
    http://www.cnrtl.fr/etymologie/commune//1

    et

    public
    Étymol. et Hist. 1. a) α) 1238 « qui concerne le peuple dans son ensemble, la collectivité » (doc. ds Tailliar, Rec. d’actes en lang. rom. wall., p. 101: paix et utilité publique); β) 1362 bien publique (Miracles de Nostre Dame par personnages, XX, 6, éd. G. Paris et U. Robert, t. 3, p. 189); 1443 bien publicq (doc. ds Coutumes de Lille, p. 203 ds T.-L.); b) 1585 charges et fonctions publiques (N. Du Fail, Contes et discours d’Eutrapel ds Æuvres, éd. J. Assézat, t. 1, p. 239); 2. 1330 « qui est connu de tous » (Girart de Roussillon, éd. E. B. Ham, 5314: la renummee populaire et publique); 3. a) α) 1390 « qui exerce une activité en faveur de tous (d’une personne) » (doc. ds Gdf. Compl.: notaire publique); β) 1539-49 femme publicque « prostituée » (doc. ds Gdf. Compl., s. v. marche2); 1771 fille publique (Trév.); b) α) 1538 « qui est commun, à l’usage de tous » (Est., s.v. publicus); β) 1538 place publicque (ibid.); 4. a) 1549 personne publique « personne revêtue d’une partie de l’autorité publique, qui exerce quelque magistrature » (Est., s.v. personne); b) 1690 homme public (Fur.). Empr. au lat.publicus « qui concerne le peuple ou l’État; d’un usage public; commun à tous », adj. corr. au subst. populus, mais sans rapport étymol. (V. Ern.-Meillet, p. 522), v. peuple. La forme masc. public est tirée de publique en usage, pour les 2 genres, jusqu’au xviies.

    et

    peuple
    Étymol. et Hist. 1. a) 842 poblo «ensemble d’hommes qui habitent un même pays et ont en général des institutions communes; ensemble des sujets vis-à-vis de souverains» (Serments de Strasbourg ds Henry Chrestomathie, p.1); b) fin xes. pople «population (d’un endroit)» (Passion, éd. D’Arco Silvio Avalle, 40); c) ca 1135 pueple «l’humanité» (Couronnement de Louis, éd. Y. G. Lepage, réd. AB, 741); d) ca 1225 (Gautier De Coinci, II Ch 9, 3134, éd. V. F. Koenig, t.3, p.426; Li grans pueples et li menus); e) 1679 «ensemble (d’animaux)» (La Fontaine, Fables, livre IX, 19, éd. H. Regnier, t.2, p.451); 2. av. 1654 adj. «populaire» (Guez De Balzac, Diss., IX, t.2, p.491 cité ds Brunot t.3, p.166). Du lat. populus «peuple, ensemble des habitants d’un État constitué ou d’une ville», «ensemble des citoyens [s’opposant au Sénat et à la Plèbe]», et p. ext. «les gens, le monde» et «le public».

    http://www.cnrtl.fr/etymologie/

  34. Reportage de Reporterre

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    “L’enfance misérable des frères Kouachi”
    Eloïse Lebourg (Reporterre)
    jeudi 15 janvier 2015

    “Quelle était l’enfance de Chérif et Saïd Kouachi, les deux hommes qui ont assassiné les journalistes et les policiers à Charlie Hebdo ? Une enfance misérable, de père absent et de mère prostituée, dans un immeuble populaire du 19e arrondissement de Paris. Evelyne les a connus, elle témoigne. Un document exclusif de Reporterre”

    http://www.reporterre.net/L-enfance-miserable-des-freres

  35. Un article d’Olivier Cyran publié le 5 décembre 2013 dans Article 11.

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    Il y a travaillé de 1992 à 2001, avant de claquer la porte, échaudé par « la conduite despotique et l’affairisme ascensionnel » d’un certain Philippe Val.
    Depuis, Olivier Cyran observe de loin, hors les murs, l’évolution de Charlie Hebdo et sa grandissante obsession pour l’islam.
    Il revient sur cette longue dérive à l’occasion d’une tribune récemment publiée dans Le Monde, signée Charb et Fabrice Nicolino.

    http://www.article11.info/?Charlie-Hebdo-pas-raciste-Si-vous

  36. http://pierresabourin.free.fr/vizir/somm.htm

    pourquoi la psychanalyse est à la ramasse:

    Comment présenter Ferenczi? Comment désintriquer ses relations personnelles à Freud pendant vingt-cinq ans, ses problèmes sentimentaux conflictuels et ses recherches passionnées ? Comment faire le point entre ses prises de position engagées, qui bouleversent la psychiatrie hongroise de son temps, et ses découvertes en psychanalyse qui, encore aujourd’hui, le placent en position de précurseur incontestable ?
    Une seule solution, grâce aux matériaux inédits dont nous disposons : découvrir les aspects insolites de son œuvre, retrouver après les avoir oubliés les ressorts subjectifs de certaines de ses positions polémiques, renouer ensemble mythe et fantasme, logique et biologique, l’insu de sa quête névrotique et le non-dit de son désir, le texte même de sa dépendance à l’inconscient et de sa fidélité aux exigences scientifiques.

    Ferenczi Sándor, comme il signe lui-même, à la hongroise n’est en effet ni une doublure de Freud, ni un dissident, mais de 1908 à 1933 — année de sa mort — il devient le correspondant permanent de Freud, l’exception parmi les élèves et les amis, l’enfant terrible parmi les sauvages de la horde des frères, pour être désigné, un jour, en 1929, comme le ” grand Vizir secret ” d’un Freud, Sultan de sa propre cause.

    Dès avant cette rencontre fulgurante avec Freud, qui va transformer sa vie, Ferenczi était déjà engagé dans une lutte contre l’ordre établi médico-psychiatrique de son pays. Sa défense publique des homosexuels, son insistance à mettre en place une nouvelle psychologie de l’amour, son étude de la pathologie du milieu médical, anticipent précisément ses recherches psychanalytiques et font de lui, dès cette époque, un chef de file de la contestation par rapport aux pédanteries à la mode.

    D’autre part, l’élaboration intérieure de son enfance, sa curiosité et son expérience de neurologie classique bouleversée par les théories évolutionnistes et les principes de la méthode expérimentale, expliquent, en partie du moins, l’incroyable maturité de ce jeune psychiatre de trente-cinq ans, qui part enfin à Vienne rencontrer l’auteur de ” La Science des rêves “. Certes, la première lecture qu’il fit de ce livre ne fut pas la bonne, mais ce contretemps est pour lui un objet d’auto-analyse qu’il exposera en détails. Il publiait déjà sur des sujets comme le spiritisme, l’hypnose, la paranoïa…

    L’élève admiratif et scrupuleux qu’il cherche à être sera très vite adopté par Freud, comme un ami, sinon comme un intime, en tous cas aussitôt reconnu comme un maître en puissance ; maître de la pratique de l’analyse, empirique avant d’être spéculatif, chercheur de stratégies efficaces, m2Cltre aussi dans l’art subtil de rester solidaire et prosélyte d’une pensée en révolution permanente. Trop jeune, il né sera jamais cet ” autre moi-même “, comme Fliess l’avait été ; trop proche de Freud, il ne sera pas, comme Jung, ce président indispensable au mouvement dans ces années fébriles d’avant-guerre, quand Freud cherchait à conquérir des terres nouvelles : la psychiatrie internationale et l’univers des gentils.

    Pour l’amour de Freud, Ferenczi sera le maître d’œuvre de l’Association Internationale, en 1910, son ” paladin “, dans cette grande saga politiquement si délicate et psychanalytiquement si proche d’un gigantesque échec. Sa mort brutale, le 22 mai 1933, dans sa soixantième année, laissera la ” famille psychanalytique ” bien éclatée, quoiqu’il ait cherché jusqu’au bout à éviter la rupture entre Européens et Américains. Freud, quant à lui, craignant depuis longtemps sa propre disparition, et quelles que soient les discussions aigres-douces qu’ils aient eu ensemble, ne prévoyait que Ferenczi comme successeur à la tête du mouvement.

    Mais Ferenczi est mort le premier. Les difficultés entre les deux hommes n’ont pas encore été étudiées historiquement, par l’impossibilité d’accès aux documents ; mais pour comprendre le destin étrange de certains textes comme ” Confusion des langues ” et l’aventure de certains concepts, comme celui de ” trauma “, il faut nécessairement réévaluer les positions fluctuantes de Freud, et la sclérose du post-freudisme ; de même faut-il découvrir le deuxième titre de ” Thalassa ” : ” Catastrophes dans le développement du fonctionnement génital “, pour saisir l’axe fondamental de la double recherche de Ferenczi : clinique et spéculative.

    Présenter Ferenczi aujourd’hui, c’est donc prendre position, sinon prendre parti ; c’est s’interroger sur le sens des camouflages qui grèvent encore les textes d’origine de la psychanalyse, (niais enfin, les secrets ne sont plus ce qu’ils étaient). A défaut d’en connaître le contenu, on en connaît l’existence : telle lettre de Freud à son fils aîné se trouve consignée jusqu’en l’an — de grâce — 2032 ; une lettre à Breuer l’est aussi jusqu’en 2102. Est-ce seulement pour ménager les héritiers, comme le suggère avec humour Paul Roazen, dans sa lettre -à l’International Journal of Psychotherapy? Comment comprendre l’élimination complète d’un passage si important de la lettre Freud-Fliess du 22 décembre 1897 ? Là où curieusement, trois mois après sa fameuse trouvaille ” Je ne crois plus à ma neurotica “, voilà qu’à nouveau il y croit… Comment comprendre l’escamotage de cette portion de lettre, publiée en entier par Masson, quand on y lit que Freud y fait le lien entre l’origine de la psychose et la censure russe dite du caviardage, c’est-à-dire ” l’absence apparente de signification du délire ” ? Comment ne pas remarquer alors que ce sont ces problèmes-là, précisément, qui orchestrent le vrai malentendu entre Freud et Ferenczi ? Soit quelle dimension doctrinale doit-on concéder à la commotion psychique dans l’art de la cure ?

    Présenter Ferenczi, c’est donc différencier, sans nécessairement les opposer, deux espaces théoriques, comme Freud d’ailleurs a toujours su le faire, quand il le voulait. Schématiquement il y a :

    le trauma sexuel prépubertaire, incestueux souvent, agi entre les générations, quand un adulte, ” incestueur ” pourrait-on dire, passe à l’acte son sadisme et son insatisfaction sexuelle dans un contexte passionnel proche des positions perverses, psychopathiques ou folles ; ailleurs, sans que telle commotion soit réparable, C’est le langage du passionnel qui produit des doubles entraves précoces et des micro-traumas répétitifs et oubliés ;
    et d’autre part, il y a l’espace psychique du désir inconscient, œdipien et préœdipien d’un enfant, problématique du sujet de l’inconscient dans son rapport à la langue et au désir de l’adulte ; ici la préhistoire du sujet est créatrice d’images intériorisées : mère phallique ou père de la préhistoire individuelle, regroupées par Lacan sous le sigle logique du grand Autre.
    Ces deux espaces, le premier historique, le second structural, ne peuvent s’exclure l’un l’autre ; ils sont noués ensemble, comme le sont dans la topologie lacanienne, imaginaire, symbolique et réel, comme aussi dans la pensée de Konrad Lorenz sont noués ensemble l’inné et l’acquis.
    Ainsi, -présenter Ferenczi, c’est tenter de sortir du post-freudisme orthodoxe, c’est se dégager du puritanisme qui, comme l’écrit Michel Foucault, ” impose son triple décret d’interdiction, d’inexistence et de mutisme ” ; c’est enfin soutenir la nécessité d’un accès à des textes complets comme le seront son Journal clinique de l’année 1932, ” Poésie et vérité scientifique ” et la correspondance Freud-Ferenczi (en cours de traduction), supposant des lecteurs adultes capables de juger par eux-mêmes.

    En conclusion de ce passage de la lettre à Fliess, refoulée par Kriss, Anna Freud et Marie Bonaparte, Freud citait Goethe : ” Was hatt man dir, du armes kind getan ? ” (Qu’est-ce qu’on t’a fait, à toi, pauvre enfant?). Il voyait même là comme une nouvelle devise de la psychanalyse. Serait-ce ça l’insoutenable du discours de Freud ?… Toujours est-il que Ferenczi, le ” frère aîné sans reproches “, est devenu victime émissaire pour le mouvement analytique, fou de Freud pour Jones, tête de turc pour l’idéologie.

    Voilà qu’il se révèle aujourd’hui, bien au contraire, de plus en plus précurseur et pionnier. C’est démonstratif à la lecture de son Journal où, à la fois tendre et passionné pour la cause qu’il soutient, il reste lucide jusqu’au bout de son autocritique et lutte avec force contre la paranoïa de l’autorité qu’il stigmatise, entre autres, sur ce mode pathétique : ” Dieu est fou, le monde est dans le chaos! “. Ne serait-ce pas un écho à cette strophe du dernier poème du poète-soldat, Sándor Petöfi, mort au combat en 1849 ? :

    .

    ” Et s’il dit les événements
    Comme ils furent, fidèlement,

    Qui pourra croire

    Que cette histoire

    D’horreur est bien la nôtre, hélas

    On prétendra que ce sont là

    Les divagations sanglantes

    Nées d’une cervelle démente ”
    pourquoi la psy institutionnelle ne carbure pas à ça:

    http://www.cairn.info/article.php?ID_REVUE=COHE&ID_NUMPUBLIE=COHE_177&ID_ARTI
    CLE=COHE_177_0009

    Écrire sur Ernest Jones exige de mettre en œuvre toutes les ressources de la charité chrétienne. C’était un maître de la manipulation en coulisses et du machiavélisme bureaucratique ; on reste stupéfait par la façon dont il a su inventer des récits historiques, adoptés par la suite par toute une série de défenseurs crédules de l’Association psychanalytique internationale.
    Les scandales du début de la vie privée de Jones, avant son installation heureuse avec sa femme viennoise Katherine, lui prêtent, du moins à mes yeux, une sorte d’humanité, qu’on a tendance à oublier au milieu de ses tortueux triomphes dans sa recherche du pouvoir. Il a si bien déguisé par la suite l’activité qu’il a développée pour promouvoir la psychanalyse sous le régime nazi, même au prix de la collaboration, qu’elle n’est venue au grand jour que tout récemment. Bref, en ce qui concerne l’héritage qu’il nous laisse, il convient de disséquer chaque phrase historique qu’il ait jamais publiée pour son caractère partisan caché.
    Bien que la direction autoritaire de Jones sur la psychanalyse en Angleterre ait éloigné beaucoup de continentaux ou les ait incités à repartir une fois arrivés, il a été amené, on ne sait trop comment, à autoriser Michael Balint, en dépit du fait qu’il était l’exécuteur testamentaire littéraire de Ferenczi, à s’installer à Manchester. Par la suite, Balint a fait carrière à Londres, et il est devenu président de la Société britannique. Mais ce serait une erreur de penser que le Groupe indépendant, dont Balint était une figure éminente, ait gardé une grande influence là-bas. Car le kleinisme est devenu aussi important en Grande-Bretagne que le lacanisme en France ; et le soutien précoce de Jones à Melanie Klein s’est avéré décisif dans l’histoire de la psychanalyse en Angleterre. L’aversion intense de Freud pour ce que représentait Klein était très généralement ignorée en Angleterre.
    La correspondance entre Jones et Balint est très instructive sur la manière dont l’allégation publique de Jones concernant la prétendue maladie mentale de Ferenczi a sali sa réputation. Les lettres que Jones et Balint ont échangées à ce sujet doivent être lues attentivement. Lorsque Balint a d’abord tenté de souligner, dans le brouillon de sa protestation adressée à Willy Hoffer en tant que rédacteur en chef de l’International Journal of Psychoanalysis, qu’ils ont tous deux, lui-même et Jones, été analysés par Ferenczi, Jones a réussi à faire barrer cette mention constituant une source possible de sa partialité.
    Bien que ces lettres devraient pouvoir parler pour elles-mêmes, je voudrais attirer l’attention sur certains passages de la correspondance entre Jones et Anna Freud qui s’y réfèrent. Le 10 mars 1954, Jones lui écrivit qu’il n’était pas très favorable à l’idée de Hilda Abraham et Balint de publier les correspondances de Freud avec Karl Abraham et Ferenczi. « Comme vous le savez, écrit-il, les lettres de Ferenczi sont, pour la plupart, d’ennuyeuses descriptions de sa terrible hypochondrie et les réponses affectueuses de votre père. » La stratégie proposée par Jones était que la publication d’extraits de la correspondance, en appendice au tome II de sa biographie officielle de Freud, « écrémerait ce qu’il y a de meilleur dans les lettres d’Abraham et de Ferenczi, ôtant ainsi toute justification d’une publication intégrale ». Le 16 juin 1954, Anna écrivait à Jones, à propos du premier jet du volume III de sa biographie de Freud : « Je suppose que vous vous rendez compte que Ferenczi apparaît sous un mauvais jour. Personnellement, j’aurais préféré que les lettres qui le concernent aient été détruites. »
    Lorsqu’en 1965 seulement, j’ai lu la correspondance entre Jones et Balint dans les dossiers de l’Institut britannique de psychanalyse, j’ai été frappé par la remarque prémonitoire faite par Balint, en 1957, concernant la manière dont les analystes ont ignoré « ce qui a pu se passer dans l’esprit de ceux qui se sont trouvés en conflit avec Freud et ce qui, dans leur relation à celui-ci et à la psychanalyse, a pu conduire à exacerber la situation. Nous nous sommes contentés de les décrire comme les méchants de la pièce ». Ces paroles m’ont paru capitales et ont renforcé ma conviction que toute l’histoire de la psychanalyse, telle que nous l’avons reçue, devait être révisée. Dans les entretiens que j’ai eus avec Balint, il m’a dit qu’il avait délibérément évité de remettre à Jones certaines lettres échangées entre Freud et Ferenczi, qui évoquaient leurs opinions concernant Jones, et Balint a aussi soutenu qu’il en est venu à regretter d’avoir coopéré avec Jones en lui fournissant de la documentation.
    Quand Jones, le 16 décembre 1957, dans sa lettre à Balint, s’est réclamé du dicton : « Pour faire une omelette, il faut casser des œufs [1] », il n’a fait que répéter l’expression déjà employée à l’intention de la veuve de l’analyste A.A. Brill, un autre ami comme Ferenczi, que Jones, d’une autre façon, a trahi de manière posthume dans le tome III de sa biographie de Freud. Si l’injustice et la déloyauté de Jones ont pris la veuve de Brill au dépourvu, Balint, lui, aurait peut-être dû protester plus tôt contre les allégations privées de Jones concernant la prétendue « folie » de Ferenczi.
    Les lecteurs de cette correspondance complète entre Jones et Balint peuvent s’en servir comme un cas exemplaire pour apprécier l’histoire des difficultés de Ferenczi avec Freud, la richesse des trois tomes de la correspondance Freud-Ferenczi désormais intégralement publiée, ainsi que les rapports de tout cela avec d’autres controverses dans l’histoire de la psychanalyse. Celle-ci fournit une riche matière aux historiens de la culture.

    et Pi aussi http://fr.wikipedia.org/wiki/Alice_Miller#cite_note-obitu-5

    elle ls psychanalystes l’ont carrément viré. et dans les hopitaux psy on continue à fantasmer qu »il y a les méchants et les bons, et à mélanger comprendre et pardonner.

    bon, vivement le printemps.

    désolée hein.

    • @ Doc Freud

      Soyez moins elliptique, développez vote propos, évitez les raccourcis et surtout prenez de la hauteur ne restez pas scotché sur notre pauvre ville de Saint-Ouen.

      Courage vous pouvez le faire !

  37. @ taquet
    Ah je vois adepte de la Dictature du prolétariat. Avec les tribunaux révolutionnaires et milice populaire prond a détecter les déviants de ma sorte. Je vois le jour ou vous ayez le pouvoir je serai ….. En prison ??! ( c’est de l’ironie on ne sait jamais )

  38. @idstg

    cela n’a rien d’elliptique puisque ces deux textes répondent à deux messages plus haut sur un homme violent et que cela concerne les causes de la violence et l’incompétence de la pyschiatrie a reconnaitre les causes de cette violence et donc à la traiter, y compris dans une perspective institutionelle. j’ai rajouté le pourquoi de cette incompétence. ça me semblait clair que ces textes se rapportait au sujet. je suis étonnée de votre commentaire.

    quand à prendre de la hauteur et me détacher de mon environnemet proche, je ne comprend pas ce que vous voulez dire, pouvez vous m’expliquer ?

  39. Article d’Acrimed (Action Critique Médias) sur Charlie Hebdo en 2008

    Soutenez la presse sans publicité, soutenez Acrimed, 4 numéros par an
    http://boutique.acrimed.org/1-mediacriques.html

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    Une histoire de Charlie Hebdo
    par Mathias Reymond, le 8 septembre 2008

    La récente « affaire Philippe Val et consorts », dont Siné a été la cible [1], est la conséquence, voire la conclusion, de seize années d’involution, d’un hebdomadaire, Charlie Hebdo [2]. Du hold-up sur un titre par Philippe Val au détournement de son orientation éditoriale avec le concours des plus jeunes : retour sur la normalisation de Charlie Hebdo.

    Eté 1992. Charlie Hebdo, journal « mythique » des années 70, mort en décembre 1981 et enterré le 2 janvier 1982, chez Michel Polac sur TF1, renaît de ses cendres.

    A l’essentiel de l’équipe des anciens (Cavanna, Cabu, Gébé, Willem, Wolinski, Delfeil de Ton et Siné), s’ajoutent des nouveaux (Charb, Luz, Riss, Honoré, Bernar, Tignous, Plantu, Olivier Cyran, Oncle Bernard, etc.), des artistes du music-hall (Renaud et Patrick Font), et le chansonnier et ex-rédacteur en chef de La Grosse Bertha : Philippe Val.

    Le programme s’annonce alléchant. Un absent de marque toutefois : Georges Bernier, alias le Professeur Choron. Un signe.

    la suite
    http://www.acrimed.org/article2960.html

  40. Communiqué d’Acrimed

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    Pour que vive la liberté d’expression
    et pour que vivent mille médias indépendants

    Communiqué de presse des médias libres et citoyens – 17 janvier 2015

    Depuis l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo, les appels se multiplient pour défendre la liberté d’expression dans notre pays.

    Nous, représentants de médias indépendants, alternatifs et citoyens, ainsi que des associations les défendant, sommes pleinement solidaires de cette mobilisation, à la hauteur des attaques meurtrières contre la liberté d’expression et de la presse.

    Elles viennent nous rappeler que ces libertés, fruits de longs combats, ne sont jamais définitivement acquises, qu’elles sont encore une réalité minoritaire à travers le monde, qu’il faut toujours lutter pour les acquérir ou les préserver.

    Mais ces libertés – assurées en France par la loi de 1881 – restent déclaratives si elles ne sont pas accompagnées des conditions nécessaires pour les transformer en droits réels.

    Or, si le terrorisme tente aujourd’hui de menacer l’idée même de liberté d’expression, celle-ci est aussi attaquée quotidiennement par les politiques d’étouffement menées depuis si longtemps par les pouvoirs publics.

    La suite :
    http://www.acrimed.org/article4550.html

  41. Point de vue de François Rufin fondateur du journal Fakir

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    Le journal Fakir est un journal papier, en vente dans tous les bons kiosques près de chez vous. Il ne peut réaliser des reportages que parce qu’il est acheté ou parce qu’on y est abonné !
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    Le poison de l’union

    Par François Ruffin, 9/01/2015

    Un mot, d’abord, d’évidente compassion pour les douze victimes de cette tuerie, pour leurs proches, pour leurs familles. Mon souvenir va plus particulièrement à Charb, que je connaissais un petit peu, que j’avais rencontré à l’occasion, qui avait eu la générosité de venir à Amiens, un week-end de grisaille, pour nous offrir ses dessins, en ces années où nous n’étions qu’un petit journal local, en butte aux procès.
    La peine, donc, inutile de s’étaler.

    Maintenant, je voudrais vous faire part d’un malaise, qui me gagne depuis mercredi, avec ces foules qui se rassemblent dans la tristesse, avec ces « Je suis Charlie » brandis sur fond noir, avec ces minutes de silence décrétées d’en haut, avec ces drapeaux en berne, avec ces manifestations d’union nationale, avec des messes spéciales, avec ces grandes déclarations générales sur « la démocratie », « la République », avec tous les pompeux cornichons qui y vont de leur commentaire.

    C’est ça, cette tristesse conformiste, au garde à vous, l’hommage rendu à des satiristes ? à des polémistes ? à des emmerdeurs ? à des ricaneurs ?
    Mais comment a réagi Charlie, par exemple, aux attentats du 11 septembre ?
    En mettant leur drapeau rouge et noir et vert dans leur poche ?
    En oubliant l’ironie et la satire ?

    La suite
    http://www.fakirpresse.info/Le-poison-de-l-union.html

  42. Liberté d’expression je te charlie !

    Là Bas Si J’y Suis (LBSJS) supprimée des ondes de France Inter, (après 25 ans d’émission), fin juin 2014 renaît sur la toile grâce aux auditeurs-abonnés modestes et géniaux (AMG) ce 21 janvier !

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    LÀ-BAS HEBDO première ! Écoutez l’émission
    Le mercredi 21 janvier 2015

    Un vrai bonheur de se retrouver hier 21 janvier pour l’avant-première du nouveau LÀ-BAS. Vous étiez des milliers à l’écoute sur le net en direct et vous pouvez (ré)écouter l’émission en cliquant ci-dessous, ou bien en la téléchargeant au format Mp3 ou Ogg/Vorbis.

    L’émission restera en accès libre jusqu’à samedi, puis sera réservée aux Abonnés Modestes et Géniaux.

    http://la-bas.org/la-bas-hebdo-premiere

  43. La Stratégie du choc, la montée d’un capitalisme du désastre (The Shock Doctrine: The Rise of Disaster Capitalism) est un essai socio-politique altermondialiste publié en 2007 par la journaliste canadienne Naomi Klein, également auteure de No Logo

    « Un traumatisme collectif, une guerre, un coup d’état, une catastrophe naturelle, une attaque terroriste plongent chaque individu dans un état de choc. Après le choc, nous redevenons des enfants, désormais plus enclins à suivre les leaders qui prétendent nous protéger. (…) »

    Le film
    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=gl3H7nHEHNg

    Le site de Naomi Klein
    http://www.naomiklein.org/main

  44. Article de Denis Robert sur Cavanna dans Siné Mensuel

    Abonnez-vous ! C’est beau, pas cher et ça dure toute l’année »

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    Il y a un an, exactement, disparaissait Cavanna.
    Publié le 29 janvier 2015

    À l’occasion de cet anniversaire, le film Cavanna « Jusqu’à l’ultime seconde, j’écrirai », un documentaire de Denis Robert sur et avec François Cavanna sera projeté vendredi 30 janvier au festival d’Angoulême.

    Communiqué

    Il y a six ans, soit en septembre 2009, je me suis retrouvé à l’Institut européen de cinéma et d’audiovisuel de Nancy face à des étudiants rêvant de documentaires.

    Ils me demandaient quels étaient mes projets. J’en avais beaucoup. Parmi eux, un film sur Cavanna. En effet, il y avait un doc sur Choron. Il allait y en avoir un sur Siné.

    Et rien sur Cavanna. C’était pourtant lui le boss, l’ange tutélaire de toute une génération d’écrivains, de journalistes, de dessinateurs, d’humoristes… de lecteurs.

    J’ai balancé son nom devant mes étudiants. Ils étaient une trentaine avec le regard vide. Je leur ai demandé s’ils connaissaient Cavanna, cinq bras se sont levés, dont un manquant d’assurance.

    La suite
    http://www.sinemensuel.com/non-classe/il-y-a-un-an-exactement-disparaissait-cavanna/

  45. Le Siné mensuel de février est paru !

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    Sommaire

    Courrier des lecteurs : Vos réactions explosives
    Prolifiques, inventifs, pertinents, drôles, sagaces, énervés… Après l’attentat contre Charlie, les lecteurs de Siné Mensuel ne se sont pas privés d’écrire ce qu’ils ont sur le cœur, leur rage, leur émotion, leur dégoût. Résultat : deux pages de réactions… explosives.

    Coup de boule salutaire :
    Une lettre ouverte pugnace et indispensable à la ministre de la Culture par Michel Rancé, ouvrier de la presse parisienne et syndicaliste : « Sauver notre presse d’opinion, tant qu’elle vit encore, plutôt que de suivre son cercueil avec les clients de ses fossoyeurs. »

    Après une semaine d’interviews, d’explications pédagogiques sur ce qu’est un dessin satirique, Lindingre craque : « Laissez-moi demeurer le crétin que j’ai toujours été. »

    Et nos chroniqueurs :
    Jean-Marie Laclavetine : « Faites entrer les traîtres ».
    Delfeil de Ton : « Une belle figure de l’obscurantisme », le roi Abdallah.
    Christophe Alévêque : « Retour aux affaires courantes ».
    Isabelle Alonso : « J’ai essayé, on peut ! »
    Jackie Berroyer : « La forme, tranquille ».

    Entretien : Sid Ahmed Ghozali. Premier ministre algérien en 1991-92, ministre des Affaires étrangères, il a dû faire face à la montée du Front islamique du salut (FIS) et du terrorisme qui, dans son pays, ont fait plusieurs dizaines de milliers de morts. Connaisseur du monde musulman et de la société française, il analyse les attentats de Paris, le terme de « terrorisme musulman » et l’état de la France. En rappelant que ce « terrorisme frappe à plus de 99 % les musulmans », il affirme que « seul le peuple irakien peut arrêter Daesh ».

    Dossier : Pleins feux sur les intermittents, les galériens du spectacle
    Si ça continue, il n’y aura plus personne pour faire vivre les spectacles, la culture, la création. Alors de quelle liberté parlera-t-on ? Ils sont fragiles mais essentiels à notre démocratie. Les artistes ne veulent pas crever sans rien dire, ils organisent la riposte contre la nouvelle convention d’assurance-chômage. Récit d’une résistance qui dure depuis plus de dix ans. Pour comprendre ce statut sans cesse remis en cause par le Medef, un parcours de l’intermittent combattant et des témoignages. Dans l’un d’eux, Simone Bitton raconte qu’elle a fini par quitter l’intermittence trop dure. Depuis, cette grande documentariste ne fait plus de films… Par Amandine Cailhol.

    Société :
    Arrêtez de tirer sur les banlieues. Étienne Liebig, éducateur spécialisé, râle contre la hiérarchie de l’Aide sociale à l’enfance, étonnamment sourde aux éducateurs sociaux et qui les laisse démunis face aux jeunes révoltés.
    Témoignage d’une infirmière qui travaille dans le 93 : « Dans les cités, les gens sont plutôt accueillants. »

    Reportage : Au cœur d’un service de l’hôpital Saint-André à Bordeaux, des psychiatres tentent de reconstruire des migrants, victimes polytraumatisées, violées, en sidération psychotique. Plongée dans les interstices de l’épouvante. Comme cette jeune femme soumise à la seule barbarie du monde. Prostituée de force, vendue à des passeurs, envoûtée par une « mama », cachée dans un camion avec son enfant qui ne survivra pas, réduite à l’esclavage, battue, n’ayant plus que son corps comme monnaie d’échange… Par Philippe Lespinasse.

    Grèce
    Pierre Concialdi, notre économiste pour les nuls, nous décode la dette publique grecque. Tout le monde savait qu’elle était insupportable, les banquiers prêteurs les premiers. Alors pourquoi avoir continué ? That is the question.

    Yannis Youlountas raconte, depuis Athènes, les lendemains de l’élection de Syriza : les espoirs et les inquiétudes du peuple grec en guerre avec la finance et une envie irrésistible « de leur rentrer dedans ».

    Dans nos pages arts ce mois-ci : des livres, des films, des DVD, une expo… Il y en a pour tous les goûts et toutes les envies. Avec Noël Godin, Jean-Jacques Rue, Jean-Pierre Bouyxou, Martine Laval. Et le coup de cœur de Siné pour Alain Signori, « éboueur de son cœur ».

    Michel Warschawski aligne Benyamin Nétanyahou qui, « tel un charognard attiré par le sang », a appelé les Juifs de France à quitter leur pays. Mais qu’« il fiche la paix aux Juifs de France ! »

    Le dessinateur Malingrëy fait sa fête à un employé de mairie dépressif.

    Dans la bande à Siné, Mix & Remix rit et rerit en répondant à un questionnaire destiné aux dessinateurs du journal pour mieux les connaître. On n’est pas déçu.

    Du côté des dessinateurs, ce mois-ci comme tous les mois, ça tape avec humour : Siné nous a concocté une zone des plus athée tout à fait stimulante. Les pages des dessinateurs : Mix & Remix « Plus jamais ça » ; Jiho, « Pourvu que ça dure », Berth « Ça sent mauvais » ; Lindingre, « Chez Francisque, bar populiste » ; Faujour, « Ni Dieu ni mètre carré » ; 
Carali, « Wolinski », 
Willem, et toujours en exclusivité 
Geluck se lâche.

    Et aussi : Desclozeaux, Rémi, Gros, Kap, Krokus, Mric, Lasserpe, Malagon, Willis from Tunis, Khalid, Rousso, Malingrëy, Jean-Christophe Lie, Pakman…

    Facebook n’aime pas les bites et censure Siné Mensuel.

    Fiches conseil : on vous apprend à manger des épluchures, à discuter avec un complotiste, à découvrir la truffe, une merde fossilisée, et à naviguer dans les nouveautés de la formation professionnelle.

    http://www.sinemensuel.com/

  46. N’est pas Charlie qui veut par Brito.

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    Charlie, Cabu et les autres. Par Carlos Brito, dessinateur au Canard jusqu’en 2012

    05 février 2015 | Par JoëlMartin

    ILS ÉTAIENT CHARLIE

    Suite à la parution du n° 94, daté du 16 novembre 1970, L’hebdo Hara-Kiri, journal « bête et méchant » créé en 1960 par François Cavanna et Georges Bernier, dit le professeur Choron, est interdit sur ordre du ministre de l’intérieur Raymond Marcellin en raison de sa une annonçant un Bal tragique à Colombey : 1 mort suite au décès de Charles De Gaulle. Cette couverture iconoclaste faisait référence à l’incendie d’une discothèque, le « Cinq-Sept » situé à Saint-Laurent-du-Pont, en Isère, qui avait fait 146 morts peu de temps auparavant.

    Et ce fut ainsi que, des décombres d’un dancing calciné et du cadavre d’un général mort dans son lit, Charlie Hebdo est né en proclamant, reconnaissant : « L’hebdo Hara-Kiri est mort. Lisez Charlie Hebdo, le journal qui profite du malheur des autres ».

    En 1982, peut-être parce que la gauche au pouvoir lui porte malheur en émoussant son sens critique, Charlie Hebdo, dont les ventes et les abonnements ont plongé, disparaît des kiosques. Cependant, dix ans plus tard, Charlie Hebdo ressuscite miraculeusement, édité par la SARL Kalachnikov, et repart en fanfare sous la direction du dessinateur Gébé qui est remplacé à sa mort, en 2004, par le chansonnier Philippe Val, déjà rédacteur-en-chef depuis 1992. Les rescapés de l’ancienne équipe, plus quelques jeunes dessinateurs assurent la continuité.

    L’affaire des « caricatures de Mahomet » publiées dans le quotidien danois Jyllands-Posten éclate en février 2006 et Charlie Hebdo publie les dessins du « scandale » dans la foulée de France-Soir,dont le directeur est licencié sur le champ par le propriétaire du journal. Ce qui me conduit à citer la célèbre phrase du journaliste états-unien Abbott Joseph Liebling dans les années 1950 : « Freedom of press is guaranteed only to those who own one », ce que je traduirais par « la liberté de la presse est le privilège uniquement de ceux qui possèdent un journal ».

    Heureusement pour les journalistes de Charlie Hebdo, il semble qu’ilsvivent dans une sorte de démocratie populaire avec des soviets partout, ce qui leur permet de faire la pluie et le beau temps chez eux. Cependant, en 2011, ils payent au prix fort leur liberté de ton lorsqu’un cocktail Molotov met le feu à leur rédaction.

    Entre-temps, en 2008, Philippe Val avait viré abusivement Siné pour soi-disant « antisémitisme » et celui-ci lance Siné Hebdo enreprésailles. Les ventes de Siné Hebdo explosent etles ventes de Charlie Hebdo plongent.

    Philippe Val fait la gueule et profite de son copinage avec Carla Bruni-Sarkozy pour se barrer à la direction de France Inter, en 2009. L’équipe de Charlie Hebdo fait la gueule, elle aussi, mais tient bon sous la direction du dessinateur Charb et les deux hebdomadaires satiriques reprennent la route, frères ennemis irrémédiablement séparés.

    Le Canard enchaîné, l’autre hebdomadaire satirique, bientôt centenaire, poursuit, lui, son bonhomme de chemin égal à lui-même et donc très différent des deux autres. En 2010, Siné Hebdo cesse de paraître et Siné Mensuel le remplace dans les kiosques en septembre 2011. Fin 2014, sous oxygène comme son fondateur Siné, Siné Mensuel survit péniblement ainsi que Charlie Hebdo, dont les ventes plafonnent à 30 000 exemplaires.

    La suite :
    http://blogs.mediapart.fr/blog/joelmartin/050215/charlie-cabu-et-les-autres-par-carlos-brito-dessinateur-au-canard-jusquen-2012

  47. Siné mensuel n°40 de mars est en kiosque.

    http://www.sinemensuel.com/

    Dont l’entretien avec Jacques Testart, biologiste et « père » du premier bébé éprouvette français, qui « fait un procès à l’ignorance, l’abrutissement, la démagogie ».

    Contre la société des experts, il plaide pour un changement de démocratie car le vrai pouvoir du peuple passe par un tirage au sort des citoyens réunis dans des comités.

    Jacques Testart est fondateur de Sciences Citoyennes et concepteur des conventions de citoyens
    http://sciencescitoyennes.org/author/jacques-testart/

  48. Dans Siné mensuel n°40, un article sur Richard Malka avocat de Charlie Hebdo et de Clearstream (la banque de compensation située au Luxembourg) qui deviendra avocat du couple Sarkozy Bruni.

    Clearstream a poursuivit le journaliste Denis Robert pour son livre “Révélations” dont, en 2011 après 10 ans de procédures, la Cour de cassation a relevé l’intérêt général et le sérieux.

    De son enquête, Denis Robert a fait un film documentaire “Les dissimulateurs”
    http://www.wideo.fr/search/?q=les+dissimulateurs

    Le film “L’enquête” sorti le 11 février est tiré de la BD en 4 tomes “L’affaire des affaires, Clearstream”
    http://www.dargaud.com/affaire-des-affaires/album-1825/argent-invisible/

  49. La liberté de la presse ne s’use que quand on ne s’en sert pas.

    Le nouveau FAKIR, journal picard sans pub et de gauche, est en kiosque

    “Emploi contre environnement, refusez le chantage”
    “Devenez Bio’Lchevick”

    2 pages d’exemples sur la justice spéciale pour les multinationales p 6 et 7, avant goût de TAFTA
    Veolia contre l’Egypte qui avait augmenté le smic local,
    Ethyl Corp contre le Canada,
    Suez contre l’Argentine,
    Lone Pine contre le Canada,
    Vattefall contre l’Allemagne,
    Philip Morris contre l’Australie.

    Un cahier central sur le mariage entre Rouge et Vert

    http://www.fakirpresse.info/

  50. Quand Fakir devance de 3 ans Mediapart !

    Et que vous aviez eu aussi l’info en avril 2012 sur ce blog !

    Ce jour Mediapart titre :

    “Valls veut accélérer le «déverrouillage»du CDI”
    http://www.mediapart.fr/journal/france/300315/le-gouvernement-accelere-le-deverrouillage-du-cdi

    En avril 2012, quelques jours avant l’élection présidentielle qui a porté un président soit disant de gôche au pouvoir, le journal FAKIR interrogeait Nicolas Doisy « chief economist » du « premier broker indépendant en actions européennes ».

    Nicolas Doisy annonçait que Hollande allait rouler les français dans la farine et la fin du CDI.

    L’entretient vidéo
    http://www.fakirpresse.info/Le-plan-de-bataille-des-marches-la.html

    Ne venez pas dire que vous ne saviez pas.
    Cette info sur ce blog en avril 2012 voir post 9
    http://www.soignetagauche.fr/2012/04/21/votez/

    Achetez Fakir !

  51. Un nouveau venu dans la presse écologique

    Sur commande uniquement

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    Meilleur lobbyiste à Bruxelles que Coca-Cola ?

    Au capital des fermes-usines porcines géantes en projet en Bretagne ?

    Ex-actionnaire du Monde ?

    Comptant Anne Lauvergeon et le parrain du capitalisme français dans son conseil d’administration ?

    Son nom est méconnu, mais ce groupe pèse aussi lourd qu’Areva. Agrocarburants, lait, œufs, huile, finances, semences : il est partout, et influe d’autant plus sur l’agriculture française que son patron, Xavier Beulin, préside la FNSEA, le puissant syndicat agricole devant lequel plient les gouvernements.

    Le résultat : profits d’un côté, disparition des petits paysans, artificialisation des terres et pollution de l’autre.

    Voici Avril-Sofiproteol.

    Une grande enquête de Reporterre, le quotidien de l’écologie, menée par Barnabé Binctin et Laure Chanon.

    Elle est si importante qu’on a voulu la décliner sur papier.

    http://www.reporterre.net/Le-premier-numero-de-Reporterre

  52. 1er journal d’écologie politique, La Décroissance n°118, journal des objecteurs de croissance est en kiosque

    Au menu

    N° 118 – avril 2015 : Les pompiers pyromanes du climat

    Page 2 : Courriers – dessins

    Pages 3-4 : Toujours plus de poison pour soigner du poison, par Vincent Cheynet

    Page 3 : Éditorial : Élites bornées, par Bruno Clémentin

    Page 4 : Chronique d’Alain Accardo : Homo vitiosus

    Page 5 : Climat tiède, par Thierry Brulavoine

    Page 6 : La saloperie : La protection anti-ondes, par Raoul Anvélaut – Écotartufes : François de Rugy, par Vincent Cheynet

    Page 7 : Simplicité volontaire : Sortis des rails – Action du mois : Clouer le bec à Fakir par Dominique Lachosme

    Pages 8-9 : Page 8 : Le bougisme sans entraves, par François Brune – Bédé de Matthieu Colloghan – Les lieux communs du XXIe siècle : Je ne regarde par la pub, par Laurent Demarta

    Page 10 : La chronique de François Jarrige : La décroissance sera le genre humain – Bédé : Stef voyageur spatio-temporel, par Domi et Druilhe

    Page 11 : Le petit réfractaire : Décroissance augmentée, par Pierre Thiesset – La chronique de Jean-Luc Coudray : Le rétroviseur numérique

    Page 12 : International : Aux Philippines, le péril du développement, par Claude Llena – La ZAD est partout, par Philippe Souchet

    Page 13 : Le coin des copines – Professeur Foldingue : Hystérie et névrose – Les lieux communs du XXIe siècle : Le client est roi, par Laurent Demarta

    Pages 14-15 : Lectures – Débat : Comment lutter contre l’atomisation ?, par Dominique Barbier, Marie-France Hirigoyen et Michel Onfray.

    Pages 16 : La chronique antinucléaire de Stéphane Lhomme : Crash d’Areva : on vous l’avait bien dit

    http://www.ladecroissance.net/?chemin=journal&numero=118

  53. Dans Siné mensuel de mai 2015, Catherine Sinet emplâtre Philippe Val « Val, le pognon est sa religion »

    Un dossier sur le transhumanisme, une double page sur l’éducation, un article sur les cocos qui bougent encore, un entretien avec Michèle Rivasi, et bien d’autres infos…

    http://www.sinemensuel.com/

  54. Siné mensuel de juin 2015 est en kiosque !

    http://www.sinemensuel.com/

    Au menu, un article sur le site
    http://patrons-voyous.fr/

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    Le petit site qui énerve le Medef

    Patrons-voyous.fr recense les entreprises condamnées pour des fautes envers leurs salariés.

    Si instructif que les patrons aimeraient bien le voir disparaître…

    C’est un petit site dont personne, ou presque, n’avait entendu parler. Grâce à une publicité donnée pour de mauvaises raisons, nous l’avons découvert.

    Il y a deux mois, nous apprenions ses démêlés judiciaires. Nous sommes donc allés voir patrons-voyous.fr, peu relayé par les grands médias mais de salubrité publique.

    Ce site « se contente » de relayer les décisions de justice qui condamnent les entreprises pour des fautes envers leurs salariés et des entorses flagrantes aux règles les plus élémentaires du droit du travail. Par Jean-Jacques Rue.

  55. Article de Fabrice Nicolino dans Planète sans visa
    qui écrit toujours des articles dans Charlie Hebdo.

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    Je ne serai donc pas décoré
    Publié le 18 juillet 2015

    Il m’est arrivé il y a quelques jours une bien curieuse histoire. Voici le texte d’un mail écrit – à mon attention – par un responsable du ministère de la Culture :

    Monsieur,

    Madame Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, souhaite vous nommer au grade de chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, dans le cadre de la promotion de juillet 2015.

    Je vous remercie de bien vouloir m’indiquer si cette proposition recueille votre agrément et reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

    Bien cordialement,

    L’arrière-plan est limpide : madame Pellerin entend décorer les quatre blessés de Charlie-Hebdo, c’est-à-dire Simon Fieschi, Philippe Lançon, Riss et moi-même.

    Je ne sais pas encore ce que sera la réponse des trois autres, mais moi, j’ai refusé. Franchement ! Mettre une breloque à mon revers, ou pis encore la laisser sur son délicat velours, serait d’une telle extravagance que je ne pouvais bien sûr m’y résoudre.

    Je me suis vu dans un salon doré, et très simplement, je me suis marré tout seul. Je n’ai décidément rien à voir avec leur monde.

    Par ailleurs, et sur un plan très secondaire, je n’aime pas du tout madame Pellerin. Vous lirez ci-dessous ce que j’écrivais il y a deux ans et demi à son propos.

    Au fait, comment allez-vous ? Moi, je traîne la patte et je mange encore de la morphine comme s’il s’agissait d’une sucrerie, mais ça va. Ça va. Et ça ira.

    ————————————————————————
    Fleur Pellerin, ministre électromagnétique (et follement socialiste)

    Publié le 31 janvier 2013

    Le parti socialiste est arrivé au bout de sa course. On le voit mal beaucoup évoluer encore, car il exprime aujourd’hui, comme jamais, le soutien total au monde comme il va.

    Le destin des créations humaines est de dégénérer. Disons pour ne point fâcher, de s’institutionnaliser. Jadis parti de classe, au temps de Jaurès, ce mouvement a peu à peu pris la place politique qu’occupait, sous la Troisième République, le Parti radical.

    Une manière comme une autre de reconnaître le vrai pouvoir, celui de la propriété, qui s’incarne aussi bien dans les patrons français que transnationaux.

    L’un des exercices les plus épuisants consiste à demander à une structure ou à un être ce qu’il leur est impossible de donner.

    Réclamer du parti socialiste, dirigé en totalité par une caste au service du monde réel et de sa destruction, qu’il défende les peuples, les espèces, les espaces, est pleinement absurde.

    Le temps où cela demeurait concevable a disparu depuis si longtemps que, personnellement, je ne l’ai pas connu. Et pourtant, il m’arrive encore d’être surpris. Mais il est possible que cela ne soit que niaiserie. Vous allez juger.

    La suite
    http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1907#comments

  56. Le n°134 du journal CQFD avec son supplément été 2015 sur “A bas les caricatures ?” est en kiosque

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    “L’âge d’or du dessin de presse est loin derrière nous”
    Guillaume Doizy consacre une partie de son temps à réfléchir à l’histoire de la caricature et du dessin de presse.

    Il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages et de nombreux articles sur le sujet. Il a fondé le site caricaturesetcaricature.com en 2007, ainsi que l’agence iconographique Caricadoc. Entretien.

    Après la Révolution,c’est devenu “Touche pas à ma religion” »
    Tawfiq Omrane est un caricaturiste tunisien. Il publie régulièrement dans CQFD, mais aussi dans Al Jomhourya, Sawt Echaab (hebdo du parti ouvrier), ou en ligne sur The Dissident et Sept-Info (Suisse) et au sein du Doha Centre for Media Freedom. En France, Le Monde (via Cartooning for Peace, dont il est membre), Le Un et Moyen-Orient ont déjà accueilli son travail. Entretien.

    S’abandonner à l’inconnu
    L. L. de Mars, l’un des premiers à utiliser la Licence Art Libre et à se lancer dans le Web artistique avec le site le-terrier.net, est un esthète à facettes qui a les boules. RMIste fervent, RSAste convaincu, il envoie régulièrement ses dessins à CQFD depuis sa Bretagne natale. Il nous livre ici un texte à charge sur la caricature. Point de vue.

    https://cqfd-journal.org/Au-sommaire-du-134

    http://www.caricaturesetcaricature.com/

  57. Siné mensuel n°46 est en kiosque

    Outre un hommage à Tignous, un dossier de 3 pages sur LES COMMUNS

    Vous y apprendrez, comme je le fis, que le régime de Suharto post coup d’Etat en 1965 a supprimé entre 500 000 et 1 000 000 de communistes indonésiens.
    Voilà qui devrait plaire à qq blogueurs de ce site.

    http://www.sinemensuel.com/numero-sine/n46-octobre-2015/

    J’ajoute que ce régime soutenu par la plus grande démocratie du monde a ensuite aussi supprimé quelques milliers d’opposants, de combattants dans le Timor Oriental

    http://www.dark-stories.com/genocide_du_timor-oriental.htm

  58. JYM prof d’histoire. Sauf que là le massacre des communistes indonésiens n’est pas une nouvelle découverte. Un film dont je ne me souviens plus le titre a été réalisé sur le sujet dans les années 80. Dans lae genre anti cocos une chaine publique va bientôt diffusé dans la série Apocalypse un sujet sur staline.

  59. Un article de Fabrice Nicolino paru dans Charlie Hebdo du 18 novembre 2015

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    Pourquoi je ne serai jamais patriotard
    2 décembre 2015
    Morale, Politique

    Les tueurs sont des agents du totalitarisme. Contre eux, pas de pitié. Contre eux, s’il le faut, des armes. Mais pas question de faire semblant de défendre un monde condamné, qui nous enfonce dans une crise sans issue. Il faut penser et repenser. Il faut agir et réagir. Mais pas avec n’importe qui.

    La suite
    http://fabrice-nicolino.com/?p=2112#comments

  60. Siné mensuel est en kiosque n°48 décembre 2015

    3 pages centrales en tour du monde avec des dessinateurs qui risquent leur vie ou sont morts
    Iran, Syrie, Jrodanie et Palestine, Israël, Algérie, Tunisie, Libye, Tchad, De Kiev à Moscou, Indonésie et Philipinnes, Inde Malaisie Thaïlande, Chine, Cuba et Europe.

    Et

    “Des armes à l’assaut de Villepinte
    Par Marie Cigali, le 2 décembre 2015

    Tous les deux ans, Milipol, le Salon mondial de la sécurité intérieure des États, se tient à Paris. Hasard du calendrier, il s’est déroulé quelques jours après les attentats, du 17 au 20 novembre.

    C’était à Villepinte, on est allé y faire un tour.

    Horrible.

    Des dizaines de fusils d’assaut et d’armes de poing, des drones, des gilets pare-balles, des casques, des masques à gaz, des gants, des tenues de camouflage et de déminage, des camions gigantesques, des jumelles, des grenades, des boucliers, des tee-shirts blindés, des micros, des lasers, des détecteurs de ceintures d’explosifs, des bottes, du matériel d’écoute et de surveillance des frontières : Drôle d’inventaire à la Prévert…

    http://www.sinemensuel.com/sommaire/le-numero-de-decembre-est-en-kiosque/

  61. Le 3 mai était la journée mondiale de la liberté de presse
    http://fr.unesco.org/journee-mondiale-liberte-presse-2016

    Suffit pas de défiler en janvier 2015 pour la liberté d’expression, encore faut-il soutenir la presse qui vit sans publicité et sans subvention publique !

    Souscriptez à Acrimed (Action CRItique MEdia) qui fête ses 20 ans !

    Ils ont besoin de 6 000 personnes qui souscriptent à 10 Euros !

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    Acrimed vient de fêter ses 20 ans. Et comme nous l’avons écrit à cette occasion, Acrimed est une « créature fragile » puisqu’elle « repose sur une activité militante, pour l’essentiel bénévole, et ne dispose que de faibles ressources financières ».

    Il ne sert à rien de (se) raconter des histoires : pour qu’Acrimed continue à exercer dans des conditions acceptables ses activités, il nous faut de nouvelles « ressources », sans lesquelles nos caisses continueront à se vider dangereusement, laissant craindre un dépôt de bilan qui pourrait survenir à la fin de l’année 2016.

    Autrement dit et concrètement : Acrimed a besoin d’argent, et plus précisément de 60 000 euros !

    Notre situation financière n’est pas dramatique, mais inquiétante. Merci de vous en inquiéter.

    Qu’on se le dise : nos ressources financières ne sont constituées que par les cotisations des adhérent·e·s, des dons et la vente de notre délicieux magazine, Médiacritique(s). Nous ne recevons aucune subvention [1], notre site est intégralement gratuit et nous sommes réfractaires à toute forme de publicité.

    Ces 60 000 euros représentent 0,36 % des 16,6 millions d’euros de revenus de l’oligarque des médias Arnaud Lagardère en 2014.

    Ces 60 000 euros, qui pour cet héritier ne sont que le montant d’un pourboire, nous sont indispensables, pour continuer notre activité multiforme – par nos publications, nos débats, nos actions –, de critique des médias, pour une transformation démocratique des médias. Ces 60 000 euros nous sont indispensables notamment pour pérenniser l’emploi de trois salariés, hélas mal payés.

    Vous nous approuvez un peu, beaucoup, passionnément ? Prouvez-le !

    Comment ? En donnant, bien sûr (c’est ici). Et mieux encore, car Acrimed est d’abord et avant tout une association, dont le combat – (re)faire de la question des médias une question politique – ne peut être qu’un combat collectif : en adhérant ! (c’est là)

    Comme nous, vous êtes partisans d’une appropriation démocratique des médias ? Vous pouvez commencer en vous appropriant un peu… Acrimed.

    Et pour vous approprier un peu, n’hésitez pas à verser beaucoup (dans la mesure de vos moyens !), car il vous sera beaucoup remboursé – proportionnellement en tout cas : à hauteur de 66 % très exactement.

    http://www.acrimed.org/local/cache-vignettes/L500xH230/dons_tableau-a8714.jpg?1461518633
    Bref, nous avons besoin de vous, sans prendre le risque qu’il soit, dans quelques mois, trop tard.

    20 ans, le plus bel âge pour ACRIMED ? Assurément, quand on reçoit les témoignages de sympathie et d’encouragement des adhérent·e·s et des personnes qui nous soutiennent, partagent et relaient tout ou partie de nos analyses et propositions pour une appropriation démocratique des médias.

    Et Acrimed a envie de continuer. Alors si vous partagez cette envie, faites-vous plaisir, faites-nous plaisir :

    Donnez ! Adhérez ! Souscrivez !

    N.B. : Le 2 mai 2014, le Tribunal administratif autorisait Acrimed à faire bénéficier ses donateurs et adhérents de l’exonération fiscale de 66% réservée aux associations satisfaisant aux conditions de l’intérêt général. Mais l’administration fiscale ne l’entendait pas de cette oreille et, après plus de cinq ans de procédure, a fait appel de cette décision. En attendant l’issue de cette « affaire » qui n’a que trop duré, le recours de l’administration n’étant pas suspensif, nous conservons le droit de vous permettre d’affecter une partie de vos impôts au soutien de notre association : votre don ou votre cotisation seront exonérés à hauteur de 66 %.

    http://www.acrimed.org/

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