Ça jase déjà…

Festival

Notre ville paraît-il ruinée par les cosaques aurait été sauvée in extremis de la banqueroute par une équipe de simples citoyens conduite par une personnalité jadis à Droite et désormais apolitique. Une fable pour les soupçonneux.

Cette prise contrôle surprise s’est traduite immédiatement par de premières mesures drastiques touchant toutes affaires cessantes les associations, structures et initiatives culturelles. Un peu étrange ! Des économies en trompe l’oeil, sans analyse ni débat ? Un zest de populisme de petits règlements de compte ?

Le festival de Jazz des Puces et ses voleurs de poules a en tout cas été inscrit illico pour monter sur le bûcher. Amputé, la veille pour le lendemain de sa subvention municipale, la manifestation semblait bien torpillée et dès lors difficile à tenir en ce début juin comme prévu.

La mobilisation d’artistes et de personnalités politiques, le savoir faire des organisateurs, le soutien de nos voisins ont permis malgré tout de garder le cap et de mobiliser les financements indispensables pour cette 10ème édition. Le Festival de jazz des Puces auront donc bien lieu [1] (du moins cette année).

Une bonne nouvelle pour notre ville, son image et ses habitants.

 

[1] C’est ainsi que tournait en boucle ce mercredi sur TSF Jazz (http://www.tsfjazz.com/tsf-en-bref.php) la brève suivante : « Le festival Jazz Musette des Puces aura bien lieu malgré le récent changement de municipalité à St Ouen, en Seine-St-Denis. Le nouveau maire UMP avait pourtant décidé, fin avril, et à seulement six semaines de l’événement, de retirer l’intégralité du financement dont dispose ce festival à la fois populaire et gratuit. Le directeur de Jazz Musette des Puces, Serge Malik, a réussi, heureusement, à réunir d’autres fonds auprès d’acteurs publics et privés. Le festival pourra ainsi fêter son 10ème anniversaire comme il le mérite, du 13 au 16 juin ». 

Une communication contre performante pour lui dont aurait pu se passer facilement le nouveau Maire de Saint-Ouen avec un peu bon sens.

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11 réflexions sur « Ça jase déjà… »

  1. L’important est qu’ils aient pu trouver les fonds pour le maintenir!!!

    Bien que cet évènement soit important culturellement pour certains sur notre Ville; il n’est pas essentiel, nous ne pourrions plus nous passer de Traversée d’art, du festival du jeu à l’inverse. Comme nous l’avons déjà signalé, ce festival ne s’adresse pas à et n’attire pas tous les audoniens!

    Si pour des raisons budgétaires, certains choix semblent nécessaires, j’opterai pour que les économies réalisées, permettent de maintenir les évènements les plus importants comme l’Estivale!
    Même si son budget doit être revu à la baisse, la programmation prévue et les animations doivent être de meilleure qualité et satisfaire le maximum d’audoniens qui n’ont pas la possibilité de partir en vacances les deux mois d’été

    Un des engagements du maire était de stopper pistonage et réduire le financement de subvs à certaines assocs, les petits arrangements entre amis et de réutiliser ces sommes dépensées, de façon plus responsable, pour qu’elles concernent l’ensemble de la population!!!!

    J’attends donc de voir la position de la nouvelle majorité sur ce dossier.

    Selon moi, la performance de la municipalité se mesure surtout par des actions concrètes visibles par le plus grand nombre!

  2. Donc c’est bien la preuve que cette subvention n’était pas nécessaire puisque des fonds ont été trouvé ailleurs. Enfin, je dis ça, je dis rien…

    • C’est pas faux apparemment comme raisonnement et c’est d’ailler un peu l’argumentaire de Delannoy. « Y’a plus de sous, ils se débrouilleront bien ces gens là plein de relations » a dit-il en substance.

      Toutefois pourquoi une telle précipitation alors que l’essentiel des dépenses étaient engagées pour un festival se tenant dans quelques semaines ? Son annulation aurait fatalement entrainé des préjudices financiers liés à la déprogrammation notamment du plateau d’artistes. Sans commune mesure avec la perte de la subvention municipale qui doit représenter pour peut-être un 1/10e du budget global.

      Rappelons-le un festival gratuit pour le public et qui anime les allées des Puces, aide les jeunes talents, fait tourner les cafés restaurants et donnent dans les médias pendant quelques semaine (sur le plan national) une image très positive de Saint-Ouen.

      Si Delannoy est plutôt cohérent avec son refus de voter la moindre subvention à ce festival depuis des années, il a aussi une antipathie connue et revendiquée pour son fondateur qui l’a un peu aveuglée. ëtre Maire nécessite un peu de hauteur de vue et surtout ne pas se précipiter pour régler des comptes.

      Au final, cette mesure qui supprime brutalement la subvention est plus grave qu’il n’y paraît. En effet on voit mal pourquoi demain les autres institutionnels continueraient à apporter leurs soutiens financiers pour une manifestation dédiée aux Puces de Saint-Ouen si cette ville elle-même ne s’implique plus directement. Quant aux sponsors privés impliqués sur la ville, il est certain dans ce contexte qu’ils plieront bagage. Surtout si leur appui financier est considéré comme politiquement anti-municipal.

      Evidemment l’équipe Delannoy laisse entendre que tout peut se réétudier, qu’il faut discuter que rien n’est fermé… Le problème c’est qu’il est peut probable que les organisateurs bénévoles de ce festival hors normes, et porté par des amoureux du jazz et des Puces, aillent mendier ou faire mille circonvolutions pour plaire ou s’excuser de cette réussite qui ne s’est pas démentie au fil des années.

      Le vrai risque pour la ville c’est que les organisateurs après avoir assuré cette 10ème édition, tout simplement jettent l’éponge et que ce beau festival à Saint-Ouen qui constituait un peu un élément fédérateur original disparaisse tout simplement sans être remplacé par quoi que ce soit de ce niveau.

  3. id- stg : 3

    voyez vous l ‘ antipathie pour son Fondateur ne rentre pas en compte du refus de subvention
    c est par économie pour notre ville ou elle sera utilisé pour une cause plus urgente
    pourquoi dites vous que les sponsors privés plierons bagage ?
    ce n est pas dans leur intéret
    tout peux étre réétudier ,
    pourquoi voulez vous que les organisateurs jettent l ‘ éponge ?
    ils n ont aucunes raisons , ils peuvent comme cette Années trouver une solution
    on en reparlera pour 2015 et le Festival sera toujours la et ne disparaitra pas

    bon week end

  4. La plaquette de présentation est sortie.

    Pas moins de 20 points d’animation en intérieur et à l’extérieur sont mentionnés :
    orchestres résidents, attractions, tournée des Bars, tout cela du 14 au 16 juin.

    Si les logos de la ville et de la Semiso ne figurent plus, remarquons celui de Plaine commune promotion, du Conseil Régional, du Comité régional du tourisme de l’Office de tourisme de Plaine commune.

    A noter que le périmètre plus ouvert sur Paris ignore toujours la rue Lécuyer, la rue des Bons Enfants (2 ecoles), la rue Marie Curie (2 écoles) tout autant que les salariés de CAP (à quand un “boeuf “à la pause méridienne du vendredi, la pointe Schmidt Jean/Henri Fabre.

    Encore quelques efforts, et le Festival sera bien local!

    Contact : http://www.festivaldespuces.com

  5. C’est chez ma “Cocotte” que Malik et ses amis, supporteurs, bénévoles, une trés petite partie de l’opposition municipale et notre DG municipal ont clos le 10ème festival de Jazz.

    Par une saillie amusante, notre dynamique entrepreneur s’est moqué d’une situation où le maire du 7ème arrondissement de paris interdirait la visite de la Tour Eiffel. Sans doute un clin d’oeil à WD pour ses chausse-trappes matériels et financiers contre un enfant qui vient de fêter ses 10 ans.

    Plus sérieusement, la musique et Saint-Ouen doivent rapidement retrouvés tout leur esprit frondeur après l’assainissement des finances communales, comme annoncé par la nouvelle équipe municipale, si ce n’était qu’une affaire de gros sous.

    Et même si la grande majorité des Audoniens n’a cure du festival, l’intérêt commun appelle à ne pas jeter le gros bébé avec l’eau du bain.

    Economies, appel plus large au bénévolat, sensibilisation à cette forme musicale et spirituelle, développement du thème en terme d’offre chineuse nouvelle (broc populaire et professionnelle de disques de films, d’objet, de vieux papiers sur le thème..), beaucoup plus pourrait être fait.

    C’est dire aussi qu’il faudra mobiliser les services municipaux pour en faire l’affaire d’une grande partie du territoire.

    Et conforter son gentil organisateur et son complice Didier Lockwood

  6. Deux remarques :

    Cela va effectivement renforcer et généraliser le discours : “vous voyez, on peut se débrouiller sans subventions municipales”.

    Dangereux dans la mesure où tous n’ont pas les relations de serge Malik.

    “C’est chez ma « Cocotte » que Malik et ses amis, supporteurs, bénévoles, une trés petite partie de l’opposition municipale et notre DG municipal ont clos le 10ème festival de Jazz.”

    Ils auraient pu le clore dans un lieu un peu plus “popu” parce que “Ma Cocotte” c’est le lieu branchouilleux réservé à celles et ceux qui ont la bourse plutôt bien garnie.

    “Et même si la grande majorité des Audoniens n’a cure du festival”

    C’est certainement le plus important. Il faudrait que ce festival s’adresse non pas pas à quelques un-e -s mais au plus grand nombre.

  7. si vous aimez la culture en voilà (info)

    “Samedi 28 juin 2014 à 16h

    « Attention ! Chutes de textes ! »
    Déambulation littéraire dans Saint-Ouen

    Départ de la Serre Pédagogique du Grand parc de Saint-Ouen.

    Nous marcherons vers l’ École Pef, la Place du 8 mai 1945, la Médiathèque Persépolis et l’Espace 1789.
    Arrivée à la librairie “Folies d’encre” vers 19h, lectures suivies d’un pot amical.

    A chaque étape, des lectures de textes d’auteurs connus ou inconnus proposées par “Enlivrez-vous “.
    Vous avez aimé, vous voulez en savoir plus, sur le site de la librairie Folies d’encre vous trouverez les
    >
    références des textes ( http://www.foliesdencre-stouen.fr )
    >
    Amenez ombrelles et parapluies colorés pour vous protéger des chutes de textes !

    >
    “Enlivrez-vous “, association des Amis de la librairie “Folies d’encre” de Saint-Ouen”

  8. “Amenez ombrelles et parapluies colorés pour vous protéger des chutes de textes !”

    Pas seulement, il semblerait que le temps se gâte samedi et qu’il se mette à pleuvoir.

  9. Le Maire de St-Ouen persiste et signe semble poursuivre d’une haine tenace l’organisateur du Festival de jazz et ses amis. Après avoir tenter en 2014 de faire capoter la 10 ème édition en retirant toute subvention à quelques encâblures de la manifestation, cette année il s’est assuré de pouvoir refuser la mise à disposition de la cour de Cap St-Ouen géré par la Sémiso.
    Du coup cette manifestation originale pourrait s’exiler pour partie sur Paris (à proximité immédiate). C’est du moins ce qu’annonce le journal Le Parisien de ce lundi 6 avril.

    “Comme son nom l’indique, le festival Jazz aux Puces avait lieu depuis dix ans aux Puces, à Saint-Ouen. Il pourrait cette année (du 5 au 8 juin) s’expatrier à Paris, de gré ou de force.
    Si les bars des Puces accueilleront toujours des concerts, la Grande scène ne se tiendra pas sur le site de Cap Saint-Ouen, ce grand bâtiment de deux étages implanté rue Paul Bert, au cœur du marché des antiquaires.

    A défaut, Arno, Yvan Le Bolloc’h, Didier Lockwood, Catherine Falgayrac, Valérie Duchâteau, Sylvain Luc, Lionel Suarez ou encore Les Rapetous, les invités de l’édition 2015, pourraient jouer à Paris, dans le gymnase du stade Bertrand Dauvin, rue Binet (Paris XVIIIe), à deux pas du marché aux Puces, entre le périphérique et le boulevard des Maréchaux.
    «Le maire de Saint-Ouen a d’abord argué de raisons budgétaires pour nous refuser le site, fustige Serge Malik, le fondateur du festival. Nous avons alors proposé de le louer pour 10000€, il ne nous a jamais répondu.»
    «Le site sera en travaux à cette date : l’école des Beaux Arts, qui y est installée, veut s’agrandir et l’office de tourisme va s’y installer. Le site ne sera donc pas en capacité d’accueillir une manifestation», réplique Hugues Cornière, conseiller municipal (SE) de la majorité chargé de la Culture.
    Depuis l’arrivée d’un nouvel édile, William Delannoy (UDI), à la tête de Saint-Ouen, les relations se sont tendues entre la ville et les co-fondateurs du festival, Serge Malik et Didier Lockwood. Hugues Cornière ne s’en cache d’ailleurs pas : «Le festival n’est pas notre priorité. Nous défendons d’autres projets, plus en lien avec l’activité des antiquaires. Le week-end du festival, nous allons recréer aux Tuileries de Paris un mini village des Puces à l’occasion de l’opération Jardins, jardin.»
    Faute d’accord avec les élus de Saint-Ouen, les organisateurs du festival se sont tournés vers la mairie du XVIIIe arrondissement, partenaire du festival depuis ses débuts. «Nous sommes en discussion avec le festival, confirme un proche d’Eric Lejoindre, le maire (PS) du XVIIIe arrondissement. Ce festival rend hommage au jazz manouche incarné par le guitariste Django Reinhardt qui jouait sur ce qu’on appelait les Fortifications, là où se trouve justement le stade. Nous avons par ailleurs toujours soutenu ce festival qui est un pont entre Paris et la banlieue. »
    Dans les allées des marchés aux Puces, les restaurateurs font en tout cas grise mine. Sonia Tatara, la patronne du Roi de café, implanté à proximité de la Grande scène, s’inquiète : «Si le grand concert n’a pas lieu à Saint-Ouen, ce sera une perte sèche.»
    Jean-Michel Escura, le patron du Paul Bert, un bistrot situé à quelques dizaines de mètres de là, confirme : «Le soir du Grand concert à Cap Saint-Ouen, c’est notre plus grosse journée de l’année, Il y a entre 1000 et 2000 personnes au concert et on fait quatre à cinq fois le chiffre d’affaires d’un samedi normal.» Pour lui, c’est sûr : «Si le concert a lieu au stade à Paris, c’est simple, ce soir là, je ferme.» (Nathalie Perrier).

  10. INFo

    le 11eme festival Jazz-musette des Puces tiendra sa conférence de presse le mardi 21 avril au restaurant Ma Cocotte.

    Sont annoncés Arno, Lemmy Constantine, Yvan Lebolloc’h, Didier Lockwood, Sylavain Luc, Catherine Falgayrac, Les rapetous, Valèrie Duchâteau, Lionel Suarez, marcel Campio, Ninine Garcia.

    A noter que le logo de la Ville de saint-ouen ne figure pas sur le carton.

    Par ailleurs, nous apprenons qu’une initiative municipale se tiendrait au Parc sur un thème musical proche.

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