L’Anticor « KB J-2 » pour nous guérir…

 

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Appel à donner un dernier coup de collier, vidéo d’auto célébration collective, rappel des principaux points du programme… c’était hier soir le dernier meeting avant le 1er tour du nouvel ambitieux Karim Bouamrane prêt a s’asseoir dans le fauteuil du Maire.

Une fois encore, un petit côté show à l’américaine pour une fin de campagne en apothéose salle Barbara. Pas moins de 500 participants[1] selon les organisateurs et une ambiance « on va gagner c’est certain » sans trop s’appesantir sur la définition de la victoire. Une explication qui arrivera après le verdict des urnes ce 23 mars.

A noter, à chaque jour son initiative pour nous tenir en haleine, la signature aujourd’hui même par Karim Bouamrane de la charte anticor que réclamaient certains ici avant l’élection. C’est donc chose faîtes (deux jours avant scrutin !) et au moins une première promesse tenue. Restera ensuite évidemment à l’appliquer pour nous désintoxiquer de pratiques opaques de l’ancien régime.[2]

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Concernant le programme de la liste Ambition nouvelle, qui comprend lui aussi  son lot de vœux pieux[3], déclarations d’intentions sur des sujets jusqu’ici relevant d’élus sortants[4], actions déjà en cours (présentées comme des nouveautés)[5], projets un peu irréalistes[6], lacunes[7] et l’inévitable couplet sur le désendettement[8] en rallongeant beaucoup la colonne dépenses… on attendra  donc encore un peu pour y voir clair.

En effet, si par malheur il fallait composer avec la Maire sortante dans le cadre d’une fusion sans effusion beaucoup d’ambitieuses et nouvelles propositions pourraient être discrètement remisées sans trop s’en vanter.

Rendez-vous dimanche 23 en fin de soirée pour le champagne.

 

EPS

 

PS : pour les amateurs de sensations fortes, à ne pas manquer ce soir  strass et paillettes avec le Front de Gauche chez Cardin (Pierre de son prénom qui soutient Jacqueline Rouillon).



[1] 350 selon les opposants myopes, presbytes et malveillants.

[2] en espérant que Karim Bouamrane notre nouveau Maire (ou simple adjoint au Maire en cas d’ingratitude des électeurs) n’aura pas à gentiment cohabiter avec Jacqueline Rouillon en oubliant différentes affaires un peu obscures la concernant elle ou son entourage.

[3] ex : « créer et répartir des pôles d’activités d’excellence (?) dans les quartiers « ( !)

[4] ex : « créer et développer des espaces (?)  liés au commerce de qualité » (?) élu P. Macédo (PS), ex : « généraliser (?) le système de vidéo surveillance. élu A. Kachouri (PS), ex : propreté, renforcer la verbalisation pour mettre le pollueurs à l’amende. élue M. Garnier (PS), instaurer des critères  clairs et transparents pour l’attribution de places en crèches élue S. Jacquot (PS)… que ne l’ont-il pas fait avant.

[5] ex : « suivre les très petites entreprises dans leur développement », ex : redéfinir la place de la république en lien avec le prolongement de la ligne 14 jusqu’à la mairie »

[6] ex : transformer l’ancien immeuble Valéo rue des Rosiers en « centre de la culture et de la création avec « une pépinière » (…), « un village d’artisans » d’art et « un second conservatoire » (culture à tous les étages !).

[7] ex: trois lignes sur les Docks, projet majeur pour la ville ,  avec un vague projet de « pôle universitaire et campus de formation professionnelle (p 9). ex : 2 mots sur les Puces : «  porter leur rayonnement aux niveaux métropolitain et international» (p12)

[8]

Sans titre

L’endettement n’est certes pas une vertu et doit raisonnablement  être réduit, mais la caricature avec des comparaisons simplistes en « oubliant » un peu  les capacités réelles de la ville en termes de potentiel fiscal, de patrimoine et de confiance des prêteurs est un peu abusive. Surtout de la part d’élus de la Majorité qui ont voté sans trop se faire prier les 6 budgets de la mandature.

On peine à croire également à croire qu’avec la réduction des frais de communication, de nos fournitures (?) et des économies d’énergie on va trouver et affecter 10 millions d’euros par an au désendettement.

Pour les recettes :  les nouveaux impôts à venir générés par les contribuables des Docks serviront essentiellement sauf erreur à payer pour partie les aménagements et équipements déjà financés voire réalisés.

Quant « aux projets somptuaires inadaptés aux besoins des audoniens » et « cause de l’endettement » comme la « Maison des associations » (sic) on se pince pour y croire puisque c’est un élu (alors) socialiste (M. Krimat) qui a porté de bout en bout ce projet très contesté avec le plein soutien de son groupe au Conseil municipal.

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32 réflexions sur « L’Anticor « KB J-2 » pour nous guérir… »

  1. KB J-2, notre sauveur parfait, désiré, modeste, génial, ambitieux, s’assiérait-il dans le fauteuil ci dessous même avec des anticorps ?

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    ARDENTE DÉMOCRATIE

    « A L’occasion de la fête d’investiture pendant que les cloches sonnent, on fait brûler des feux d’artifice. Il y a de la musique, les gens dansent dans un vacarme joyeux. […] Le chef sortant fait un discours, rédigé sous forme de poésie, en langue indienne, vraisemblablement très ancienne. Le nouveau chef y répond avec modestie et courtoisie. […] Quand […] le bâton lui est enfin remis, on apporte une chaise. Cette chaise est basse. Elle est faite d’un bois aux entrelacs multiples ressemblant à du raphia. Le siège est percé à la dimension, d’un postérieur d’homme. Au milieu des rires, des joyeux quolibets et des plaisanteries grivoises des hommes qui assistent à la cérémonie, le nouveau chef abaisse à demi son pantalon de coton blanc et pose son derrière dénudé sur l’ouverture de la chaise. Il tient dans sa dextre le bâton d’ébène à pommeau d’argent représentatif de sa fonction et siège, plein de dignité, le visage tourné vers les hommes de la nation rassemblés devant lui. […] A ce moment arrivent 3 hommes envoyés par la tribu qui aura à élire le cacique l’année suivante. Ces hommes portent un pot de terre dont les flancs sont percés de nombreux évents. Le pot est rempli de braises qui rougeoient avec vivacité, attisées par le moindre souffle d’air. Dans un discours en langue indienne, dit en vers, l’un des hommes explique le but de l’acte qu’il va accomplir. Dès qu’il a terminé son discours, il place le pot plein de braise sous le postérieur dénudé du nouveau chef. Dans son discours, il a expliqué que ce feu placé sous le derrière au chef dignement assis sur son siège officiel doit lui rappeler qu’il n’y est pas installé pour s’y reposer, mais pour travailler pour le peuple. Il doit demeurer vif et zélé même lorsque qu’il est installé officiellement. En outre, il ne doit pas oublier qui a glissé ce feu sous son séant, c’est-à-dire la tribu qui désignera le cacique de l’année à venir, et ceci pour lui mettre en mémoire qu’il ne doit pas se cramponner à sa place, mais la céder dès que son mandat se sera écoulé, afin d’éviter un règne à vie ou une dictature qui serait néfaste au bien du peuple. S’il venait jamais à s’accrocher à son poste, on lui mettrait sous les fesses un feu si grand et si long qu’il ne resterait rien de lui ni du siège.
    Dès que le pot empli de braises ardentes a été glissé sous le siège des maximes rimées sont dites par un homme de la tribu dont l’élu se retire, un homme de la tribu qui élira le jefe l’année suivante et un homme de la tribu dont est issu le cacique nouvellement investi. Tant que la récitation des sentences n’est pas terminée, le nouveau chef ne doit pas se lever de son siège. […] Les braises sont à peu près éteintes. Le chef se lève lentement. […] La peau est couverte de grosses cloques et, en de nombreux endroits, de plaques noirâtres que l’on peut sentir de loin. Un ami s’approche de lui, lui enduit les fesses d’huile et lui applique un pansement de feuilles écrasées tandis qu’un autre lui offre de grands verres de tequila.
    Pendant de longues semaines le nouveau chef n’oubliera pas sur quoi il est assis. Pendant les premiers mois qui suivent son entrée en fonction, cela l’aide considérablement à gouverner selon les désirs exprimés par la nation au cours de son élection. Dans presque tous les cas, il reste suffisamment de cicatrices sur cette partie cachée de son individu pour qu’il puisse prouver vers jusqu’à l’âge le plus avancé, grâce à un document inaltérable, qu’il a eu l’honneur d’être élu une fois chef de sa nation, mais aussi pour le soustraire à la tentation de se faire élire à ce poste une seconde fois, ce qui serait contraire aux mœurs de son peuple. »

    B.TRAVEN , INDIOS (1931), 10/18, 1990

    Extrait paru dans le journal Ce Qu’il Faut Détruire (CQFD) http://cequilfautdetruire.org/

    B. Traven de son nom Ret Marut (1882 – 1969) est un écrivain au parcours mouvementé et mystérieux
    https://fr.wikipedia.org/wiki/B._Traven

  2. Jym

    Le probleme c est que, le chef a bien bu avant et s est retenu, et a donc pisse copieusement sur le pot ajoure.
    Les idolatres et les croyants (credules) n y ont vu que du feu, prenant la vapeur pour les volutes de l enfer…
    Et le chef est toujours la, et les imbeciles heureux aussi.

  3. Anticor vous y croyez encore ?
    Olivier Thérondel, membre de Tracfin, avait publié des billets sur Médiapart pour dénoncer des anomalies dans le traitement de l’affaire Cahuzac et notamment la mise au secret du rapatriement de 685.000 € des comptes offshore de l’ancien ministre des finances.
    Aprés avoir été mis à pied pour avoir révélé cette affaire publique mais peu relayée par la presse, cet agent réaffecté aux douanes vient de voir le parquet, associé, à charge, à la direction de tracfin, requérir trois mois de prison contre lui et donc ordonner son renvoi des douanes.
    La décision a été mise en délibéré au 16 mai.
    L’enquête relative au blanchiment de fraude fiscale de Jérome Cahuzac continue…
    Rémy Garnier le contrôleur fiscal mis au placard par l’administration pour avoir soupçonné Cahuzac s’interroge toujours sur l’origine des fonds qui ont permis à celui-ci d’acquérir comptant en début de carrière un appartement Avenue de Breteuil pour un million d’euro (les cases vertes)
    Madame Cahuzac vient de révéler l’existence d’un compte sur l’ile de Man crédité à plus de 2.5 Millions d’euro.

  4. “Charte Ethique pour les Municipales 2014 : premier bilan”

    “La campagne de signature de la Charte Ethique pour les Municipales 2014 vient de s’achever. Nous en tirons un premier bilan. Nous remercions et félicitons tous ceux qui localement ont donné leur temps et leur énergie pour obtenir ces résultats.

    Notre charte, pour la première fois, est très exigeante et elle a valeur juridique. En effet, rappelons qu’elle mentionne que « Le signataire déclare être informé de ce qu’il engage sa responsabilité contractuelle et que l’Association pourra agir en justice en cas de violation de ces engagements.”

    http://www.anticor.org/2014/04/02/charte-ethique-pour-les-municipales-2014-premier-bilan/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Wwwanticororgwwwanticororg+%28www.anticor.org%29

  5. Communiqué d’Anticor du 10 avril 2014

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    Anticor met en garde le PS contre la nomination de Monsieur Cambadélis au poste de Premier Secrétaire

    Communiqué.

    Le Parti Socialiste envisage de nommer à sa tête Jean-Christophe Cambadélis.

    Pour rappel :

    – Monsieur Cambadélis a été condamné en janvier 2000 à cinq mois de prison avec sursis et environ 15 000 euros d’amende, pour avoir bénéficié d’un emploi fictif

    – Monsieur Cambadélis a également été condamné en juin 2006 à six mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende, après avoir été reconnu coupable de recel d’abus de confiance.

    Anticor considère que cette nomination serait un nouvel affront à notre démocratie. Alors qu’une large majorité de Français doute de l’honnêteté de ses élus et de ses dirigeants, notre démocratie représentative connaît une crise sans précédent, et il est de plus en plus difficile de combattre l’idée si dangereuse et fausse du « Tous pourris ».

    Pour éviter ces dérives, les responsables politiques, tout comme les élus, doivent être exemplaires. Ne pas respecter cette exigence, c’est faire monter l’abstention et le dégoût de la vie politique. C’est également favoriser le vote extrême.

    Il serait inadmissible et humiliant qu’un important parti politique français soit dirigé par une personne qui a été condamnée deux fois pour ne pas avoir respecté les règles élémentaires de la probité.

    Anticor.

    http://www.anticor.org/2014/04/10/anticor-met-en-garde-le-ps-contre-la-nomination-de-monsieur-cambadelis-au-poste-de-secretaire-general/

  6. Communiqué d’Anticor du 11 avril

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    Enregistrements Buisson : Anticor remet de nouveaux éléments à la Justice et relance l’enquête.

    Jérôme Karsenti, avocat d’Anticor, a reçu de source anonyme deux nouveaux fragments d’enregistrements réalisés par Patrick Buisson auprès de son entourage.

    Bien que parcellaires, ces bandes, remises au juge Serge Tournaire en charge de l’affaire des sondages de l’Elysée, permettront sans doute de faire avancer l’enquête.

    En effet, dans l’un de ces enregistrements, on peut entendre Patrick Buisson commenter un sondage portant sur Dominique Strauss-Kahn. Ce sondage cherche à percevoir le ressenti des français lors de son interview télévisée sur France 2, alors qu’il était le candidat pressenti aux élections présidentielles de 2012 face à Nicolas Sarkozy. Patrick Buisson parle alors d’un sondage « qu’on a fait pour l’Élysée », d’un drôle de « sondage qu’on a fait sur DSK ». Par ailleurs, ce dernier ajoute que Claude Guéant « se mouillait un petit peu » sur « les affaires auprès du parquet » en tant que secrétaire général de l’Élysée, ce qui laisse présager d’éventuelles pressions ou interventions auprès des magistrats.

    Au vue de ces nouveaux éléments, Anticor, qui est partie civile à cette affaire, a décidé, à travers l’action de son avocat de demander au juge d’instruction d’élargir cette affaire pour “trafic d’influence” alors qu’elle l’était jusqu’à présent pour soupçons de « favoritisme » et de « détournement de fonds publics » dans les marchés d’études d’opinion.

    Pourquoi Anticor s’est-elle portée partie civile ?

    Il n’est pas interdit à un Chef de l’Etat de réaliser des études pour sonder l’opinion des français sur telle ou telle réforme. 264 sondages ont été réalisés par l’Elysée sous le mandat de Nicolas Sarkozy, ce qui représente un record absolu. Chaque sondage peut couter plusieurs dizaines de milliers d’euros. Ce sont alors plusieurs millions d’euros qui ont été réglés par le contribuable durant son mandat.

    Toutefois, ces sondages doivent s’inscrire dans l’action du chef de l’Etat et non porter sur des questions intéressant un candidat aux élections présidentielles. Le sondage portant sur DSK, ainsi que d’autres – comme celui relatif à l’électorat écologiste de Carla Bruni-, auraient du être assumés par l’UMP et non par l’Elysée.

    C’est pourquoi, cet enregistrement atteste aux yeux d’Anticor d’un « détournement de fonds publics », délit puni de dix ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende (article 432-15 du Code pénal).

    Le trafic d’influence quant à lui est puni de dix ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende (article 432-11 du Code pénal).

    http://www.anticor.org/2014/04/11/enregistrements-buisson-anticor-remet-de-nouveaux-elements-a-la-justice-et-relance-lenquete/

  7. “L’esprit de corruption”

    “La vie politique malade de son financement

    27 mai 2014 | Par Eric Alt

    Les règles sur le financement de la vie politique ont été laborieusement établies. Sans cesse sur le métier le législateur a remis son ouvrage. La première loi date du 11 mars 1988. Ces dispositions ont été complétées en 1990, 1993, 1995, 1996 , 2003 et 2013. La législation française a été mise en place bien après celle de la Grande-Bretagne, qui s’est dotée dès 1883 d’un dispositif de plafonnement et celles de l’Allemagne (1966), de l’Italie (1974) et de l’Espagne (1985).

    Après tous ces travaux, l’objectif de réduction du poids de l’argent et des dons privés dans la politique a-t-il été atteint? L’actualité semble prouver le contraire.”

    ….

    “Enfin, l’Etat rembourse forfaitairement les dépenses de campagnes, à hauteur de 50% du plafond des dépenses, si le candidat a obtenu plus de 5% des suffrages (3% pour les élections européennes). L’Etat finance aussi les partis politiques, leur allouant une première fraction proportionnelle aux résultats des dernières législatives et une seconde selon le nombre de parlementaires élus. Cette aide annuelle constitue la première source de financement des partis : 40% de leur financement, soit environ 75 millions d’euros répartis entre une cinquantaine de formations politiques.

    Quelques sanctions sont prévues en cas de non-respect des règles, mais ce dispositif n’a pas mis fin aux abus.

    Un premier abus réside dans la multiplication des micro partis. 400 formations politiques ont déposé des comptes pour l’exercice comptable 2014. La plupart de ces partis ne présentent aucun candidat, et ne servent que de pompes à finances.

    D’autres abus résultent de manipulations dont savent très bien jouer ceux qui connaissent cette législation assez technique.

    Ainsi, le périmètre d’activité et de consolidation des comptes n’est pas défini et dépend des seuls partis: ceux-ci ont tout pouvoir pour établir des liens avec une fondation, une société, une section locale, qui parfois financent des sondages, des dépenses de propagande, voire les salariés du parti lui-même. Des groupes d’intérêts sans lien juridique avec un parti peuvent agir comme des paravents et augmenter les moyens d’une campagne.”

    ….

    http://blogs.mediapart.fr/blog/eric-alt/270514/la-vie-politique-malade-de-son-financement

  8. “Le rapport moral 2013, adopté à l’Assemblée générale du 21 juin 2014 :

    RAPPORT MORAL ANTICOR 2013

    Chers adhérents, Chers amis,

    J’ai le plaisir, en qualité de secrétaire générale, de vous présenter le rapport moral 2013 de l’association.

    Il a pour objectif de rendre compte de nos activités à nos 1.236 adhérents, de retracer nos actions, nos difficultés, et les projets qui se forment au sein de notre association.

    L’activité d’Anticor en 2013 peut se décrire sur 4 axes différents : le plaidoyer en faveur de l’introduction de dispositifs légaux anticorruption, les poursuites judiciaires engagées, la signature de chartes éthiques, et la formation des élus.

    http://www.anticor.org/2014/06/22/rapport-moral-2013/

  9. “Les positions d’Anticor renforcées par le Service central de prévention de la corruption.”

    “Le rapport pour l’année 2013 du Service central de prévention de la corruption (SCPC) ne figure pas encore sur le site du ministère de la justice, bien que le service soit rattaché à ce ministère. Cette discrétion est regrettable, car ce rapport est un indicateur d’alerte sur l’état de la probité publique en France.

    D’abord, il confirme la faiblesse de la réponse judiciaire. Peu d’affaires de grande corruption sont jugées. Par exemple, sur les 30 infractions uniques de corruption active étudiées en 2012, seules deux d’entre elles ont fait l’objet d’une peine de prison ferme (pour 6 l’année précédente) pour une durée moyenne de trois mois. Le montant moyen des amendes ferme est de 2 217 € (850 € en 2011).

    La réponse administrative est également faible. Presque tous les ministères ignorent les dispositifs d’alerte professionnelle en matière de probité publique. Et peu d’autorités sollicitent le concours du SCPC : en 2013, le Service a été saisi de 44 demandes: 2 émanant d’autorités administratives, 15 d’autorités judiciaires et 27 de particuliers, associations et conseillers municipaux.

    Et malgré les réformes récentes, d’importantes carences législatives demeurent. Le SCPC rappelle en particulier le court délai de prescription. Certes, la jurisprudence fait de plus en plus souvent courir le point de départ de la prescription au jour où l’infraction est apparue et a pu être constatée dans des conditions permettant l’exercice de l’action publique. Mais cette jurisprudence est réversible et le principe est celui de la prescription triennale. Le législateur a refusé en 2013 de consacrer cette jurisprudence dans la loi.

    La probité dans la vie locale

    Une part importante du rapport est consacrée à la prévention de la corruption dans les collectivités territoriales. Les masses financières concernées sont importantes : 221,4 milliards d’euros de dépenses totales, dont 52, 6 milliards en investissements soit près de 75 % des investissements publics civils réalisés en France.

    Pourtant, les facteurs permissifs de la corruption demeurent.

    Trop d’élus sont engagés dans des partenariats d’affaires avec des promoteurs, des aménageurs, des industriels et des grands groupes de services.

    Les contrôles sont faibles. En particulier, les chambres régionales des comptes disposent de pouvoirs, d’effectifs et de moyens de contrôle limités au regard des enjeux. Et les préfets, en charge du contrôle de légalité, sont “en position de faiblesse structurelle par rapport aux élus”.

    http://www.anticor.org/2014/07/29/les-positions-danticor-renforcees-par-le-service-central-de-prevention-de-la-corruption/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Wwwanticororgwwwanticororg+%28www.anticor.org%29

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    ” Trop d’élus sont engagés dans des partenariats d’affaires avec des promoteurs, des aménageurs, des industriels et des grands groupes de services.”

    Ah bon ?
    Dites, pas à Saint-Ouen, hein ?

  10. Dans un post récent (que je n’ai pas retrouvé, me rappelle plus où je l’ai posté), et resté sans réponse, je demandai ce que qu’a fait, fait B Leroux député depuis juin 1997 de sa réserve parlementaire. (Anticor nous apprend, ci dessous que depuis 2013, la liste des bénéficiaires doit être rendue publique)

    Dans l’attente de savoir qui a bénéficié, bénéficie de réserve parlementaire de B Leroux, Anticor en demande la suppression.

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    “Le Sénat a apparemment décidé de ne pas publier l’usage fait de la réserve parlementaire avant les élections.

    La réserve parlementaire est constituée de fonds gérés par les ministères, dont l’attribution est laissée à la discrétion des députés et sénateurs.

    Elle s’élève à 150 millions d’euros.

    Depuis 2013, la loi impose que la liste des bénéficiaires et des montants alloués soit rendue publique.

    Mais les risques demeurent : clientélisme, achat de voix et soutiens, conflits d’intérêts liés au financement de collectivités ou d’activités proches de l’élu, financement de structures proches des partis…

    Surtout, le parlementaire a pour mission de légiférer, et non de distribuer des subsides.

    Députés et sénateurs pourraient utilement donner l’exemple d’économies budgétaires en supprimant la réserve parlementaire.

    C’est pourquoi Anticor les appelle à y mettre fin au plus tôt.”

    http://www.anticor.org/2014/09/13/anticor-demande-la-suppression-de-la-reserve-parlementaire/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Wwwanticororgwwwanticororg+%28www.anticor.org%29

  11. Autre action d’Anticor

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    Affaire Thévenoud : Anticor demande la suppression du “verrou de Bercy”.

    Le fait de se soustraire frauduleusement à l’établissement ou au paiement partiel de ses impôts est une infraction pénale. La peine encourue est de cinq ans d’emprisonnement et de 37500€ d’amende.

    Mais, -sans préjudice de la culpabilité de M. Thévenoud- la question de savoir si ses agissements constituaient une fraude ne sera jamais posée. En effet, les ministres du budget, qui ont le monopole des poursuites en matière de fraude fiscale, n’ont pas poursuivi ce dossier.

    Sans l’intervention opportune de la Haute Autorité pour la transparence de la vie politique, la situation de M. Thévenoud serait demeurée ignorée de tous.

    Anticor, aux cotés de nombreuses associations membres de la plate forme contre les paradis judiciaires et fiscaux, avait demandé en 2013, la “suppression du verrou de Bercy“. Le législateur y a renoncé sur la demande du gouvernement.

    Ce pouvoir du ministre du budget est unique en Europe. Il permet de dire,comme Henri Guaino, que “toutes les grosses fortunes négocient leurs impôts“. Il permet de nourrir le soupçon -fondé ou non- d’une complaisance de Bercy envers les membres du parti au pouvoir.

    Pour abolir les privilèges des fraudeurs, il faut donner à la justice toutes les compétences et les moyens de les poursuivre. C’est pourquoi Anticor demande à nouveau la suppression du monopole de l’exécutif sur les poursuites : le “verrou de Bercy” n’a plus aucune légitimité.

    14 septembre 2014

    http://www.anticor.org/2014/09/13/affaire-thevenoud-anticor-demande-la-suppression-du-verrou-de-bercy/

    • @Jym

      si j’ai bien compris et que je ne me trompe pas de personne, vous avez été au Conseil d’administration de l’OVL et avez ensuite jeté l’éponge après le coup de force de Rouillon pour reprendre en main cette structure par ses camarades les plus fiables.
      Vous savez ou on en est de la plainte contre l’ex Maire à propos de son ancien emploi soupçonné d’être fictif ?
      C’est pas un bon dossier pour anticor cette affaire ?

  12. Anticor demande au 1er ministre M Valls le remboursement du vol Poitiers-Berlin-Poitiers.

    Et les émissions de gaz à effets de serre qui rembourse à qui ?

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    Le Premier ministre doit donner l’exemple.

    Le bon fonctionnement d’une démocratie passe par l’existence d’un lien de confiance entre les citoyens et ceux qui gouvernent.

    Cette confiance ne se confond pas avec la légitimité donnée, directement ou indirectement, par le suffrage universel.

    Elle échappe d’ailleurs aux clivages politiques. Elle se construit jour après jour, au vu de l’action du gouvernement et de l’image donnée par ceux qui en sont membres.

    Un manquement isolé peut, à lui seul, suffire à l’entamer durablement.

    C’est ce qu’affirmait la Charte de déontologie du gouvernement, adoptée en mai 2012, et figurant toujours sur le site de l’Elysée.

    Cette Charte comprend un article 5, intitulé « Intégrité et exemplarité » qui prévoit notamment : Les moyens mis à la disposition des ministres sont réservés à l’accomplissement de leur mission. Seules les dépenses directement liées à l’exercice des fonctions sont prises en charge par l’Etat.

    Le déplacement du Premier ministre, aux frais du contribuable, pour un voyage d’agrément Poitiers-Berlin-Poitiers afin d’assister à un match de football, constitue un manquement à cette obligation.

    Sauf à manquer à son obligation d’intégrité et d’exemplarité, il appartient désormais au Premier ministre de rembourser l’Etat du prix de son voyage.

    http://www.anticor.org/2015/06/07/le-premier-ministre-doit-donner-lexemple/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Wwwanticororgwwwanticororg+%28www.anticor.org%29

  13. Jym

    Et l’Ovl, c est moins loin, vous n’avez toujours pas de nouvelles vous qui étiez elu et que Jr ne vous aurait pas viré mais simplement dégouté…

  14. Patrimoine et transparence des parlementaires !

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    Déclarations de patrimoine des parlementaires : une transparence en trompe-l’oeil
    juil 15, 2015

    Les déclarations de patrimoine des parlementaires sont disponibles, depuis le 13 juillet 2015. Mais leur consultation relève d’un véritable parcours du combattant ! Qu’en en juge :

    Contrairement aux déclarations de patrimoine des membres du Gouvernement qui sont facilement consultable sur le site de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), celles des parlementaires ne sont pas en ligne.

    Concrètement, l’électeur intéressé – dûment doté d’une pièce d’identité et de sa carte électorale – devra prendre rendez-vous avec les services d’une Préfecture.

    Une fois sur place, il pourra consulter les déclarations des parlementaires… mais uniquement ceux du département de la préfecture choisie !

    Autre inconvénient, les éléments consultés – obligatoirement en présence d’un agent de la Préfecture – « ne peuvent faire l’objet d’aucune reproduction ou copie par l’électeur » [1] !

    Et ce n’est pas tout : « le fait de publier ou de divulguer, de quelque manière que ce soit, tout ou partie des déclarations de situation patrimoniale ou des observations relatives à ces déclarations est puni de 45 000 € d’amende » [2] !

    Bref, on est loin de l’open data. Au final, l’électeur a seulement le droit d’adresser ses observations « au président de la Haute Autorité par lettre recommandée avec demande d’avis de réception » [3].

    De toute évidence, les nombreuses embûches semées par les parlementaires pour la mise en œuvre de ce nouveau droit le rend inopérant. Mais c’était sans doute le résultat escompté…

    http://www.anticor.org/2015/07/15/declaration-de-patrimoine-des-parlementaires-une-transparence-en-trompe-loeil/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Wwwanticororgwwwanticororg+%28www.anticor.org%29

  15. Le partenariat transatlantique, riche de conflits d’intérêts
    fév 3, 2016

    TAFTA : 33 ONG lancent l’alerte.

    L’Union européenne et les États-Unis négocient depuis 2013 un traité de libre-échange et d’investissement appelé TTIP ou TAFTA (Transatlantic Trade and Investment Partnership ou Transatlantic Free Trade Agreement, PTCI en français (Partenariat Transatlantique de commerce et d’Investissement). Certaines dispositions du futur traité mettent en danger nos démocraties.

    C’est notamment le cas du RDIE : le mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États qui suscite une forte mobilisation en Europe. En France, l’Assemblée nationale et le Sénat ont voté plusieurs résolutions demandant l’exclusion du RDIE des négociations. Pour contourner cet obstacle, la Commission européenne a été contrainte de mettre sur la table une nouvelle proposition fin 2015. Mais cette réforme ne comble pas les failles du dispositif.

    La suite
    http://www.anticor.org/2016/02/03/le-partenariat-transatlantique-riche-de-conflits-dinterets/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Wwwanticororgwwwanticororg+%28www.anticor.org%29

  16. Sans aucun doute que le signataire de la dernière heure et nouveau porte parole du PS soutiendra lui aussi les lanceurs d’alerte dans le procès Luxleaks.

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    Procès en appel de Luxleaks : Anticor présent pour soutenir les lanceurs d’alerte
    Déc 12, 2016

    La Cour d’appel de Luxembourg a accueilli du monde, aujourd’hui. À l’instar Anticor, ils sont venus nombreux pour soutenir Antoine Deltour, Raphaël Halet et Édouard Perrin qui ont divulgué des accords fiscaux secrets (les « tax rulings ») entre le Grand-Duché et des multinationales.

    Ce qu’il faut savoir :

    – En France, la perte des recettes publiques due aux fraudes des entreprises ou à l’optimisation fiscale est estimée entre 60 et 80 milliards d’euros par an alors que le déficit français est évalué, en 2016, à 72 milliards d’euros.

    – Dans l’Union Européenne, l’évitement fiscal pratiqué par les multinationales représenterait un manque à gagner de 1 000 milliards d’euros, par an, pour l’ensemble des pays membres.

    La mobilisation qui regroupait une vingtaine de pays, démontre la prise de conscience au niveau international sur les pratiques fiscales.

    La suite :
    http://www.anticor.org/2016/12/12/proces-en-appel-de-luxleaks-anticor-present-pour-soutenir-les-lanceurs-dalerte/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Wwwanticororgwwwanticororg+%28www.anticor.org%29

  17. A relire les billets et liens ci dessus

    Et lire ci dessous

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    Un parlementaire ne doit pas utiliser son crédit collaborateurs pour donner de l’argent de poche à ses enfants !
    Mar 21, 2017

    En écho à l’affaire Fillon, l’émission Quotidien révèle que Bruno Le Roux avait, en sa qualité de député, embauché ponctuellement ses deux filles mineures comme assistantes parlementaires, pour un travail qui aurait, au moins en partie, été effectué à distance…

    Anticor a toujours été très critique par-rapport aux parlementaires français qui embauchaient un membre de leur famille comme assistant parlementaire. L’association considère que cette mauvaise habitude est à la limite de la prise illégale d’intérêts…

    Quoi qu’il en soit, il est bien évident qu’un parlementaire ne doit pas utiliser son crédit collaborateurs pour donner de l’argent de poche à ses enfants !

    La suite :

    http://www.anticor.org/2017/03/21/affaire-le-roux-un-parlementaire-ne-doit-pas-utiliser-son-credit-collaborateurs-pour-donner-de-largent-de-poche-a-ses-enfants/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Wwwanticororgwwwanticororg+%28www.anticor.org%29

  18. “En écho à l’affaire Fillon, l’émission Quotidien révèle que Bruno Le Roux avait, en sa qualité de député, embauché ponctuellement ses deux filles mineures comme assistantes parlementaires, pour un travail qui aurait, au moins en partie, été effectué à distance…”

    Ont elles été rémunérés ? Si c’est le cas et étant mineur ( A moins qu’un enfant mineur puisse avoir un compte ?), c’est papa qui a touché les sous. A t il déclaré les rémunérations de ses filles au fisc ?

    Encore un qui devrait disparaitre de la scène politique locale comme nationale.

    • J’ai écris un peu trop vite. Un mineur peut avoir un compte bancaire (avec l’accord de ses parents) et disposer librement des sommes figurant sur ce compte.

      Cela n’empêche pas un problème d’égalité. Si l’on le fils ou la fille de…… ont a droit à des avantages alors que dans le cas contraire……..

      • Pas besoin d’être mineure pour que le père touche. C’est le cas de Fillon qui a récupéré l’argent des indemnités avancé à sa fille au motif qu’elle lui rembourse les frais occasionnés pour le mariage de ladite fille.
        Est-ce une coutume des hobereaux vendéens ou galloise cette pratique?
        Toujours est-il qu’avec Fillon c’est le contribuable qui a payé les frais du mariage de sa fille. Comme escroc mesquin, je pense qu’il dépasse tout ce que j’avais vu ou entendu. Si c’est à “un cabinet noir” qu’on doit ces révélations, alors merci. Au moins Hollande aura réussi quelque chose durant ce quinquennat. On ne peut pas en dire autant de celui du duo Sarkozy-Fillon.

  19. Article de Anticor

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    La légion d’honneur ne doit pas récompenser des personnes qui ont manqué à leur devoir de probité !
    Avr 16, 2017

    Michel Roussin a été promu commandeur de la légion d’honneur, le 14 avril 2017, par le Président de la République, sur proposition du Premier Ministre.

    Or, l’ancien directeur de cabinet de Jacques Chirac à la mairie de Paris avait été condamné, le 20 février 2008, pour « complicité de corruption active et passive » à quatre ans de prison avec sursis, 80 000 € d’amende et quatre ans d’interdiction du droit de vote et d’éligibilité, dans l’affaire des marchés truqués des lycées d’Île-de-France…

    Anticor rappelle que, selon le code de la légion d’honneur, la plus élevée des distinctions nationales est censée récompenser « des mérites éminents acquis au service de la nation soit à titre civil, soit sous les armes ».

    Dans ce cadre, l’association regrette que seules les personnes condamnées pour crime ou celles condamnées à une peine d’emprisonnement sans sursis égale ou supérieure à un an soient automatiquement exclues de l’ordre de la légion d’honneur.

    Par conséquent, Anticor demande que la légion d’honneur ne soit pas donnée ou laissée à des personnes condamnées pour avoir manqué à leur devoir de probité.

    http://www.anticor.org/2017/04/16/la-legion-dhonneur-ne-doit-pas-recompenser-des-personnes-qui-ont-manque-a-leur-devoir-de-probite/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Wwwanticororgwwwanticororg+%28www.anticor.org%29

  20. Article de Anticor

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    Corruption et impunité : la démocratie abusée.
    Fév 1, 2018

    Historiquement, le droit a su se satisfaire d’un équilibre entre crime et légalité au sein de nos institutions. Cet équilibre est aujourd’hui perturbé.

    Alors que la souveraineté de nos pouvoirs politiques est menacée par l’ampleur croissante des pouvoirs économiques, notre « culture de l’impunité » commence à dessiner une ombre bien large. L’avenir de la démocratie est en jeu. Intervention du vice-président d’Anticor.

    http://www.anticor.org/2018/02/01/18358/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Wwwanticororgwwwanticororg+%28www.anticor.org%29

  21. L’ Etat laisse 350 000 000 d’Euros à Bouygues !
    Article de Anticor

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    Alstom : qui ne veut pas gagner des millions ?
    Jan 30, 2018

    Anticor a déposé une plainte contre X pour détournement de biens publics par négligence auprès du Parquet national financier. L’association reproche aux autorités de l’État de ne pas avoir levé l’option d’achat dont il disposait sur les actions d’Alstom, le privant ainsi d’un gain de 350 millions d’euros.

    Anticor a déposé une plainte, le 30 janvier 2018, contre X pour détournement de biens publics par négligence auprès du Parquet national financier.

    L’association reproche aux autorités de l’État de ne pas avoir profité des termes d’un accord avantageux pour lui qu’il avait signé, le 21 juin 2014, avec Alstom et General Electric.

    Sans explication convaincante, il s’est, en effet, abstenu de lever l’option d’achat dont il disposait, jusqu’au 17 octobre 2017, sur 20 % des actions d’Alstom…

    L’État a ainsi renoncé à la prime de contrôle et au dividende exceptionnel versés automatiquement aux actionnaires. En l’espèce, il est passé à côté d’un gain sans risque de 350 millions d’euros. Il ne pourra pas non plus bénéficié de l’importante plus-value (différence entre la valeur de son portefeuille et celle de son coût d’achat) plus que probable après la fusion programmée entre Alstom et Siemens. Au final, l’abstention de l’État a profité à Bouygues qui a récupéré les actions délaissées.

    Anticor souhaite qu’une enquête éclaircisse les motifs de cette décision et, le cas échéant, détermine l’ensemble des responsabilités.

    L’association rappelle que, dans un cas similaire, la Cour de justice de la République a condamné, le 19 décembre 2016, Christine Lagarde pour détournement de fonds publics par négligence par une personne dépositaire de l’autorité publique.

    Plus largement, Anticor souhaite soumettre au débat une question simple : l’État a-t-il vocation à toujours perdre de l’argent au bénéfice d’intérêts privés ?

    http://www.anticor.org/2018/01/30/alstom-qui-ne-veut-pas-gagner-des-millions/

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