Action Directe aux Bons Enfants

Nous avons reçu par le biais d’un intermédiaire deux communiqués successifs du Comité de Quartier Clandestin (CQC) Puces – Jules Vallès. Ce dernier nouvellement créés semble-t-il revendiquait l’action de barriérage sauvage pour dénoncer l’inertie de la ville concernant la dangereuse dégradation depuis des mois de l’escalier dans le passage public donnant accès au groupe scolaire Jules Vallès.

Une action à priori payante puisque immédiatement après cette action des travaux de remise en état ont enfin été effectués. A noter qu’une autre branche de la contestation (Parents d’élèves) serait également intervenue suite à une chute d’une mère d’élève dans ledit escalier.

La victoire n’est donc pas orpheline.

Ci-après les deux communiqués avec photos :

” COMMUNIQUE n°1

  1. Le Comité de Quartier Clandestin (CQC) a fait, photos à l’appui du 1/1/2012, le constat d’une voie publique en voie de dégradation. Il s’agit des neuf marches du passage Rue des Bons Enfants, à la hauteur du groupe scolaire Jules Vallès.
  2. Cet endroit se trouve sous les fenêtres de Mustapha Krimat, conseiller municipal de la majorité municipale et délégué à la Vie Associative. On pensait que cet état des dégâts n’échapperait pas à son attention et qu’il interviendrait auprès des services municipaux compétents pour faire réparer cela sans tarder.
  3. Le seul élu à s’en être ému, c’est Lias Kemache, de l’opposition, dans une de ses  tribunes de février 2012  dans  Le Journal de Saint-Ouen, en février 2012. Rappelons que la directrice de ce journal officiel de la Ville, c’est la maire, Jacqueline Rouillon. Aucune réaction réparatrice de la Ville. Soit elle ne lit pas les contenus à publier, n’est donc pas à la hauteur de sa tâche. Soit elle les lit, mais elle se fiche des doléances remontant des quartiers.

Six mois plus tard, en juin 2012, le CQC  a constaté que l’état de cette voie publique s’est sensiblement amoché.

COMMUNIQUE n°2 du jeudi 28/6/2012

  1. Une semaine après son intervention), le Comité Clandestin de Quartier (CQC) est repassé sur les lieux de son intervention (cf. communiqué n°1). Il a constaté à sa grande satisfaction que l’escalier en question a été réparé.  Du vite fait bien fait.
  2. Mais par qui ? Était-ce une équipe des services municipaux clandestinement  dépêchée sur place pour faire le nécessaire ? A ce jour, cette action réparatrice n’a pas été revendiquée.
  3. Notre installation d’alerte est toujours en place. Merci pour cette publicité supplémentaire.
  4. Au petit matin du 22/6/2012, jour de la fête de fin d’année du groupe scolaire Jules-Vallès, le CQC a décidé de frapper. Les photos prises le 22/6 montrent son installation d’alerte mise en place autour passage dangereux, un  scandale public sur voie publique.

CQC “

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7 réflexions sur « Action Directe aux Bons Enfants »

  1. Je suis tombée dimanche 8 juillet, au square marmottan à cause d’un trou dans l’espace des petits. Suite à ma chute comme je saignais beaucoup, j’ai fait appel aux gardiens. Ils n’avaient pas l’air étonnés, d’après eux cela arrive souvent vu qu’il y a pleins de trous et de racines dans ce square. Je suis allée le signaler au service technique, vu la réponse des gardiens. Ils m’ont dit que le square allait être refait, mais cela fait 20 ans qu’on nous dit qu’il va être aménagé.
    Est-ce que le CQC pourrait faire quelque chose car je vois qu’il agit plus vite que les services de la mairie.

  2. Ayant participé à la petite fête de la musique mais grande manifestation populaire de la rue de la Gaïté, j’ai été interpellé sur le fameux casse-gueule.
    J’ai illico pris des photos et comme j’en avais d’autres du même acabit pour d’autres quartiers, j’ai envoyé le tout à un des principaux élus.

    Pour le reste, je trouve là encore une des raisons qui fondent la nécessaire redestination de la police municipale, qui dés 7h50 est capable de mettre un PV inutile mais n’est même pas capable de faire un rapport rendant compte d’une mise en danger des personnes.

    Mais l’incompétence n’a pas de limite dans notre bonne ville.

    J’étais à la cérémonie marquant le triste souvenir de la rafle des juifs par la police nationale et les amis de Pétain et Mitterrand, devant le collège Jaurès.
    A quelques métres de hauteur de la plaque commémorative, de dressait fièrement le drapeau Bleu Blanc Rouge, sale et enroulé autour d’une hampe brisée.

    Avec un service protocolaire mexicain et deux élus chargés des collèges – le premier député et le second Légion d’honneur, il n’a pas été possible de vérifier ce minimum.

    Les bras ne m’en tombent pas car ils se dressent toujours.

    Ne lâchons rien parceque saint-ouen le vaut bien!

  3. Problème soulevé donc dans la chronique de l’ASOEA de Février, dans laquelle nous mettions en avant l’aspect contre pédagogique de cette esplanade juste avant l’école Vallès, remplie de détritus divers, de merdes de chiens en nombre parfois incroyable à cinq mêtres d’une canisette, avec son escalier aux marches disjointes et décellées , qu’empruntent tout au long de l’année les enfants du primaire et de maternelle, à qui , avec un peu de chance, on va expliquer le “devoir” de propreté et de respect des autres…..
    On m’a affirmé que des motos crottes avaient été remises en service à St-Ouen; jamais vu pour ma part dans ce périmètre! Elles seraient les bienvenues. Quand aux personnes qui laissent leurs chiens soit divaguer le matin pour faire leurs bouses, et ceux qui les regardent faire sans intervenir le regard plein de sollicitude et d’amour…pour la gent canine, qui a vu les policiers municipaux se pointer aux bonnes heures pour dresser des prunes aux contrevenants? et les faire ramasser les déjections….Les annonces de répression et les amendes qui s’en suivent restant au stade de rodomontades, les crados semblent avoir de beaux jours encore devant eux…Merde!
    Je ne savais pas qui en fait avait sécurisé les abords de l’escalier après la chute d’une parent d’élève dont le genou avait morflé; j’avais salué d’abord la rapidité ( relative) de la mairie tout en constatant qu’il avait fallu cet épisode fortuit, alors que notre chronique n’avait obtenu qu’un succès d’estime ( au nom de l’opposition constructive mais réactionnaire?). Je suis prêt à rejoindre ce comité , d’autant que je préfère les chats bien que ces derniers utilisent notre potager partagé comme lieu d’aisance; ce qui en terme de partage nécessite une redéfinition!

  4. L’avantage, avec les chiens et les chats, c’est qu’ils ne se préoccupent pas de savoir s’ils font leurs besoins sur un espace public (de gauche) ou dans un jardin partagé (de gauche, mais d’opposition).

  5. Les chiens sont mal dressés. N’ont pas appris à conduire leur maître.sse.s à la canisette. Et quand leurs propriétaires qui les y conduisent tout de même, ça y chie…ou pas. Poser sa pêche n’est pas seulement une histoire de boyaux, il y va aussi de l’identité territoriale. Laissons aux toutous ce plaisir dans leurs vies de chien

    Pendant une bonne année, j’ai promené le chien de mon fils, j’ai croisé les propriétaires de chien du coin. Ce n’est que vers la fin que j’ai vu -enfin- une femme faisant le geste, devant aller de soi : elle a sorti de sa poche un sac en plastique, s’est baissée pour rammaser la crotte, et l’a sans doute largué, promenade faisant, dans dans un des sacs poubelles pas très loins et régulièrement renouvellés dans le périmètre.

    Depuis l’ouverture du Jardin éphémère, rue Jules Vallès, il y a une petite boîte à la grille avec de petits sachets pour les chiens, pardon, leurs propriétaires, gratos : les concepteurs avaient pensé à tout.
    Mais cette boîte est toujours vide. Comme si la municipalité avait anticipé la crise économique et déicdé de se lancer dans l’autérité. En commençant par le menu. Et comme si être une ville plus propre, SO ne le valait pas.

    D’un autre côté, dans les commerces et au marché, presque tout le monde, propriétaires de chiens compris, reçoit volontiers, réclame même, des sacs en plastique ! Gratos. En apparence, car le commerçant achète ces sacs et en intègre le prix dans ses frais généreaux rentrant dans le prix payé par les clients que nous sommes par ailleurs.
    Mais qu’est-ce qu’on fait de ce déluge de sacs plastiques ? En faire des sacs poubelles ? Mais qui a autant de poubelles que de sacs plastiques? On les met à la poubelle, revêtie ou non d’un sac plastique. Et hop, ça va à l’incinérateur dans les docks. Et contribue à nourrir les 2% de dioxines et furanes, cancérigènes, dont le panache gratifie son entourage, qualité “écoquartier” ou non.
    Revenons à nos chiens .Leurs propriétaires ne manquent pas de sacs en plastique pour ramasser et jeter la crotte quotidienne. Jusqu’où ce geste est-il écologique ? Un des sacs importés à domicile ferait quelques centaines de mètres de plus avant de passer par la cheminée des docks. Mais rendre les propriétaires démerdards, on compte sur la police municipale.

    Ingolf Diener

  6. Diener, il existe de forts jolis sacs en papier recyclé qui peuvent très bien faire l’affaire.
    Et les motos crottes qui je crois sont de nouveau en action à S-O pourraient venir jusqu’à chez nous; si Dieu veut?…

  7. L’idéal, serait que les moto crottes deviennent inutiles….

    Et se serait aussi qu’un certain nombre de tarés arrêtent de prendre des gros chiens en appartement. Un gros chien, c’est fait pour courir dans la campagne ou au pire, dans des jardins. En appartement, on rend un gros chien malheureux. Bref, on devient mal-traitant.

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