« Deal sur la ville »

Le journal « Libération » dans son édition de ce week-end ouvrait ainsi la Une de son Mag avec ce titre et accompagné de cette phrase « Saint-Ouen : depuis dix ans cette commune de Seine Saint-Denis est devenu un haut lieu du trafic de cannabis ». Pas moins de quatre pages étaient ainsi consacrées à ce sujet avec deux articles en pages intérieures « Le marché aux stups de Saint-Ouen »[1] et « La cage d’escalier comme seul horizon »[2].

Pas de sensationnel, ni de raccourcis faciles. Pas même de boucs émissaires convenus. Une description sobre et factuelle du fonctionnement de l’activité ainsi que du processus gangrénant une ville « tranquille » qui n’a rien d’ un ghetto. Un témoignage significatif d’un dealer qui arrivera à sortir de l’engrenage. Des agents publics pragmatiques engagés sur le terrain… et un Maire qui confesse de fait n’avoir pas vraiment vu arriver le problème[3].

Evidemment, rien d’un poisson d’avril.



[1] Avec en introduction « En dix ans, le trafic a envahi la ville de Seine Saint-Denis. Un marché structuré, qui pèse plusieurs dizaines de milliers d’euros par mois, résiste à la police et inquiète les habitants. »

[2] Le chapeau de l’article indiquant : « Pendant six ans, Mounir, décrocheur scolaire, a dealé en bas de son immeuble. Il raconte sa vie dans la rue, de la fumette au « business » jusqu’à son interpellation et sa réinsertion ».

[3] « le maire, Jacqueline Rouillon (ex-PCF), parle d’ « un mal insidieux qui s’est structuré dans la ville, jusqu’à prendre la possession de l’espace public ». Elle avoue ne pas avoir mesuré l’ampleur du phénomène avant 2009 (ndlr : la mort de deux jeunes à Arago (…) « Avant, les gens ne parlaient pas beaucoup du trafic. Ca ne remontait pas jusqu’à nous. Le drame a libéré la parole. Il a aussi entrainé une escalade des tensions et des problèmes », raconte le maire.

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18 réflexions sur « « Deal sur la ville » »

  1. qu on arréte de nous faire violon sur le toit et de nous prendre pour des C….cela fait plus de 10 ans que ce trafic est installé DANS NOTRE VILLE comme c était plus discret on le voyais moins surtout CELUI OU A CELLE QUI NE VOULAIT PAS VOIR si le MAIRE et sa COUR allaient plus souvent dans LES QUARTIERS ? je ne cautionne pas ce TRAFIC mais je le comprend
    bonne journée

  2. comme c est BIZARRE c est toujours quand les ELECTIONS donc cette fois ci de 2012 et 2014 arrivent que tous se REVEILLENT sois disant et une fois les ELECTIONS passée plus PERSONNES
    qui va se GAVER et qui va en GREVER ? tel est la question mais le Monde Ouvriers est en MARCHE SILENCIEUSE pour l instant ATTENTION

  3. Qu’un grand journal national fasse 4 pages sur un sujet quelqu’il soit est une marque d’importance et donc de reconnaissance.

    Y lire que le maire “avoue ne pas avoir mesuré l’ampleur de phénomène” me permet d’ajouter à son autisme et à son autoritarisme, une mémoire sélective, ne serait-ce que par l’oubli de sa douloureuse expérience personnelle!

    Rappelons ici qu’en temps que Première magistrat, elle a consciencieusement évité la constitution d’un véritable conseil local de la prévention de la délinquance autant que la création de véritables comités de quartier, indépendants et consultatifs.

    L’opération Ampère résume toutes ses incapacités : fermeture de l’accès de la rue Ambroise Croizat et constitution d’un “mur” qui a créé la création à la fois d’un ghetto et d’une honte sociale.

    Depuis le départ, elle a refusé d’appeler la mobilisation des audoniens.

    Ses rapports avec le Préfet ex du raid sont marqués de cette folie qui consiste à éviter la nécessaire confrontation avec l’Etat, et de choisir de se perdre dans des fausses solutions (vidéo surveillance, police municipale, annexe de police place du 8 mai 45, par exemple).

    Il aura fallu la mobilisation d’audoniens avec leurs amicale de locataires pour faire avancer des réponses pertinentes.

    Mais rien pour exiger que le Procureur et l’inspecteur d’académie viennent s’expliquer devant les familles et les jeunes meurtris.

    Quelle mobilisation des bailleurs et des personnels ? A quant une”lettre” de sa part sur les mules et les complices des traficants?

    Rappeler cela, ne doit pas empêcher à réfléchir sur le rôle du Président de la République quant à la dénonciation dans la responsabilité d’un Etat comme le Maroc, premier producteur de haschich, dont on ne demande aucun compte sur ce sujet. Où de la réduction des moyens de justice, de police, de douanes au nom des intérêts de Mme Parisot.

    Quant à la légalisation du cannabis, bientôt nous dira-t-elle qu’elle est pour la légalisation de la cocaïne (qui fait une percée sur le marché)?

  4. @ Eric,

    La présentation faite dans cet article a beau être “factuelle”, elle n’échappe pas aux grosses ficelles

    :

    Réalisé une “Envoyée spéciale à Saint-Ouen” sic … on imagine immédiatement le grand frisson et les dangers qu’a courus la journaliste en question …

    Le jeux de mots sur « Le marché aux stups de Saint-Ouen » tient plus du calembour digne de l’Almanach Vermot que du style d’Albert Londres …

    Ce soucis du sensationnalisme, cher à notre époque se retrouve les détails donnés sur les lieux de deals avec force photos et adresses. Un un second niveau de lecture ferait même penser à un publireportage pour nos dealers Audoniens …

    Non franchement, à part quelques brides d’interviews, noyés dans le flot de “l’analyse” journalistique, c’est typiquement le genre d’article qui ne sert ni n’apprend rien de ce que l’on sait déjà à Saint-Ouen et ailleurs sur le sujet.

    J’aurais plutôt aimé que Libération s’interroge sur la cause et l’origine de ces trafics, la manière donc ils sont aujourd’hui, gérés à Saint-Ouen, pas des bandes et des clans issus des cités les plus violentes de la Seine Saint-Denis ; les raisons qui font qu’aujourd’hui la police et la justice ont le plus grands mal à lutter contre ces trafics et ceux qui les alimentent …

    On sait pertinemment que l’argent de ces trafics tient sous perfusion des quartiers entiers; Il suffirait de se renseigner sur le nombre de locataires de l’office qui viennent payer chaque mois leur loyer en coupures de 10 et 20 euros pour se faire une idée du phénomène …

    Non mais ça c’est certainement trop difficile pour Libération …

    Le pire dans tout ça, c’est que la ville de Saint-Ouen va bientôt devenir un marronnier journalistique, au même titre que l’immobilier, les francs maçons ou le régime d’avant les vacances …

    Mais bon, après tout, à quoi fallait-il s’en tenir de la part de Libération ?

    /OD

  5. @ Olivier 4
    Peut-être qu’on n’apprend pas grand chose dans ce “4 pages” mais le problème n’est pas ce qu’on y apprend pas, ce serait plutôt ce que le maire ne fait pas pour stopper ça qui est grave. En plus, elle avoue son ignorance, voire son incompétence.

  6. Ce qui m’étonne c’est que comme d’ab, depuis des années, des que l’on parle d’un problème qui ne valorise pas notre ville, il y a toujours des personnes pour s’en prendre à ceux qui en parlent (aujourd’hui les médias) comme si ce problème ne devait surtout pas être divulgué en dehors des frontières de la ville.
    C’est je pense cette minimisation systématique des problèmes (le coupable étant toujours ailleurs) qui a conduit à leur encrage profond avec les conséquences désastreuses que l’on connait.
    Je me rappelle , au moment des élections municipales, lorsque quelqu’un se permettait sur le blog les audoniens (par exemple) de décrire la délinquance qui s’installait durablement, il y avait toujours une myriade d’intervenants pour nous expliquer qu’à SO ce n’était pas pire qu’ailleurs et qu’il ne fallait pas exagerer. On sait aujourd’hui que oui, SO est sur certains sujets, pire qu’ailleurs et même si les raisons sont multiples on ne pourra pas dédouanner ceux qui dirrigent cette ville de leur responsabilité.

  7. Moi je n’ai pas a comprendre les agissements de ces voyous de dealers qui empoisonnent la vie des habitants de cette ville. Notre conseiller municipal délégué a la jeunesse voulait ” comprendre pourquoi ces jeunes faisait le guet pour 40 € par jour “. c’est une plaisanterie ? Entendre ça de la bouche d’un élu de la république c’est grave et cautionne ce genre d’attitude. De plus par cette remarque il crée un amalgame entre ceux qui veulent s’en sortir et ces voyous de dealers. J’espère que ce conseiller ne sera pas reconduit en 2014.

  8. A partir du moment où Mme le Maire touchée alors par ce problème, n’a eu de cesse de se défendre ( sans être d’ailleurs attaquée) et se drapper dans ce role un peu surjoué qu’on a connu, au travers d’un tract distribué dans toutes nos boites aux lettres, elle ne pouvait passer qu’à coté de la réalité du phénomène: des quantités importante de produits illicites faisait l’objet d’un traffic impliquant des jeunes et des moins jeunes, à St Ouen , dans des cités. Comment ignorer l’importance croissante du phénomêne, sauf à ce que ses collaborateurs ne l’informent pas sur le raz le bol exprimé des nombreux audoniens , de plus en plus inquiets des nuisances quotidiennes induites par ces traffics, pour ne pas la traumatiser d’avantage.
    Certes le problème est aujourd’hui d’une telle ampleur que quiconque viendra affirmer pouvoir le résoudre facilement , sera vu à juste titre comme un triste menteur.
    Le déni ( de son coté)qui entoure toute cette problématique depuis le début avait pour but de ne pas altérer son image et celle d’une ville dont elle se voulait l’artisan de la splendeur; loupé….

  9. JR n’avait rien vu venir avant 2009 et en 2012, accepte le dispositif PRE et recrute E.Longet pour recréer du lien avec les familles, les responsabiliser et éviter que les enfants soient livrés à aux mêmes, après l’école.

    Si la majorité le semble avoir découvert ce phénomène,qu’ au moment des premières catastrophes, l’opposition elle, en 2008 en intégrant le PRE dans son programme des municipales, avait déjà réfléchi au volet prévention et parentalité, keith comme wd et lias avaient donc fait des propositions à ce sujet.

    Pendant 4 ans, BV et moi même, parents d’élèves , étions les seuls à tenir tête à NA, très optue, qui ne voulait pas entendre parlé du dispositif de Borloo!

    Lors des visites de quartier, j’ai abordé la question de l’animation de quartier avec JR, pendant le péri-scolaire et les vacances scolaires (qui existait en 1990 et qui a été supprimée avec la restructuration de la caisse des écoles) et la présence d’éducateurs de rue (jeunesse feu vert) dans les quartiers, compte-tenu de l’ampleur du problème , que seuls les habitants constataient puisqu’ à l’époque et encore , aujourd’hui, aucun élu ou conseiller municipal se préoccupaient de nous . Nous avions droit à leur visite ,uniquement, en periodes électorales.

    Face à mes différentes remarques et questions, j’ai eu pour unique réponse de JR, “ce n’est pas d’animation qu’ont besoin ces jeunes mais de boulot!”
    Cette réponse en dit beaucoup sur la manière de penser de notre majorité :
    Il était question pour moi de prévention destinée aux mineurs, aux collégiens (qui ne sont donc pas encore inscrits au pôle emploi???).
    et qui ‘avait que pour seul objectif de leur éviter, à court terme, de tomber dans les mains des traficants.
    Le problème des dealers étant plutôt de l’ordre de la répression, la question de l’emploi les concernant me paraissait être prématurée, utopique car aucun travail sur le terrain , avec eux, avait commencé : on nous parle du travail des médiateurs mais ils ne sont apparus qu’au moment des drames!

    Si, ils n’ont pas vu le problème arriver, c’est parce que leur priorité était ailleurs : l’immobilier semblait être une de leur préoccupation avant l’humain!

    Aujourd’hui; à Arago, nous sommes tranquilles : pour combien de temps? Les habitants sont nombreux à penser, qu’après les elections, la présence policière disparaîtra.

    Ce qui m’intéresse, aujourd’hui,c’ est de savoir si
    JR a réfléchi à un plan B , après leur départ ou si comme à son habitude, elle attend le moment T pour réfléchir aux solutions à apporter dans le quartier.

    Je lui conseille de s’inspirer des propositions de l’opposition, dés maintenant et non dans 4 ans, histoire qu’elle gagne un peu de temps et que l’on puisse éviter de nouvelles pertes humaines!

    La vidéo-surveillance; la présence d’éducateurs et animateurs du smj et pas uniquement une semaine, pendant les vacances scolaires et un local, dans la cité avec la police municipale seraient les bienvenues.

    La présence de la police a fait ses preuves; surtout pour repousser les clients!!!!

    La majorité a été capable de recruter une nouvelle équipe pour le CA de l’OVL qui , nous dit-elle, fait un boulot remarquable et constructif depuis seulement deux mois, qu’elle exige autant d’éfficacité ,de ces cadres qui sont chargés de la politique de notre Ville!!

  10. @ Dominik,

    Ou avez vous vu que je dis qu’il n’y pas de problème à Saint-Ouen ?

    Avez vous d’ailleurs lu cet article ?

    Il semble en outre que je ne sois pas le seul à n’être pas en phase avec la ligne de Libération depuis l’arrivée de Demorand :

    ‘Un an après l’arrivée de Nicolas Demorand, la greffe n’a pas pris.’ Le constat, dressé par l’assemblée générale des équipes du journal Libération lundi 2 avril, est amer pour la direction. Dans un communiqué accessible en ligne, le personnel du quotidien évoque un ‘grand malaise’ régnant dans la rédaction et qui ‘tient d’abord au sentiment d’être dépossédés du journal’.

    Les récriminations sont nombreuses : ‘des unes raccoleuses’, ‘un traitement éditorial partisan en matière politique, qui semble inféoder le journal au PS’, ‘la mise à l’écart de continents entiers du journal, comme le social, l’environnement, l’immigration’…

    Cela ne dédouane en rien l’équipe municipale et le Maire sur le sujet.

  11. En écrivant mon post précédent; je n’avais pas eu connaissance de la fusillade à Soubise!

    Si le projet éducatif a été repensé, aujourd’hui, les dispositifs à mettre en place,prendront du temps et devront rapidement effacés toutes ces années ou rien ne s’est passé, dans nos quartiers, abandonnés par la municipalité avant et après 2009!

    Tout n’est pas à construire mais à reconstruire dans tous les quartiers de so.

    Assurer la sécurité des habitants de la ville et permettre le vivre ensemble dans les quartiers sont la mission commune de l’état et de la municipalité.

    Qu’ils arrêtent de se renvoyer la balle!

  12. Ci-dessous un communiqué “torche balle”, par balle et à deux balles… qui n’engage que son auteur.


    Saint-Ouen le 4 avril 2012

    Lettre aux habitants

    La fusillade intervenue hier soir rue Soubise, avec un blessé par balle, est un nouveau drame qui nous choque et qui nous révolte.
    Nous partageons l’émotion et la colère des habitants qui souffrent au quotidien d’une situation d’insécurité installée profondément dans le quartier avec l’usage croissant d’armes à feu. Les agents municipaux et des bailleurs sociaux investis sur le terrain relaient régulièrement vos problèmes et nous en avons souvent parlé ensemble lors de rencontres, visites et réunions.

    J’ai d’ores et déjà saisi le Préfet pour que des forces de l’ordre soient détachées sur place et pris contact avec le Procureur de la République afin que les personnes incriminées ne puissent rester impunément à Saint-Ouen. D’autre part, je compte bien à nouveau faire part de nos exigences au Ministre de l’Intérieur que je rencontre la semaine prochaine.

    Avec la municipalité et les bailleurs sociaux, « Saint-Ouen Habitat Public » et la SEMISO, j’ai engagé depuis maintenant plusieurs années un réel combat contre les trafics et leur cortège de violences pour obtenir des policiers supplémentaires constamment sur le terrain et des actions judiciaires concrètes.

    Nous avons renforcé nos moyens de prévention et le projet éducatif de la ville : plus de médiateurs et d’animateurs sur le terrain, mise en place d’une mission parentalité pour accompagner les familles, création d’antennes de quartier, travaux d’aménagement, soutien aux initiatives des associations,…

    La gravité de la situation oblige à une mobilisation encore plus déterminée des pouvoirs publics pour éradiquer la détention et la circulation des armes, la vente de produits stupéfiants avec l’inacceptable occupation de l’espace public et des halls d’immeubles.
    Ces trafics sont assis sur une économie parallèle qui menace nos valeurs et le « vivre ensemble » que nous défendons à Saint-Ouen. On ne pourra agir efficacement qu’en s’attaquant aux causes profondes de ces graves fléaux liés à une société libérale qui détruit les liens sociaux et les services publics, développe la précarité et le chômage tout en glorifiant l’argent roi et la consommation.

    C’est un tout autre avenir que nous voulons pour nos populations et notamment pour nos jeunes qui en sont les premières victimes. C’est ensemble que nous pourrons agir et j’en appelle au rassemblement des habitants, des acteurs du quartier pour ne pas laisser la peur s’installer et retrouver une vie paisible et digne.

    Jacqueline Rouillon,
    Maire– Conseillère Générale
    et la municipalité.

    http://www.ville-saintouen.fr/index.php?pge=14&IDDetail=2791

  13. A OD post 11

    Je ne suis plus en phase avec Libération depuis l’après 29 mai 2005, date après laquelle Libé a continué la “pédagogie” du oui, alors que le peuple avait dit non dans les urnes.
    Depuis, je n’ai plus acheté ce journal, que j’achetai peu.

    Idem pour Charlie Hebdo, dans lequel Philippe Val aujourd’hui à la tête de France Inter, a poursuivi ses éditos enflammés pour le oui.

  14. A quand un 4 pages de Libé sur les pays producteurs et sur les consommateurs (showbiz, milieux financiers, la bourgeoisie, la jet set et le peuple) ?

    L’alcool est une drogue

    Le tabac est une drogue

    Le travail est une drogue

    La consommation est une drogue. “Qui n’a pas sa rolex à 50 piges a raté sa vie !”

    Les boissons sucrées sont des drogues

    La télé drogue

    Les Français avalent des tonnes de neuroleptiques, psychotropes pour dormir, pour rester éveillés. Ils sont les champions du monde !

    La France est le 1er consommateur d’engrais en Europe

    La France est le 3è consommateur mondial
    de pesticides (herbicides, insecticides, nématicides, corvicides, raticides, fongicides…), dont les effets toxiques sur les écosystèmes et la santé des organismes vivants sont de plus en plus évidents (dixit wwwf)

    Légalisons toutes les autres drogues.
    Pas d’entraves au commerce à dit l’OMC !
    Et hop de la TVA pour l’Etat !

    Les jeunes ont un savoir faire commercial, une VAE (Validation des Acquis d’Expérience) devrait s’obtenir facilement !

    Et comme ils ont aussi une expérience dans l’armement, si ils veulent changer de secteur, ils pourront aller vendre des armes, la France est le 4è exportateur mondial.

    http://ebookbrowse.com/dp-rap-exportation-armement-2009-2-pdf-d316964949

    Et même continuer de développer leur fibre Développement Durable.
    Défense de rire, sinon au trou !

    http://www.defense.gouv.fr/actualites/dossiers/environnement-durable-pour-la-defense

    4 des 5 membres permanents au Conseil de sécurité de l’ONU sont les premiers exportateurs d’armes (EU, Russie, GB, France).

    La vie est belle ! Chantons !

  15. @ Marie France post 22 (inthepocket)

    Aucun rapport avec la démarche de notre élu la main IN THE POCKET

    J’adore vos commentaires, c’est très bien écrit, vous devriez faire de la poésie.
    Vous donnez aux autres ce besoin vital de se répandre, votre énergie décomplexée est communicative.
    Vous êtes l’iridescence boréale de notre blues quotidien.
    Je suis un peu amateur des mouvements d’Arte Povera.
    Je suis UN PEU SOURD aussi, mais j’entends toujours très bien votre message.

    Le lien anniversaire
    http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis/le-fils-de-la-maire-ecroue-pour-trafic-de-cannabis-09-02-2004-2004743690.php

    @ BV
    Scénario convenu, chiffre bidon, sous titrage en français, micro trottoir sélectif, sketch des pandores…un grand moment de télé !
    BFM TV donne le niveau actuel du journalisme en France, c’est pitoyable.
    L’arrêt sur image et l’analyse de ce reportage est révélateur de l’option choisie par les cadres dirigeants et directeurs d’informations: la lobotomie sous anesthésie.

    LA TV NUIT GRAVEMENT A LA RÉFLEXION
    REGARDER LA TV RENDS CON

  16. Très drôle l’ancienne maire, ça deale quasi derrière la mairie et elle ne voyait rien?
    Ceci dit j’ai habite huit mois a saint ouen en 2005 et je ne me souviens pas avoir vu tous ces guetteurs a l’époque.
    La seule solution est nationale, la légalisation. La police ne peut pas éradiquer les trafics mais juste les déplacer, quant aux municipaux ils n’ont pas les prérogatives suffisantes pour constituer une menace sérieuse contre les trafiquants.
    C’est pas bien de fumer du shit mais JYM a raison, on se drogue a tant de choses déjà qu’il n y a pas,de raison de discriminer les fumeurs invétères par rapport aux alcooliques.
    Comme ça le Maroc pourra se développer légalement, nos paysans pourront planter ( chez moi dans le Gers certains s’y préparent!) et gagner un peu d’argent et on pourra rediriger les policiers sur les drogues plus dangereuses. Dans le monde j’ai lu qu’il y’avait 90 000 heures de travail par an au commissariat pour la police pour des affaires liées au cannabis. Ahurissant quand même.
    Le souci sera de trouver du travail aux jeunes mais sans ironie aucune ils auront acquis des compétences valorisantes par exemple dans la sécurité, secteur malheureusement en pleine expansion.

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