“La laideur a ceci de supérieur à la beauté qu’elle ne disparaît pas avec le temps.” Serge Gainsbourg

Comme nous l’indique BV, la messe est dite.  Sur les 3 projets architecturaux en lice (voir article précédent) pour la méga Maison des associations, portée sur les fonds baptismaux par Jacqueline Rouillon et son nouvel affidé Mustapha Krimat, ce sera donc l’édifice ci-dessus.

Le projet “blanc”, résolument contemporain, ne cédait pas à la mode du bois pour le bois. Des arrondis élégants répondant à la courbure de l’immeuble en briques côté rue Jean. Un clin au bâtiment de l’Ophlm tout en “angles” sur Péri. Ces façades avaient au moins une certaines élégances et rendaient la politesse aux voisins.

Ouf !  C’est bien le projet le plus anachronique qui l’emporte. Le plus haut (merci pour les riverains !). Le plus démago avec son pseudo jardinet en  étage (concept “MK”) et sa lourde façade en bois. Un “coup de poing” sur l’avenue Gabriel Péri. Inélégant et prétentieux.

Espérons que la fonctionnalité et les coûts de gestion ont été décisifs dans ce choix. Evidemment les beaux esprits argueront que les goûts et les couleurs sont subjectifs.Hasardons toutefois (notre titre) la belle citation de Gainsbourg retrouvée fort à propos par l’ami JYM.

On attend avec impatience la liste des élus qui ont procéder à ce choix et les arguments qui vont avec.

à suivre…

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57 réflexions sur « “La laideur a ceci de supérieur à la beauté qu’elle ne disparaît pas avec le temps.” Serge Gainsbourg »

  1. il me tarde de connaitre l’avis de la candidate socialiste aux cantonnales et de son supppléant sur ce projet…
    Pour ma part (voir mon post sur le sujet précédant), je constate qu’il y a clairement un lien entre l’esthétisme (son manque ?) et la politique.

  2. J’ai le sentiment qu’une maison des associations n’apportera rien .. Il y avait naguère une kyrielle d’associations qui fonctionnaient parfaitement. Elles ne disposaient pas de locaux particuliers en n’en demandaient pas.
    Les audoniennes et les audoniens s’embourgeoisent … Je propose qu’on affecte aux assos le château de Versailles !
    La candidate socialiste et son suppléant n’ont pas la science infuse .. Si c’était le cas, ça se saurait.
    Je suis moi-même candidat aux cantonales … et je propose l’abandon du projet !
    Il tombe sous le sens que mon élection ne fait pas l’ombre d’un doute ..

  3. Je trouve une certaine cohérence dans l’architecture des réalisations municipales de ces dernières années:3e collège,médiathèque,maison des assocs(malgré son jardin suspendu)…etc…Ces édifices me font penser à des bunkers.Comme si les commanditaires de ces travaux craignaient d’être assiégés par la population,le quartier des alentours.Si cette évolution devait perdurer,sûr qu’on va regretter sur nos plages la démolition des blockhaus du fameux Mur de l’Atlantique.En attendant tous nos “gradés” de banlieue vont trouver un terrain de jeux que n’aurait pas dédaigné le “Caporal Cassepompon” de Brel…

  4. Dominik 1
    Sachez que pour le moment, il n’y a pas de suppléant EELV pour la candidate socialiste. En effet, nous n’avons pas encore décidé si nous donnions (ou pas) un suppléant EELV à Elise Boscherel. Tous ceux qui disent le contraire sont des menteurs. Cela doit se décider prochainement en AG du groupe local.

    • Le moins pire serait peut-être un soutien sans suppléant.
      Le mieux une candidature autonome avec des gens ayant un “rapport” avec Europe Ecologie et les Verts depuis quelques temps déjà.
      Si possible donc éviter le ridicule et le discrédit.

  5. Ah zut je suis déçu moi qui pensais que c’était fait pour l’alliance PS/EELV…
    Mais vous allez être raisonnables n’est-ce pas ?! Vous n’allez pas laisser Rouillon gagner…

  6. L’avenue GP était déjà défigurée avec la médiathèque mais là c’est le pompon !
    Quel affront pour l’immeuble d’en face et pour les riverains !
    Mais comment mettre fin à ce massacre de la ville ? Il faut croire que les Audoniens, qui sont tellement méprisés, ont la mémoire bien courte pour remettre en selle à chaque élection ces mêmes édiles, champions de l’urbanisme de l’horreur.
    Et qu’en pensent nos courageux élus PS ?

    Il n’y a qu’à regarder l’évolution de l’immeuble situé à l’angle de l’avenue du Capitaine Glarner et de l’avenue GP, avec des façades marrons, pour imaginer à quoi va ressembler la Porte de SO lorsque le projet de ZAC, fort heureusement entravé, aboutira …
    C’est à pleurer. Audoniens, réveillez-vous !

  7. Certes, notre triste microcosme a choisi son projet. Je lui dédie ce léger retour en arrière, propose aux audoniens un possible avenir partagé et offre une petite devinette à nos bloggeurs.

    La crainte d’un vrai débat, le peu de courage et le manque d’audace dans la gestion d’un tel enjeu n’ont abouti qu’à de mauvais procédés mais sont bien conformes aux normes Nord coréennes.

    Aucune publicité de cette présentation avant, qui pourtant aurait pu permettre aux audoniens de s’informer.
    Aucune présentation sur place du cahier des charges choisi par les élus (pourtant promise).
    Aucune grille de lecture qui aurait pu permettre une démarche visant à une bonne perception et appréhension des propositions.
    Aucune possibilité de réponse sur place.
    Rien sur le coût réel quant au fonctionnement.

    3 propositions moyennes n’ont pas fait un bon projet.

    L’élu en charge de la chose a décidé dès le départ de ne pas organiser de présentation publique et paisible des 3 projets. Toutes ses promesses de transparence se sont figèes et ce n’est pas la température qui y fut pour queques chose.

    La mansuétude dont il semble jouir de la part du premier magistrat tient peut-être à ses votes “amicaux”. Griller un nouveau dossier vaut bien une majorité en séance.

    Alors quelques remarques et questions :

    Démolition et construction (et les éventuelles surprises), feront bien 5 millions d’euros.
    Le personnel et l’encadrement du service des fêtes, des relations publiques et de l’équipe audiovisuelle, des ateliers ont-ils été sollicités et entendus ?

    – annoncer une salle de tant de places assises nécessite de prévoir à minima une salle de remise/stockage,
    – l’accueil et la surveillance doivent être au rez de chaussée. Et si il est prévu de la vidéo surveillance, où et comment ?
    – la proposition d’un bar avec terrasse sur la rue a-t-elle été mesurée tant en terme de public (place du 8 mai), des riverains (bruit), piétons (place de circulation), de sa gestion (public ou privé). Des toilettes seront donc de fait “publiques”,
    – quelle est l’évaluation des coûts de fonctionnement (nettoyage, espaces verts, vitres…),
    – Quels sont les financements recherchés en rapport avec les activités du projet,
    – qui dans l’organigramme municipal (catégorie A, B, existant ou à créer, filière… ) va gérer cet équipement concrétement et donc quel est le profil de chaque poste?
    – le CTP a-t-il été consulté où quand va-il l’être ?
    – où en est la définition et la rédaction du fonctionnement de cette équipement (notamment la gestion et la distribution des salles et la mise à disposition des matériels, et lesquels?
    – cet équipement sera-t-il intégré dans la Charte ?

    Si le bon sens et l’intérêt des finances communales auraient voulu que la municipalité choississe l’ex bib centrale, il reste toutefois encore possible d’en faire un vrai projet social et culturel. Vigilance et intervention sont plus que nécessaires!

    Enfin, terminons par une devinette taquine : quel est l’élu municipal qui a déclaré dernièrement ne pas croire en la démocratie participative?

  8. @Taquet : tres certainement M. Krimat dont le post nébuleux sur le blog socialiste concernant la démocratie participative m’a tout l’air de reinventer le centralisme démocratique

  9. Même si le choix du projet a déjà été adopté (du moins par le jury…), l’aspect général de l’édifice et son aménagement interne quant à eux risquent encore de changer.
    En effet, outre les interrogations des services techniques sur l’entretien de la façade boisée et l’insuffisance du niveau de qualité énergétique très haute performance de cet édifice et qui pourrait semble-t-il apporter des subventions non négligeables pour aider au financement local de sa construction, la délocalisation des bureaux des services situés prés du jardin suspendu vers des niveaux inférieurs pour corriger leur éloignement des usagers d’en bas …
    Autant de points, qui semblent avoir faits débat parmi les membres du jury.
    A croire donc que comme nous l’a déjà maintes fois répété PP lors des tant regrettées (pour ne pas dire : défuntes) réunions du pôle citoyen, pour ce projet comme pour celui des Docks :
    “Rien n’est encore arrêté…”.
    Ce qui par expérience face à certaines inquiétudes exprimées, a toujours pu se traduire par : « S‘ il y a une aiguille sous roche, nous pouvons toujours la remplacée par une couleuvre plus facile à avaler ».
    En tout cas, la nature de ces remarques est plutôt étonnante pour se demander, pourquoi tous ces points n’étaient-ils pas intégrés au cahier des charges de ce projet ?
    Etonnant également d’observer pour ce projet où l’espace est supposé être maximisé et répondre à des critères environnementaux, que 35 m2 de l’espace au RDC soit réservée pour l’accueil d’une chaufferie lorsque l’on sait que le réseau de chaleur de la CPCU (créé à partir de l’incinération de nos déchets) suffit déjà à chauffer la médiathèque située à quelques mètres et accessoirement plus de 70 000 logements parisiens.
    Notons en aparté que cette remarque vaut également d’être faite pour la piscine, puisqu’on nous apprend dans le dernier journal municipal que lors sa rénovation anticipée la mise en place d’une pompe à chaleur est prévue pour permettre d’économiser prés de 150 000 €/an mais sans préciser ni son coût, ni son délai de retour sur investissement.
    Quid de l’emplacement des boites aux lettres pour les associations supposées élire leur boite postale à l’adresse de cette maison ?
    Quid des consignes supposées y stocker leur document administratif dans cette maison pour mieux les faire partager avec les membres de leur bureau ?
    Le très faible nombre de remarques émanant des associations laissé dans les registres mis à disposition de tous les projets lors de leur présentation, peut également susciter d’autres interrogations. Faut-il en déduire une non justification du besoin, un manque d’intérêt , un manque d’informations ou bien simplement une volonté de s’abstenir … qui pour le dernier cas ne concernait visiblement pas les détracteurs.
    Le choix du nom de cette maison est quelque peu troublante car initialement appelée « Maison des associations », « Maison associative » et puis « Maison de la vie associative et du citoyen »* .

    *Nom en image : http://www.soignetagauche.fr/wp/wp-content/uploads/2010/12/IMG_1705.jpg
    Lorsque l’on sait que dans la mandature actuelle, nous avons un élu affecté à la « vie associative » et une autre à la « Culture, animation de la Cité » dont les fonctions peuvent parfois se confondre pour beaucoup de citoyens. Difficile de ne pas faire un lien direct entre le nom définitif de cette maison est la structure de ses représentants.

    Pourtant, il existe déjà une autre maison de ce type à Fontenay-sous-bois créée dans un château et appelée «Maison du Citoyen et de la vie associative », mais où le citoyen semble être mis plus en AVANT.
    Et bien, soyons rassurés car cette expérience a fait écho jusqu’à Saint-Ouen, puisque désormais le nom de cette maison est devenue sur le site de la ville « Maison du Citoyen et de la Vie associative »*.
    Doit-on croire là à un petit cadeau du calendrier de l’avent ou simplement au Père Noël ?
    Bien évidement, nous aurions tort de limiter la réflexion du projet seulement sur un simple nom ou la priorité des modalités de l’usage doit rester prioritaire (horaire d’ouverture, réservation de salle…). Cependant si le nom apporté à un bâtiment public suffit à désigner généralement sa fonction, force de constater que dans le cas présent de cette maison, on la cherche encore.
    Dommage qu’à Saint-Ouen, la concertation citoyenne ne fasse pas partie des usages de la maison.
    En effet, certains élus s’y opposent courageusement, tandis que d’autres avouent que cela est épuisant… ou bien encore que comme une telle démarche regroupe généralement toujours le même petit groupe de personnes non représentatives de la diversité de la population, cela justifie de ne pas vouloir ouvrir le débat démocratique à ce simple microcosme de citoyens pour préférer le fermer uniquement à celui des élus.
    Pourtant, chacun des élus devrait savoir qu’un patron qui n’écoute pas ses syndicats, ce n’est jamais bon pour maintenir l’équilibre du climat social (en évitant une pagaille climatique qui bloque tout).
    En conclusion, faute d’accorder une réunion publique dédiée à la présentation de ces projets pour répondre aux questions qui légitimement se posent, cela ne laisse malheureusement pas d’autres alternatives que de susciter l’émergence de nombreuses hypothèses fondées ou incongrues.
    D’autant que si au démarrage de ce projet, l’accent sur la collaboration* entre élus, associations et techniciens semblait être mis pour apporter un espoir de renouveau, dommage que les faits des derniers jours traduisent le contraire.
    Espérons quand même que la réussite des objectifs de ce projet sera à la hauteur de la couverture des attentes estimées. Quoiqu’il en soit, dans le cas inverse il sera toujours possible d’utiliser ce lieu comme l’annexe du centre de santé d’Henri Barbusse, toujours préférable à une clinique ruineuse fermée à la plupart des citoyens.

    A suivre…

    * ——————Rappel de la charte du projet ——————–:
    « Maison de la vie associative et du citoyen
    Sur le modèle des A.T.U. (Atelier de Travail Urbain) il s’agit d’un espace de réflexion et de travail qui rassemblera les usagers, les associations, les plus et les techniciens de l’administration. Chacun avec sa part d’expertise contribuera à définir les contours de cet espace ressource que sera la maison. L’Atelier a aussi vocation par exemple à se déplacer ou à auditionner pour étudier le fonctionnement d’autres lieux similaires dans d’autres communes.
    A l’issue de ce travail, associations élus et techniciens vont co-élaborer le cahier des charges de ce futur lieu.
    « Source : dixit http://www.ville-saintouen.fr/index.php?pge=24&IDDetail=2117

  10. bonsoir

    un seul MOTc est HORRIBLE , c est une HORREUR et une ERREUR ce n est pas du tout mais alors pas du tout en harmonie avec notre belle ville de SAINT OUEN ca la défigure les associations n ont pas besoin de cette HORREUR pour vivre il faut mieux les aider financiérement que de crée cet Edifice ca ressemble a rien c est MONSTRUEUX l architecte qui la proposé aurait du s abstenir il y a assez de locaux vides pour crée une grande maison des Associations sans tout ce tra la la ET COMBIEN DEVRA T ON PAYER POUR CETTE HORREUR , en pleine crise économique je trouve ce projet trés trés déplacer

    bonne soirée
    Marie France

  11. Marie France
    salut et bonne année à toi
    demande à ton voisin , l’élu M Krimat, et s’il a arrêté un prix global, à la louche,et fais nous signe parce qu’en CM le prix de la chose ( le juste prix….)est resté assez énigmatique.

  12. Marie France, je crois malheureusement que dans l’histoire, l’important n’est pas les associations mais simplement, il faut construire coûte que coûte ! Avez vous remarquez comment au premier coup d’oeil sur les différents projet, on croirait voir la médiathèque ?! Et bien moi je continue de penser que Persepolis n’est pas une réussitte architecturale !! Après l’aspect financier, il semble que nos élus s’en tape, regardez la piscine ! D’un coté ils nous expliquent que les finances locales vont être terriblement emputés et de l’autre, il y a ce projet pharaonique…
    Non moi je crois sincèrement qu’à force de signer des chèques en blanc à cette municipalité, nous finirons par le payer très très cher un jour et la, nous n’aurons plus que nos yeux pour pleurer !

    • @jlegrand
      Si certains politiques alliés du Maire lui signent des chèques en blanc. Les contribuables eux signent de vrais chèques pour des opérations échappant totalement à leur contrôle citoyen.
      Il faudrait que tout ceci soit au plus vite mis en … échec

  13. oh, ne nous perdons pas en conjectures. La ville de Saint-Ouen n’est jamais qu’une des villes les plus moches de France, défigurée par les municipalités successives tout au long du XXè siècle. Alors une cochonnerie de plus au milieu de l’horreur… Bobigny, Vitry, Ivry, Issy, Villetaneuse, Aulnay. Il y a des villes comme ça qu’on a juste envie de contourner. Mais ça devient difficile de contourner quand tous les maires d’Ile de France y vont de leurs horreurs. La règle d’or s’impose dans toute la périphérie de Paris : l’habitat, surtout social, doit être hideux et déconnecté du reste des villes pour mieux aggraver les problèmes, les bâtiments administratifs et culturels, le mobilier urbain doivent être laids et surtout conçus dans des matériaux dégradables rapidement, le reste de la ville doit être assorti à ces abominations. À saint-Ouen, le gros avantage c’est que même les jardinières et les lampadaires sont ridicules et ploucs. En bref, il se dégage une certaine harmonie dans le moche de cette cité absurde. Même les étrons canins sont en harmonie. Et dire que tout ce fatras est issu de décisions collégiales prises en Conseil Municipal… C’est à désespérer de nos contemporains.

  14. post 16
    Monsieur Christophe Lucien touche du doigt la réalité. Les grandes villes de banlieue sont des endroits qu’il vaut mieux traverser un bandeau sur les yeux. On y a entassé des gens pour réaliser des opérations juteuses dans le grand Paris. Le fric .. toujours le fric ..

  15. Mais moi ce que je préfère…ce sont les poteaunots qui érigent leur puissance virile surtout lorsqu’ils sont doublés d’un grillage…et dire que certains sur ce blog se plaignent que JR ne prenne pas assez de mesures de sécurité.Ces “bidules”d’acier pointant leur arrogance sensuelle sur nos trottoirs renouvellent poétiquement notre mobilier urbain.Il ne manque qu’un Prévert pour en exprimer toute sa saveur…

  16. “La patinoire est une horreur” … architecturale. D’aucun s’entend pour le dire et même l’affirmer.Mais on nous explique , son architecte Chemetov en tête, qu’on se trompe , que c’est vachement pas si mal que ça aurait pu être pire , mais que c’est le trop faible budget entretient qui est le responsable!!! Quiconque par ailleurs ose donner un avis , simple et sincère , du pauvre quidam citoyen qui trouve moche ce qu’on lui propose (impose), patinoche, médiathèque , maison des assos, peut se voir taxer de réac, pas moderne, jamais content.
    Je crois que trop souvent l’égo des architectes se retrouve en avant de leur réalisation, en ce sens qu’ils veulent que soit reconnu leur dimension de créateurs , une sorte de signature qui les puisse indentifier. Ce n’est pas ce que demande les habitants, préoccupés en fait par des problèmes plus “terre à terre”… d’intégration dans un cadre existant, de simplicité , de continuité d’équilibre, d’un certain classissisme de bon aloi même dans le “Moderne”. J’ai jamais entendu un audonien dire :” la piscine! c’est nul, elle est moche , elle fait tâche”. Les critiques sont ailleurs. Idem pour l’extension de l’école Joliot, en bois, rouge certes , mais dont les volumes sont en rapport avec l’existant et la surface générale circonscrite et bellement arborée ( angle Rosiers P Bert Cambo). Comme quoi les propositions peuvent être variées , modernes et trouver l’assentiment quasi général.

    Pour les bitonniots qui sont sensés empêcher les voitures de se stationner sauvagement sur les trottoirs et protéger les usagers qui les empruntent, ils sont régulièrement démontés dans les Puces et j’ai vu aujourd’hui au bout de la rue Vallès /Bons enfants rue du Plaisir, la Police Nationale en marode passer devant des bagnoles en contravention et rendant la circulation dans le S problématique , sans s’émouvoir pour autant et continuer leur route sans ralentir ni s’arrêter ni même ralentir! Et pour finir ces poteaux fonte inox ça (nous) coute combien du bout et au total ?!!!

  17. Mais Paco,post 19,assez d’utilitarisme…ces bitonniots sont là pour l’esthétisme.Pour le beau,on ne discute pas.D’ailleurs ils se coulent parfaitement avec les fausses ruines de Chemetov,cette colonne au coin des rues Jules Vallès et Paul Bert.Au début des années 80,ses étudiantes aux beaux arts venaient s’extasier devant elle….

  18. Elle est moche et on dit qu’elle s’enfonce cette patinoire. Selon des dires, les fondations ne reposent pas sur du dur ..
    Chemetov disait lors de son inauguration que le style de l’édifice, qui se rapproche de celui du centre Pompidou, était le style de l’époque. Selon lui chaque époque à son style …

  19. Chemetov a aussi dit lors d’une réunion publique ( à laquelle assistait JR), que si la patinoire tombait en ruine, c’était parce qu’elle n’avait pas été entretenue! Notre maire pourrait-elle dire la même chose…en parlant de notre ville?

  20. Effectivement, l’entretien de la patinoire à laissé à désirer .. les murs sont devenus noirs, les vitres du magasin leader preace, côté rues, n’ont pratiquement été jamais nettoyées, les abords de l’édifice ne sont pas très propres. Il détonne un peu dans le paysage.
    Quant au magasin proprement dit, il est dommage qu’il n’y ait pas de la concurrence à proximité. Les gérants ou les propriétaires, je ne sais, sont des adeptes de la valse des étiquettes ..
    Un peu de concurrence pourrait peut-être faire baisser les prix …

  21. En tout cas le choix de Chemetov, comme architecte du nouveau projet d’aménagement de la place de l’hotel de ville ressemble fort à du mépris pour les habitants unanimes pour detester cette patinoire.
    Qu’en sera-t-il pour le futur ghetto des docks ? Je ne me fait guère d’illusions. A ce sujet une petite phrase dans le dernier bulletin de la ville, précise que la densité de HLM y sera superieure au reste de la ville (on aura bien je pense les 60% prévus dans le projet initial), de là à ce que le projet des tours revienne…Mais les sujets qui fachent, ce sera apres les elections…
    Pour le moment on embellit parait-il, comme le square Helbronner où cet embellissement passe par la suppression de la plupart des arbres (malades parait-il , bizarre ca ne se voit pas du tout) et bien sur avec la bénédiction des riverains qui ont été entendus. On va bientôt nous faire croire que ce sont aussi les habitants de la ville qui ont souhaité cette maison des associations

  22. Mais pensez-vous Dominik,post 24,que les audoniens ont souhaité une patinoire quand la municipalité de l’époque en a décidé la construction?Certains prétendaient que c’était “la danseuse” du maire….C’est faux car d’autres municipalités communistes(Colombes,Champigny…etc…)en ont édifiées à l’époque!
    Il faudrait vérifier si d’autres camarades architectes comme Chemetov ont été pressentis ou si ces patinoires c’était pour satisfaire une quelconque marotte de Georges Marchais.

  23. J’aime saint-ouen, et pas seulement au mois de mai, comme aznavour aime Paris. J’aime saint-ouen tout le temps : au printemps, en été, en automne et en hiver.
    Saint-Ouen c’est le nec plus ultra ..
    Mais il y a, malheureusement, le revers de la médaille ! Des gens pas très charmants. Par exemple ceux qui vous bombardent d’un surloyer sans la moindre explication et sans vous avoir, au préalable, prévenu, alors qu’il n’est pas prouvé que vous ayez dépassé le plafond imposé par la nouvelle loi Boutin. On vous met le maximum sans autre forme de procès .. et aucune remarque n’est tolérée ! C’est un peu la dictature .. mais pas du prolétariat ..
    Il est vrai que je suis sans doute dans le collimateur. Inutile de préciser pourquoi … Je reste un électron libre. Cela plait ou cela ne plaît pas, c’est pareil ! Je dis ce que je pense.
    L’amitié, la convivialité ont déserté saint-ouen. On se regarde un peu en chien de faïence …
    Le coup de pied de l’âne est entré dans les moeurs .. et certains font l’âne pour avoir du son !
    Il faut bien en convenir, quand les cocos étaient seuls majoritaires au Conseil Municipal c’était quand même autre chose …

  24. post 25
    Mon cher Michel, ne tombons pas dans l’exagération et la médisance. Je travaillais à l’époque au secrétariat de Fernand Lefort, je connais donc bien le sujet.
    Pourquoi l’on a édifié une patinoire ? Tout simplement parce que l’on considérait qu’il fallait offrir aux enfants la possibilité, s’ils le souhaitaient, d’apprendre à patiner et de s’inscrire, éventuellement, au club de hockey sur glace qui vit le jour après la contruction de l’édifice. On sait que la municipalité communiste de l’époque avait fait déjà en sorte que les enfants puissent apprendre à nager, d’où les piscines, savoir skier, d’où les classes de neige, apprendre la musique, faire du théâtre etc . Bref, on estimait nécessaire que l’accès de la culture et aux sports soit ouvert aux enfants des familles modestes, qui ne disposaient pas des moyens nécessaires leur permettant de payer des leçons particulières. Je rappelle, à toutes fins utiles, que la municipalité prenait en charge les frais découlant de toutes ses activités.
    Voilà la réalité. Et je signale, à toutes fins utiles, que Georges Marchais n’a absolument rien à voir dans cette affaire. Il avait en sainte horreur le double salko, la triple boucle piquée, et les pirouettes …

  25. Post 25
    Mon cher Michel, ne tombons pas dans l’exagération et la médisance .. merci.
    Je connais l’histoire de la patinoire. On l’a construite parce que la municipalité communiste considérait que les enfants de Saint-Ouen devaient pouvoir apprendre à patiner, au même titre que les enfants des beaux quartiers.
    La municipalité avait déjà fait en sorte que les enfants sachent nager, d’où les piscines, skier, d’où les classes de neige, apprendre la musique, faire du théâtre. En bref, les enfant des familles modestes devaient avoir la possibilité d’accéder à la culture et au sport. Les frais découlant de ses activités étaient pris en charge par la municipalité.
    Ce n’est pas plus compliqué que ça !
    Je signale, à toutes fins utiles, que Georges Marchais n’a absolument rien à voir dans cette affaire. Il avait une sainte horreur du double axel, de la triple boucle piquée et des pirouettes ..

  26. Si vous trouvez que tout ceci est moche allez sur le fil d’élise ou la vraie vie et expliquez le à Marie France elle trouve que saint-ouen est une belle ville.

  27. Michel, il faut aussi se rappeler que Chemetov n’est pas seulement l’auteur de notre horrible patinoire mais également de la cité Arago/Payret/Zola, vous savez cet horrible bloc de béton immonde, qui pose tant de problème aujourd’hui, en raison de sa conception complexe avec de nombreuses coursives….
    Pourtant, cela ne suffit toujours pas, en plus de la patinoire, de cette cité et bien la ville vient de lui confier la rénovation du centre ville et de la dale Arago, qui a été inaugurée il y a quelques jours et dont le résultat est assez amusant je vous assure. Monsieur Chemetov a eu la bonne idée de faire un plancher en bois exotique, qui pose déjà problème…

  28. @matéo post 26
    Portant sur ce blog, j’espère que , malgré les avis divergents ( ou grace…) il reigne encore un peu de cette convivialité entre des gens , simples et francs, qui veulent juste défendre leur point de vue sur comment ils espèrent l’avenir de la ville qu’ils habitent , depuis plus ou moins longtemps, mais toujours avec l’idée d’un débat ouvert et passionné!

  29. com 27 : on ne peut pas reprocher aux municipalités communistes leur implication envers les enfants. par contre, leur gout architectural…
    com 29 : je crois que c’est chemetov qui a aussi oeuvré à aubervilliers, on reconnait bien son style béton-carton dépouillé facon blockhaus.
    les cocos ont toujours singé la société de consommation capitaliste : les ZIL, les patinoires, les nefs, les médiathèques etc…. ils n’ont par contre jamais compris l’interet d’en avoir pour l’argent du contribuable et se font souvent avoir (exemple : les emprunts toxiques , la piscine etc), c’est ca le plus pénible.

  30. Dominique,Chemetov est resté un camarade fidèle.Lorsque je lisais encore Le Monde(jusqu’en 2005),il n’était pas rare de le lire dans des Tribunes Libres où il défendait la politique du PCF,la candidature de Robert Hue;où il dénonçait tel projet architectural(comme la reconstruction prévue à N.Y.sur l’emplacement des Tours jumelles détruites*).
    *Il y proposait ses conceptions et ses services mais semblait avoir moins de succès aux states qu’à S.O.Sans doute un effet de mac carthysme attardé!

  31. Suite post 29, au coeur de la cité Arago, des logements en 1er et 2ème sous sol existent.
    Les gens habitant ces logements ont comme vue imprenable à quelques mètres une pente de terre quelque peu gazonné.

    Nul besoin de bois exotique, si l’on souhaite un bois imputrescible, hexagonal et moins cher.
    Le robinier faux acacia à forte croissance (hum c’est une bonne croissance !) implanté en France depuis Henri IV fait très bien l’affaire.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Robinier_faux-acacia

    Si il y a confirmation que le bois de la dalle Arago est en bois exotique, à quoi servirait alors la charte de DD et que PP se soit décarcassé ?

  32. Antoine 28

    OUI ma ville de Saint Ouen je la trouve belle , je ne parle pas de tout ses constructions hors norme hors de prix et super laid
    moi je parle des personnes qui travaillent et aident dans l ombre qui tendent la main a celle ou celui qui a besoin je ne parle pas du bling bling JE PARLE DE CHALEUR HUMAINE D HUMANITE ,DE SOLIDARITE,DE FRATERNITE beaucoup de personnes on OUBLIE ces 3 mots qui font la force de l HOMME
    MAIS Y A T IL ENCORE DES HOMMES ?
    DES FEMMES OUI QUI CONNAISSENT SES VALEURS
    C EST CELA QUI FAIT LA BEAUTE
    DE NOTRE VILLE

    Marie France

  33. Si Chemetov s’est souvent exercé à l’usage de la truelle avec le pied droit, mais toujours en brandissant une faucille dans la main gauche pour ne rien rater à St-Ouen, il faut se rendre à l’évidence que les temps les changent….
    En effet, un article récent publié dans le Parisien, nous apprend qu’un nouveau restaurant d’un montant de 4 M€, financé par Michel Seydoux (certainement très attiré pour les affiches du cinéma d’Amarrages) et dessiné par le célèbre « designer » Philippe Starck devrait très prochainement être construit à l’entrée du marché Serpette des Puces.
    Donc puisque la faucille doit laisser sa place à la Serpette, attendons de voir si le festival du Jazz du bon Serge très attaché à notre maire glissera un jour vers les Nuits Celtiques…

  34. Marie-France post 34
    Et bien sur ces questions là aussi je trouve que saint-ouen c’est enlaidi le contact entre les gens des différents quartiers les animations la solidarité entre tous à plus que changé, c’est ce que je disais dans un autre post, il y avait la vie des audonniens, maintenant il y a des gens qui habitent à saint-ouen.
    Cela se traduit aussi par la représentation de nos élus le contact avec la population, ils ne s’occupent plus des administrés ils gèrent, mais j’arrête là il est tard pour piquer une colère.
    bonsoir

  35. post 30 M. Daussat
    On dira ce qu’on voudra, mais les gens sont moroses, tristes et se replient sur eux-mêmes. Chacun gère son pré-carré comme il peut. Plutôt mal que bien car les temps sont durs.
    Les relations de bon voisinage, la convivialité passent au second plan .. et on peut le comprendre.
    Que chacun puisse défendre son point de vue lors d’élections. Sans doute ! Mais les dès sont pipés dès l’instant où les grands moyens d’expression matraquent l’opinion et lui tracent, en définitive, la route à suivre … la machine à décerveler fonctionne à plein régime !

  36. Chère marie-france, vous avez raison, les femmes sont toujours là et dament aujourd’hui le pion aux hommes.
    Je me souviens d’un temps où les femmes servaient de bonniches. Dans mon bled, il y a bien longtemps, les femmes se mettaient à genoux et déchaussaient les mineurs qui rentraient chez eux après une journée de travail. Elles les servaient à table, s’occupaient de tous les travaux domestiques, élevaient les enfants et exécutaient les ordres de monsieur sans hésitation ni murmure … ce n’était pas une sinécure !
    Les choses ont bien changé .. heureusement d’ailleurs. Les femmes jouent maintenant un rôle important dans l’organisation de la société .. et c’est tant mieux !
    Aragon disait que “La femme est l’avenir de l’homme ” Ma foi ….

  37. @matéo post 37
    vous savez , quand à la fête des voisins , les gens se sont engueulés avant , pendant l’organisation , pour des question de rivalités par rapport à la mairie ( visibilité carriérale?) , que Hayat Dalfat qui n’est jamais venue dans l’ensemble locatif Semiso débarque pour se montrer , et dit bonjour aux seuls trois quatre pélés qu’elle connait….via la mairie…. et reste là presque gènée et en tout cas pas à l’aise, que Françoise Arnaud conciliabule avec Paulette Fost en prenant garde de ne pas être trop entendues des non initiés etc etc …ça fait pas la rue Michel rapport à la convivialité et la franche camaraderie attendues ce soir là .

  38. M. Daussat post 39
    Evidemment, le contact avec les élus ne fut pas très encourageant. Mais c’est à eux de faire le premier pas, de saluer tout le monde et d’éviter les messes basses …
    C’est vrai qu’une telle attitude n’est pas de nature à favoriser les échanges …

  39. peut etre qu’un jour la ville sera classée pour que les générations futures n’oublient jamais…

    de toutes facons, meme en béton massif (blanc de luxe ou pas) , on voit bien la durée de vie très limitée de tous ces “monuments”. construire pour 50 ans, quelle bêtise.

    com 23 : le matin de bonne heure les rats font les poubelles à l’arrière, ca donne envie…

    com 18 : au coin bauer/michelet les bittes ont été plantées alignées et scellées, c’est déjà pas si mal pour SO. Il y en a 6 ou 8 et j’ai entendu un prix de 200-300€ HT pièce, hors pose. une paille pour la 2e ville la plus riche du département…

  40. Antoine et Marie-France,j’ai vu ce matin sur Le Parisien que des commerçants avaient le droit de refuser des chèques si celui qui le faisait habitait certaines villes.Je me demande si S.O.est concerné.
    La “mauvaise” réputation de S.O. ne date pas d’aujourd’hui.Elle existait déjà au début du XXe siècle à l’époque des apaches même si souvent,il y avait confusion entre S.O.et avenue de S.O.entre Marcadet Balagny(Guy Moquet)et Pte de S.O.du côté XVIIIe comme du côté XVIIe.
    Au début des années 60,il y avait avenue de Clichy,vers la place du même nom,deux dancings(le Tahiti et le Jardin,je crois)où devant l’entrée une pancarte “club privé”retenait l’attention.Comme on vous laissait rentrer sans aucune demande si vous demandiez pourquoi cette pancarte?On vous répondait:”vous comprenez,c’est pour éviter la venue de voyous de S.O.”A l’époque S.O.S.racisme ou discrimination n’existaient pas…
    Je pense avec Marie-France que S.O. a gardé son aspect convivial mais que les lieux où ça peut s’exprimer sont de plus en plus réduits.Quand je la lis j’ai l’impression que pour elle ça se limite à chez Marie-Lou.Par contre Antoine a raison de dire que les audoniens de ma génération qui habitent encore S.O. se comptent sur les doigts de la main mais tous ne sont pas partis de leur plein gré.Les différentes municipalités qui se sont succédées depuis la fin des années 50 n’ont jamais eu pour politique de reloger les jeunes audoniens surtout si par leurs études ils accédaient aux classes dites moyennes.

  41. mateo @
    la machine à décerveler n’a heureusement pas de prise sur tout le monde Taquet en est le plus bel exemple, personne ne peux douter un instant de ses convictions profondes d’homme de gauche et pourtant il n’hésite pas à dénoncer toutes les “anomalies”de notre municipalité de gauche
    c’est sacrement courageux, il a du perdre pas mal de copains chez les “la gauche à n’importe quel prix”et perdre aussi certaines opportunités financières.chapeau bas Monsieur Taquet!

  42. imparfait 44
    Cher monsieur .. vous avez raison ! La machine à décerveler ne parvient pas à semer le trouble dans l’esprit de beaucoup de gens .. Fort heureusement d’ailleurs, sinon, comme disait mon instituteur pour lequel j’ai toujours une profonde gratitude, “il n’y aurait plus qu’à tirer l’échelle et ouvrir le parapluie.”
    François Taquet est mon ami depuis longtemps et le reste. Il a ses opinions et je les respecte. Il est fidèle en amitié, chaleureux, et à toujours le mot pour rire .. j’ai aussi de la sympathie pour madame Taquet, plus connue sous le nom de “Madame tarte aux fraises ” étant donné sa fidélité indéfectible .. à la tarte aux fraises !

  43. @im parfait ’44 post
    je m’associe volontier à votre propos et salue l’indépendance de Mr Taquet au vu de son passé et présent sur la ville. Big up!

  44. Exact Mr Fainzang, contrairement à d’autres communes comme l’ile saint-denis rien n’a jamais été fait pour reloger en priorité nos jeunes pour qu’is restent à saint-ouen si ce n’est le droit de s’inscrire sur la longue liste de demande de logement, mais ce n’est qu’une des raisons qui poussent des audonniens à aller vivre ailleur en ile de france pour lesplus jeunes et carrément en province pour les plus agés qui eux en plus d’avoir raz le bol de saint-ouen ont aussi marre de l’ile de france, vous comme René faites parti des exeptions mais qui confirme si souvent la règle de tous ceux qui en ont la possibilité

  45. … Et puis, il y a ceux qui bénéficient d’un logement social a Saint-Ouen tout en étant les heureux propriétaires d’une Résidence secondaire en Province…

    C est sans doute ce qu’on appelle la mixité sociale !

  46. Mon cher Michel, j’ai par votre faute une montée d’adrénaline. Vous remuez chez moi des souvenirs qui restent gravés dans ma mémoire. J’ai eu l’insigne honneur d’user des semelles sur la piste flottante du ” Tahiti ” et sur celle du “Petit Jardin ” un dancing où le musette tenait le haut du pavé ! Les meilleurs danseurs y avait élu domicile, si l’on peut dire. C’était le seul endroit où l’on dansait à la perfection la toupie. Il y avait là des danseurs et des danseuses de musette hors normes. Ils supplantaient largement ceux du ” Balajo “, que l’on considérait comme le temple du musette et où Jo Privat, un grand de l’accordéon, y chatouillait le clavier.
    Il y avait aussi dans un rue dont j’ai oublié le nom, à proximité du boulevard des Batignolles,
    ” La grande Roue ” où le piano à bretelles était tenu par un autre grand de l’accordéon, Augusto Baldi, qui habitait Saint-Ouen.
    A l’angle de la rue Lepic existait un bal musette auvergnat et en face, un peu en retrait par rapport à la place Blanche, un autre dancing musette “L’Ange Rose ”
    En fait, il y avait de quoi user des paires de godasses … et les cavalières étaient jolies. Que demander de plus !

  47. René sans être un bon danseur,j’ai toujours préféré le tango à La Crémaillère(place du Tertre)ou Le Mikado(à Anvers).
    Et comme le chantait Léo Ferré:
    “Ah!ce que les femmes ont pu me plaire
    Et si on pouvait faire marche arrière
    Comme pour danser le Tango…”

  48. Mon cher Michel, je connaissais aussi la Crémaillère. J’y ai passé des soirées arrosées avec le patron, le père Antoine, avec qui j’avais lié connaissance. On allait passer un moment dans un petit local, situé derrière le bar, où nous faisions une cure de vin blanc sec, histoire de se chatouiller agréablement le palais !
    J’ai connu aussi le Mikado. En fait, je crois avoir dansé dans tous les dancing se la capitale, y compris en banlieue, Au grand Chaîne, à Robinson et Aux sept Iles, dans le 93 – je ne me souviens plus du nom du bled ..

  49. à René, quelques infos :

    Le samedi 12 et dimanche 13 Mars, l’apeis propose une vente de livres à prix solidaires en son local 117, rue du Dr Bauer (devant le red star);

    Seront uniquement proposés des ouvrages écrits par des femmes.

    Le samedi soir, elle organise à 19h une soirée -repas réservée aux femmes avec des témoignages et des engagements de nenette s(participation 10 eruos).

    Dans la semaine, elle organise pour des précaires et demandeuses d’emploi une visite du Musée Branly avec l’exposition “L’Orient des femmes” (participation 2 euros).

    Le samedi 12 mars, cette association avec d’autres appelle à manifester à République (rdv-à 12h30 au m° mairie de saint-ouen ) contre la reprise des saisies et des explusions locatives.
    Contact : 01.40.12.76.44

  50. mateo@
    le jardin etait bien aussi à la cremaillère. c est devenu un piège a fric pour touriste quant aux 7 iles c’etait à livry gargan je crois ou vraiment limitrophe

  51. im Parfait,en 72-73,à la Crémaillère on pouvait jouer aux échecs,l’après-midi,avec les artistes de la Place du Tertre.Certains d’origine yougoslave étaient de véritables champions!

  52. Des nouvelles de notre maison zatoutezéàtous.

    Extrait du blog des socialistes audoniens

    “Maison des associations : où en est-on ?
    Posté par admin
    le 13 août, 2012

    La Maison de la vie associative et du citoyen devait sortir de terre prochainement. ….

    …. Le chantier aurait du démarrer cet été mais le marché public a été déclaré infructueux : une seule entreprise a répondu à l’appel d’offre avec une facture supérieure de 30 % du budget estimé. Un nouvel appel d’offre sera lancé en septembre, afin de répondre aux exigences budgétaires et de qualité de l’équipement.

    Mustapha Krimat, Conseiller municipal délégué à la vie associative”

    http://www.saint-ouen-socialiste.fr/

    Est-ce courant, oserai je dire “normal”, une seule seule entreprise qui répond à ce genre de projet ?
    Et avec un ardoise de +30% ?

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