et la démocratie locale à Saint-Ouen ?

Ingolf Diener (1)

 

Ce 15 septembre 2010, c’est la journée mondiale de la démocratie. !

L’idée que la démocratie représentative (les élus) doive s’ouvrir à la démocratie participative (les citoyens), au moins sur le plan local, est dans l’ère du temps depuis vingt ans. Face au ras-le-bol de la politique politicienne, il était question de réduire la distance qui sépare les simples citoyens de ceux d’entre eux devenus des professionnels de la politique. Mais c’était depuis 1959 déjà que l’association ADELS[2] affirme « la possibilité de changer la société à partir de l’espace local et d’encourager la prise de pouvoir par les citoyens sur leur cadre de vie…: auto-organisation comme modalité d’intervention citoyenne et comme principe organisateur de la société. »[3]

La possibilité pour tous de participer au processus de prise de décision, ça enrichit la démocratie, et améliore la gestion de la cité.

Cette exigence monte en puissance aussi dans notre Ville.

On n’est plus au début. Mais toujours à la case départ.

A Saint-Ouen, le décalage entre élus et simples citoyens vient de loin. Il s’est accentué pendant les crises économique et sociale, avec un pouvoir municipal qui est resté dirigiste, autoritaire, et méfiant à l’égard de toute intervention citoyenne autonome. Pour mémoire : pendant la campagne des Municipales de mars 1995, on pouvait déjà lire, dans les revendications portées par une petite liste alternative de gauche[4] :

« …favoriser, notamment par une coordination des associations, la mise en place de comités de quartier élus, dotés de compétences et de budgets propres ;

« Encourager la vie associative en permettant la création dès 1996 d’une Maison des Associations dotée de personnel, d’un budget de fonctionnement et de matériel (téléphone, répondeur, fax, bureautique, reprographie…).

« Organiser, à la demande de 5% des habitants de la ville, une consultation locale (référendum) sur les grands problèmes locaux (aménagement, environnement etc.)

« Organiser l’élection de représentants des résidents étrangers qui seront associés aux travaux du conseil municipal dès 1996.

« Favoriser la mise en place d’un conseil municipal des jeunes élu, doté de moyens spécifiques et associé au travail municipal. »

En juin 1996, le pouvoir municipal, empêtré dans une vive controverse sur l’avenir du Stade Bauer, a fait diversion en procédant à un exercice inédit chez nous. La Maire d’alors, Paulette Fost, a présenté à la discussion en séances publiques un film commandé à une boîte de com’ où nombre d’Audonien(ne)s avaient accepté de répondre à la question « Si j’étais à la place du maire…Des habitants de notre ville parlent sans détour ». Elle a suivi en cela nombre de ses collègues d’autres villes. Beaucoup de choses y ont été dites. Mais à quoi sert de faire parler les gens si on fait mine d’écouter mais n’entend rien, voir s’en fiche ? Qui avait prêté attention à ce qu’avait dit dans le film ce gamin noir avec sa bonne bouille rigolarde, Omar Gaye ? [5] : « Dans dix ans, à Saint-Ouen, il y aura des pistolets partout. Déjà, il y en a beaucoup qui circulent, mais dans dix ans, ça sera pire »

Treize ans plus tard et le coup des avec trois morts par balle en 2009, la Maire et toute la ville officielle sont stupéfaites, la Maire appelle les associations à la rescousse comme supplétifs pour exiger davantage de flics auprès de Sarko/Hortefeux qui, ayant diminué leur nombre dans le 93, proposent d’acheter des caméras vidéo.

En 1997, il y a eu ouverture d’un service Vie locale – Vie des quartiers, avec Jacqueline Rouillon (alors Dambreville) pour responsable en tant que conseillère municipale.

Enfin, le 23 octobre 2001, à L’Espace 1789, ce fut le « lancement de la Démocratie Participative à Saint-Ouen , avec présentation des 6 comités participatifs de quartier et la présentation des autres moyens de concertation sur la ville. » avec le désormais célèbre slogan « Parlons-en ». Et le bulletin municipal de préciser ces autres moyens : « comité des résidents étrangers, comité des jeunes, comités des usagers des services publics, Maison des associations » [Saint-Ouen ma ville, nov. 2001, p. 7]

Pas de désaccord sur le fond. Puisqu’on l’avait tant revendiqué. Mais une forte dose de scepticisme quant à la méthode. Voilà une grande messe, avec force roulement de cymbales, pour « lancer », tel un livre, un produit, une campagne publicitaire, voire militaire… la démocratie participative ? Mais qui a participé à cette entreprise ? A-t-il eu, au niveau municipal, quelques études pour voir ce qui existe déjà ailleurs en la matière et serait  adaptable à notre ville ? Quand et où a-t-on organisé des réflexions avec le public intéressé ? Rien de tout cela : une imposition dans l’improvisation, préparé en catimini, le Bureau municipal n’en avait guère été saisi, le Conseil municipal pas du tout, zimboumboum médiatique. On y reconnaît déjà la méthode Rouillon. Le mauvais vieux communisme municipal relooké version com’. La façon de faire, en contradiction flagrante avec le contenu prôné.

La suite, hélas prévisible : le machin « lancé » c’est désintégré en cours de vol. La démocratie participative style Rouillon a même produit un spectacle bien rare : lors d’une réunion du comité de quartier rue des Rosiers – Les Puces, des communistes du coin engagés dans la démarche citoyenne ont découvert à leurs dépens les méthodes de gouvernance de leurs camarades aux manettes municipales, on a frôlé la bagarre en public.

Depuis, les Audoniens n’ont plus tellement entendu parler de démocratie participative côté mairie. C’est plutôt un vague « parlons-en », affichée partout et n’engageant personne à rien. Mais attention, cette multiplication de messes de communication coûte cher ! Et quant à une des promesses de 2001, à savoir la Maison des Associations, on a subi une fois de plus la même méthode Rouillon, avec le soldat Mustapha Krimat (désormais PS) consentant pour occuper le devant de la scène. Jusqu’à nouvel ordre, l’habituel jeu d’autisme et autoritarisme, d’impréparation, coups de farce et finalement de force au Conseil municipal. Le PC auquel n’appartient même plus Madame la maire a beau ne plus avoir la majorité au conseil municipal, pour la 1ère fois dans l’histoire d’après-guerre : avec un PS qui se couche au gré des tractations conflictuelles entre appareils de parti aux échelles supérieures, ça marche encore. Jusqu’à quand ?

Côté réseau associatif en revanche, la méthode passe mal. On n’aime pas la récupération politique qui, pour transformer des initiatives autonomes en autant d’actions sous la houlette de la mairie, commence par modifier les appellations. « Maison des Associations »  devient  « Maison de la Vie associative et du citoyen » et  la « Fête des Associations » devient « Fête de la Ville et des associations »

Et on peut désormais lire ce refus dans différentes interventions associatives citoyennes.

Reste le const

at que la majorité municipale de gauche, en perte de vitesse dans sa composition actuelle, a réussi à nous priver de pas moins de dix ans d’expérimentation pour réinventer la démocratie à notre échelle. Peu importe qu’elle l’ait fait à dessein ou par manque d’audace intellectuelle et politique : ceci est fonction de cela. On se souvient encore du battage du PC sur l’exemple brésilien de Porto Allegre, plusieurs élus audoniens s’y sont déplacés. Ces voyages lointains dans la Mecque de la démocratie participative n’ont pas eu de retombées concrètes à Saint-Ouen. En-dehors bien sûr des frais supportés par les contribuables que nous sommes.

La dernière campagne pour les municipales de 2008 n’a donné lieu à aucun compte-rendu des sept ans de mandat, ni à la moindre esquisse de bilan. Nous n’avons eu droit qu’à un catalogue de promesses sur papier glacé.

Quinze ans et plusieurs échecs plus tard, ce ne sont pas les problèmes qui manquent à Saint-Ouen. Le chantier de la démocratie participative pour mieux les résoudre collectivement est à reprendre, d’urgence. Et il ne se réduit pas aux seuls comités de quartiers.

Les débuts chaotiques d’une majorité hétéroclite, sans engagements réels, ont conduit la Maire à nous gratifier d’un nouveau grand show médiatique autour de « cent engagements », puis à une lettre personnelle de Jacqueline Rouillon adressée à l’ensemble des Audoniens. Missive qui semble parler pour sa réélection comme Conseillère générale en 2011. Dossiers des Docks, du PLU, de la Maison des Associations ou de l’insécurité, cette méthode a montré à l’évidence ses limites.

La démocratie locale et notamment dans notre Ville est une nécessité, elle doit prendre forme dans de multiples outils au service de la population dans sa diversité :

  • Mettre en place des Comités de quartier dans toute la Ville ;
  • Soutenir la vie sociale institutionnelle : associations de parents d’élèves, de locataires, Maison des parents… ;
  • Assurer la participation active des résidents étrangers dans notre ville, qu’ils disposent ou non du droit de vote ;[6]
  • Organiser des  Conseil municipal pour les enfants et les jeunes ;
  • Structurer un comité d’usagers du service public communal ;
  • Exiger de réels comptes rendus de mandats électifs à tous les niveaux Maire, Conseiller général ou régional, Député… ;
  • Définir ensemble le fonctionnement de la future Maison des Associations.

Tout cela prend du temps. Mais encore faut-il en avoir réellement la volonté politique… ce qui n’est visiblement pas le cas, hier comme aujourd’hui à Saint-Ouen. Entre promesses (non tenues ou dévoyées) et force mises en scène, la Maire considère l’intervention citoyenne autonome comme un obstacle plutôt qu’un atout et une chance ! Derrière les discours, ne nous faisons pas d’illusion : à gauche ou à droite, elle n’est pas la seule à penser ainsi. Il y donc beaucoup à faire.

Habitants et citoyens actifs, nous vous proposons d’échanger pour aboutir à un fonctionnement démocratique à Saint-Ouen, plus respectueux des attentes, des propositions et des initiatives des habitants ou des associations. Rendez-vous courant octobre 2010.

 


[1] Président d’id-stg. Texte tenant compte de la relecture par J.Y.Marsouin. E. Pereira, F. Taquet, J Crowley.

[2] Association pour la démocratie et l’éducation locale et sociale  http://www.adels.org/association/index.htm

[3] Le problème de la démocratie représentative avait déjà été pointé il y a 250 ans par Rousseau :

« Le peuple anglais pense être libre ; il se trompe fort, il ne l’est que durant l’élection des membres du parlement. Sitôt qu’ils sont élus, il est esclave, il n’est rien… » [Jean-Jacques Rousseau, 1762, Du contrat social ou principes du droit politique, Livre III chapitre XV, p. 134

[4] « Soigne  ta gauche ! »

[5] Saint-Ouen ma ville, plaquette de 8 pages, p. 8

[6] Pour l’instant, seuls les ressortissants d’un État membre de l’Union européenne ont le droit de vote local et participent donc à la démocratie représentative municipale. Mettre fin à ce déficit de participation en étendant le droit de vote local aux autres résidents relève toutefois d’une législation nationale.

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12 réflexions sur « et la démocratie locale à Saint-Ouen ? »

  1. Je trouve cette analyse,ce rappel des essais de ces 15 dernières années très salutaire.
    Ce que je retire de ces expériences passées,c’est que la démocratie(je trouve”participative”redondant)ne s’octroie pas d’en haut mais s’impose d’en bas.Que se constituent ces comités de quartier que vous proposez,et ils sauront bien se faire reconnaître par les instances municipales qui essayeront de les récupérer…

  2. La démocratie … tout le monde parle de démocratie. Celles et ceux qui détiennent une parcelle de pouvoir usent et abusent volontiers de ce mot. Mais la démocratie qu’ils nous présentent est une coquille vide.
    La démocratie, participative ou pas, n’existe nulle part. Je crois que c’est Louis XI qui disait : “Il ne faut pas que la populace s’intéresse aux affaires du royaume.” Cette remarque d’un monarque célèbre est toujours d’actualité … à Saint-Ouen comme ailleurs.
    Les élus du “peuple” acceptent difficilement que l’on interfère dans des décisions prises en petit comité. Pour eux, les citoyens ne sont que quantité négligeable …
    Je ne me souviens plus quel philosophe de la Grèce antique définissait ainsi le pouvoir de l’époque : “Son nom est démocratie parce qu’il vise l’intérêt non d’une minorité mais du plus grand nombre … tous jouissent de l’égalité ; pour ce qui est de l’accès aux dignités, chacun, selon la façon dont il se distingue, obtient une préférence fondée sur le mérite, non sur la classe : nul s’il peut rendre service à la Cité, n’en est empêché par la pauvreté ou l’obscurité de sa condition.”

  3. La direction municipale a planché sur le blog municipal, son état (préoccupant) et son avenir (radieux).

    Ce fut le retour sur les “100 engagements ” dument numérotés en la matière et la nécessité d’une “stratégie digitale de la communication de la municipalité qui passe par une refonte du site internet”.
    La pompe n’étant pas soumis à l’impôt pour quoi pas!!!

    Rappelons quand même que selon où vous mettez les adminsitrés, les élus et les gants vomme les parenaires, vous établissez votre com.

    Il faudra donc ,pour avoir des citoyens, changer sérieusement de braquet, tant pour les services et agents que les périphériques et habitants.

    Ainsi, le bulletin municipal comme le blog doivent saisir la ville dans sa vraie vie et non pas à travers le prisme pour le moins réducteur et étroit de la vision JR/MB.

    A ce propos, la demi page “accordée discrétionnairement” par le maire à une association, juste avant les cantonales, vient de lui revenir dans le nez sous la forme d’un article au vinaigre dans Le Parisien et une manif ce mercredi à 13h30 devant l’hôtel de ville.

    Il en sera toujours ainsi tant que le maire voudra faire des outils de com, des outils de propagande à vue politicienne.

    Elle qui veut accueillir les demandeurs de logement parisiens sur les docks ferait bien d’en faire autant pour sa façon de faire de la com et de regarder celle de Paris ,qui si elle n’est pas miraculeuse, est quand même d’une autre trempe.

    Tout le monde y gagnerait, les élus en premier lieu d’aileurs.

    Pour finir une info destinée aux présidents d’association.

    Le jeudi 19 mai à 19h,
    réunion à la maison de quartier Pasteur
    sur l’urgente question de l’égalité entre les femmes et les fommes, la promotion des droits des femmes et leur mise en eouvre effective
    qui requiert selon la maire-adjointe déléguée aux droits des femmes
    “la vigilance de chaun et de chacune et les efforts de tous et toutes”.

    Contact : Berangère N’Zamba, mission droits des femmes 01.49.45.77.30 ou bnzamba@mairie-saint-ouen.fr

  4. François;

    Tu es tellement favorable à l’égalité Homme Femme , au point que tu as rétablis un peu plus d’équité orthographique, en reprenant le f de femme :”fomme”.

    Finissons en avec le h muet car curieusement une femme; un fomme ça sonne mieux !

    Boutade pour dire qu’il y a , effectivement, très peu de différence sur le plan intelectuel, professionnel, familial entre l’homme et la femme et ce sont pourtant elles, les plus lésées dans le monde du travail.

    Je trouve que les femmes se mobilisent et en parlent plus facilement, il existe encore peut être des difficultés à sensibiliser les hommes sur la question.
    saly

  5. L’Académie des banlieues est peu connue des audoniens mais est néamoins active.

    Ainsi, elle remettra – en présence de François Asensi, maire député de Tremblay en France et président de l’Académie des banlieues.

    le vendredi 1 er juillet à 18h30, salle Barbara

    3 prix positifs aux journalistes ayant contribué par leur travail à mettre en valeur les richesses des villes et banlieues popualires.

    Contact : 11, rue Raspail 93400
    http://www.academie-des-banlieues.fr

    Seront distungués
    – Pascale Clark et l’équipe des Kids, Badrou et Medhi pour l’émission Comme nous on parle sur France Inter
    – Guillaume Perez et Juan Massenya pour l’émission Teum Teum, France 5
    -Ixcel Delaporte pour son blog côté quartiers.

    Un prix de la manipulation ser attribué à Daniel Leconte pour le documanetaie la cité du mâle.

    A partir de 17h30, animations place Jean Jaurès avec la réalisation d’une fresque et la présentation des affiches du concours 2010 sur le thème “Respect et Egalité pour les banlieues”.

  6. Le Président de l’Académie des Banlieues, cher Taquet, mérite toute l’attention des contributeurs de ce blog, et la vôtre aussi, si j’ôse dire.
    En effet,il s’agit d’un Maire, ancien des Jeunesses Communistes du 93 qui connait bien les réalités de ce département , car il y a vécu, et je crois même qu’il y vit encore.
    J’ai milité avec lui, et d’autres, de 1967, jusque 1979…après,c’est non dit, car nos différentes sorties du Pcf ne serviront personne.
    J’ai rarement rencontré un tel chef, capable de mobiliser autant des militants , dont il savait qu’ils étaient capables de faire ce que l’exigence politique imposait.
    Salut,

    • j’ai vu Perreira et sa petite troupe (une dizaine) arpenter le quartier Debain le mois dernier. Il paraît qu’ils était aujourd’hui en tournée (de quoi on sait pas trop?) au Vieux. Décidément ça mijote de toutes parts
      Faut dire que vu que le Maire rame dans ses visites de quartiers pour attirer au max 15 habitants (avec pourtant tout son staff )c’est pas difficile de la concurrencer.

  7. @VIP post9
    Dommage que vous ne soyez pas venu nous rejoindre à cette petite ballade citoyenne sur Debain. D’autant que la visite de la rue des entrepôts fut particulièrement très appréciée.

    Ceci dit, je dois avouer que la rencontre du Maire accompagnée d’autres élus et de ses équipes qui a eu lieu hier dans ce quartier au RDV* de 19h à la ludothèque, n’était pas inintéressante non plus.

    *RDV annoncé au 8, ave Eugène Berthoud au lieu du 28, rue Eugène Berthoud.

  8. “Sommes nous en démocratie ?” une conférence théatralisée ou gesticulée de la scop La Catalyse

    Un dialogue socratique d’aujourd’hui, pour la scène.

    Un patient, qui incarne le peuple, est en visite chez son médecin psychanalyste et philosophe.

    Comme tous les patients, il cherche à comprendre et à soigner sa pathologie.

    C’est le prétexte pour nous interroger, ensemble, sur le régime politique dans lequel nous vivons.

    Un régime de gouvernement représentatif oligarchique où le pouvoir des citoyens est confisqué par une minorité ou bien, une démocratie, comme on l’entend constamment ?

    Chapitrage :

    0:02:20 Chapitre 1 – Le diagnostic

    0:06:40 Chapitre 2 – La présentation de la cure

    0:12:24 Chapitre 3 – Les symptômes

    0:21:47 Chapitre 4 – Avec les élections, les citoyens perdent leur pouvoir

    0:28:34 Chapitre 5 – Les 3 régimes décrits par Hérodote

    0:30:31 Chapitre 6 – Moyens d’action sur les élus ?

    0:35:24 Chapitre 7 – Une vraie démocratie

    0:38:20 Chapitre 8 – La démocratie, c’est le pouvoir des pauvres

    0:39:55 Chapitre 9 – Inversion du sens du mot démocratie et la fabrique du consentement

    0:45:15 Chapitre 10 – Les clichés pervers sur la démocratie athénienne

    0:56:55 Chapitre 11 – Le pouvoir

    1:01:01 Chapitre 12 – Le tirage au sort

    1:04:45 Chapitre 13 – Des institutions protectrices complémentaires

    1:11:21 Chapitre 14 – L’apathie politique, les idiotès

    1:15:35 Chapitre 15 – Quelques autres objections…

    1:20:05 Chapitre 16 – Une nouvelle constitution

    https://www.youtube.com/watch?v=dcmkAG3fESE

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