Les gens sont sales…

Contrairement à France Inter où l’on jette les humoristes à la poubelle à Saint-Ouen ces facétieux peuvent s’en donner à cœur joie dans la nouvelle formule hebdomadaire du journal municipal. Ainsi la « Une » est toujours épatante.

Il y a peu, suite à l’inoubliable conseil municipal extraordinaire sur la sécurité, on organisait  – mieux vaut tard que jamais – une petite fête de quartier le 28 mai rue Bachelet. Entre « couscous (et) rouleaux de printemps », « moelleux au chocolat et autres friandises sur fond de percussions brésiliennes « . Objectif : de la (petite) manifestation de rue : reprendre le terrain aux encombrants et violents vendeurs de stupéfiants .

Photos bien cadrée sur la petite foule et un titre un rien présomptueux : « La rue est à nous »… on ne doute de rien !

Une consolation tout de même : rue Ambroise Croizat les dealers assis paisiblement à deux encablures à force d’en rigoler ont salement transpiré sous leurs capuches.

 

Nouveau titre ravageur ce 24 juin dans le dernier numéro de notre publication locale pourtant bien terne : « C’est du propre ! » comprenez qu’est-ce que vous êtes dégueulasses, la ville est sale c’est la faute à la population qui ne respecte pas le travail de nos 80 agents municipaux affectés à cette tâche ingrate.

Avec ça on est donc bien avancé : ce sont donc les habitants et les gens de passage qui salissent. Grande nouvelle nous pensions que c’étaient les oiseaux migrateurs !

Faut-il supprimer le peuple ? Que nenni : on l’éduquera. Lentement et sûrement.

On a même « mis en place des antennes propreté, ouvertes au public, qui devraient permettre aux audoniens de déposer doléances et suggestions afin de préserver un cadre de vie agréable pour tous ». Ouf ! On peut donc se plaindre et faire de propositions…

Pour la répression c’est très sévère : « si le dialogue ne suffit pas, c’est l’amende : de 35 euros pour la déjection canine à 1 500 € pour le dépôt sauvage ». On en tremble. Le tableau de chasse de notre police municipale qui mène la traque n’est hélas pas publié. Oubli ou pudeur ?

Notons toutefois que le sujet de la propreté est plus complexe qu’il n’y paraît. On apprend en effet qu’on « a encore du mal à s’expliquer la vitesse à laquelle les rues sont salies », et que (pour les bons en calcul mental) : « en moyenne on évalu(e) à deux heures la durée pendant laquelle une reste propre, tandis que « (les agents) passent au moins deux fois par semaine dans chaque rue de la Ville ».

Bref on fait « un bon boulot , mais le problème c’est que les gens salissent immédiatement ».

On résume : sales et méchants.

De l’ancien titulaire du poste d’adjoint à la propreté Remy Fargeas (Verts) à l’actuelle préposée à cette tâche ingrate Morgane Garnier (PS) ce n’est évidemment pas la qualité des élus ni leur détermination personnelle qui est en cause mais bien l’orientation de l’exécutif donnée par le Maire avec une analyse erronée des attentes de la population et des moyens à mettre en œuvre.

 

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20 réflexions sur « Les gens sont sales… »

  1. Il y a un endroit où la propreté est assurée c’est dans les rues des Puces.Est-ce que l’endroit ne serait pas dégradé grâce à des citoyens modèles?Pas du tout,c’est que la ville et ses services de nettoyage y mettent le paquet plusieurs fois par semaine et surtout les samedi,dimanche et lundi soirs.Ce qui se fait pour ce lieu sanctuarisé ne pourrait-il pas être étendu au reste de la commune?

  2. c’est pas la ville et ses services mais un service privé qui sous traite le boulot. Boulot remarquablement bien effectué, avec méthode et efficacité. En premier le rassemblement au balaies des papiers boites et autres canettes mis dans des grands sacs plastok’ tout les deux cents mêtres environ .Puis camion spécial pour les emcombrants Vers 18h 19h00 en fonction de la saison . Résultat c’est propre . et comme c’est le but recherché….

  3. La ville est sale .. sans doute, mais ce n’est pas spécifique à Saint-Ouen. Il en va de même dans d’autres communes de banlieue .. et même à Paris.
    Certes, bien souvent les trottoirs et des voies de la ville sont jonchés de détritus. Faut-il pour autant accuser la population d’être sale ?
    Non .. assurément.
    Il est exact qu’une frange infime d’habitants n’a que faire de la propreté. Certains éprouvent même un malin plaisir à renverser les poubelles publiques installées en divers endroit.
    Par ailleurs, les services de la voirie font consciencieusement leur travail. Ils disposent pour cela d’un matériel performant. Dans le quartier, les trottoirs sont lavés chaque matin à grande eau, ainsi que l’espace cimenté devant le magasin Franprix.
    Je ne sais ce qu’il en est dans les puces. Je ne pense pas que la voirie de la ville ait la charge du nettoiement de la rue Henri Fabre et de celles situées à l’entour. J’ai vu dans le secteur des camions-bennes immatriculés à Paris qui ramassaient des ordures.
    N’enfonçons pas davantage – merci pour elle ! – l’adjoint(e) à la propreté qui à déjà fort à faire … elle ne sait plus, dit-on, où donner de la tête, submergée qu’elle est par sa charge de travail ! Et puis, elle est élue socialiste, donc sympathique. Les deux vont de pair !! Enfin presque …

  4. Ce texte résume assez bien la réaction que j’ai eue en lisant le journal que j’ai bien failli jeter dans la rue pour manifester ma protestation. (comprenez on n’hésite pas a éditer un journal tous les 15 jours rempli de pas grand chose).
    Vu notre densité de population, il est clair qu’il y a un réel manque dans les services de propreté. Mais bon, c’est encore une fois l’argent de ceux qui payent des impôts qui sert a ça. Et comme a saint ouen ils sont moins qu’ailleurs ça va les énerver….

  5. je suis rassuré d’apprendre que cette état de “ville crado” n’est pas spécifique à St-Ouen et très content qu’une rallonge à la com’ ait été voté afin de pouvoir m’informer qu’il ce n’est pas parce qu’on c’est fait élire (avec un programme et des promesses) qu’on est en capacité de résoudre ce problème et d’autres . Ne serait-ce pas en plus un peu la faute au gouvernement?
    Voyez tous les efforts que font les agents municipaux…..surtout en période d’élections, afin de bien montrer aux électeurs que , même le WE, des équipes bien motivées peuvent résoudre le problème , au moins aux abords des bureaux de vote.

    récemment un ami vernisseur a demandé une poubelle qu’il a obtenu en tant que professionnel. Vernis ,dissolvants, résidus …depuis , partent à la benne avec le reste,mais dans une poubelle spécifique, tandis qu’un responsable du terrain est venu lui expliquer suite à sa demande que s’il contrevenait au réglement et jonchait le trottoir d’encombrants et produits dangereux il serait redevable d’une amende forfaitaire de ….X00 Euros ( somme assez élevé proche de mille euros), discours tenu sur un ton tout à fait technocratique et suspicieux qui lui a quand même valu de se faire envoyé poliment paître.

    Je suis bien conscient que le problème est complexe , que les agents de la ville n’ont pas seuls la réponse , mais constate aussi qu’il perdure depuis des lustres, et que je ne vois pas sur le terrain (outre la “journée de la propreté”)d’actions spécifiques , pas plus qu’à l’école où Morane aurait pu par exemple organiser une sensibilisation à l’écologie et l’environnement auprès des plus jeunes.
    Aucun imprimé dans les boites aux lettres non plus quand, dans d’autres circonstances , nos élus ont fait montre d’une belle efficacité en matière de textes politiques bien tournés relayés par un boitage quasi exhaustif!
    Les choix sont parlants.

  6. J’habite dans une rue nettoyée par un prestataire extérieur (c’est le bon terme?)…et ma rue est propre. Pourtant, je suis dans les Puces, c’est-à-dire une rue salie plus vite qu’ailleurs mais bien nettoyée, et souvent. Qu’en pense Morgane Garnier? Grace à qui j’ai appris que les rues se salissaient elles-même!!

  7. Je n’ai pas lu cet article donc je ne ferais pas de commentaires sur ces accusations portées ou non mais il y a une chose qui est certaine, oui, une partie de la population est sale et je ne vois pas ou est le problème de le dire, car nous pouvons le constater tous les jours ! Cela n’a rien de choquant, c’est juste un constat !! Pas plus tard qu’hier soir, les soirées estivales aidant, il fait beau, alors on casse la croute dehors et après le départ du groupe d’amis et bien vous vous retrouvez avec un panel de toutes sortes de restauration rapides du coin et c’est vraiment dommage mais la, il s’agit bien de l’attitude de la population et non, des personnes en charges de l’entretien. Je ne parle pas des dépots sauvages…
    Après, je veux bien croire qu’il y a des soucis avec les services en charge de l’entretien de la ville mais soyons honnête, beaucoup de personnes ont pris de “sales” habitudes

    • @jlegrand

      Nous sommes bien d’accord : les audoniens n’attendent pas des constats mais des actes plus forts en matière de prévention, de repression et… nettoyage au quotidien. En gros des résultats probants.

  8. J’ai déjà vu, surpris des gens à St Ouen jetter ou laisser tomber discrètement ou non, qui un mouchoir papier, qui un plastique ou un carton, qui des mégots.

    Parfois, les poubelles “vigipirates” translucides et suspendues des rues sont pleines et croulent sous leur poids.

    La société du rapidamanger génère des déchets en permanence pour un usage éphémère : gobelet, emballages, etc…

    Bien souvent tout en plastique. Pas de tri, donc pas recycler.

    Parait que dans le pays voisin au delà du Rhin, cela se passe autrement. Pourquoi ? mystère ?

    Paraitrait même que à la sortie des supermarchés, il y a la possibilité de laisser les emballages.
    Pourquoi pas dans l’hexagone pays de cocagne des hyper et super ?

    Quelques personnes sont sales, mais notre société producto capitaliste l’est encore plus, et va dans le mur, même si on trie ou on nettoie plus vite et mieux, et tout emmener à l’usine de VALORISATION DES DECHETS dans les Docks !

    Pr illustrer mes propos, une petite vidéo à diffuser
    The Story of Stuff : La vie d’un truc !
    http://pourunmondedurable.blogspot.com/2008/06/la-vie-dun-truc.html

  9. Savez-vous quel est le pays le plus écolo du monde ? Tenez-vous bien c’est Cuba … Incroyable mais vrai !
    Une nouvelle révolution est en train de balayer Cuba. Une révolution qui progresse à grands pas en termes d’économie d’énergie et de développement durable.
    Le progrès est tel que de nombreux pays pourraient apprendre de cette expérience pour atteindre l’indépendance énergétique et lutter efficacement contre les changements climatiques.
    Après la disparition de l’URSS plus de pétrole ! Alors les cubains ont élaboré à partir de 1993 (blocus décrété par les états-unis oblige !) un programme de développements de sources d’énergie et des énergies renouvelables. Des écoles rurales, des cliniques, des centres sociaux ont été électrifiés par l’énergie solaire – il est vrai que le soleil est généreux à Cuba ! – Aujourd’hui 2.364 écoles rurales de l’île sont équipées de l’énergie solaires.. et ça continue !

  10. René, j’ai regardé le palmares de plusieurs études concernant les pays les plus écolos et désolé, mais je n’ai pas vu Cuba. la dernière (Yale) donne un pays scabdinave en tête et la Suisse en 2. dans une étude de 2007; la France arrivait en 16ème position…

  11. Rien d’étonnant que l’on ne voit pas Cuba. Ce pays n’est pas pris en compte dans les statistiques en ce qui est de l’écologie comme du reste. Il est mis à l’index pour les raisons que l’on connaît. On le présente comme un pays communiste où les gens sont privés de liberté et vivent dans la misère et le dénuement.
    Il n’en est rien. Malgré le blocus subit depuis plusieurs décennies, Cuba progresse au fil du temps.
    L’espérance de vie à Cuba (78 ans et 6 mois) est le plus élevé de l’Amérique latine. Des médecins sont formés en permanence (actuellement 59 pour 10.000 personnes). La mortalité enfantine est au taux le plus bas (5 pour 1000 naissances).
    Cuba possède un des systèmes de soins de santé primaires et préventifs les plus en pointe du monde. En éduquant la population à la prévention des maladies et à la promotion de la santé, les cubains dépensent moins de produits médicaux pour rester en bonne santé.
    Cuba possède le taux le plus élevé de vaccinations et d’accouchements réalisés par des travailleurs sanitaires experts.
    Les soins prodigués dans les consultations de médecins de la communauté, dans les polycliniques et dans les grands hôpitaux sont gratuits.
    Naturellement, l’enseignement est également gratuit.
    A Cuba, on a la culture de la catastrophe. Avec 6 cyclones dévastateurs par an chaque personne sait ce qu’elle doit faire, et les autorités sont là pour le rappeler.
    A tel point que le maire de Galvestin (usa) va prendre des cours chez les méchants Cubains. Quand un cyclone fait 300 morts aux Etats-Unis, on en compte 3 à Cuba.
    Cela dit, Cuba ce n’est pas le paradis, loin s’en faut, il y, comme partout,des problème difficiles à régler, notamment du fait du blocus. Mais on partage ce que l’on a ! Pas de souci du lendemain en tout cas, l’état prend en charge la santé, l’enseignement, la culture et les loisirs, le logement et la retraite.
    Les grands médias occidentaux ne soufflent mot de tout cela. Ils ne sont qu’une énorme machine à décerveler dont l’objet est de faire passer, ou destinés à faire passer, des thèmes idéologiques nécessaires à la survie du libéralisme.

    • Le reportage commis dans le bulletin municipal du 7 juillet soulève plusieurs questions.
       
      Le bulletin titre en Une “c’est du propre” Sans doute une façon d’accabler une nouvelle fois les audoniens., Et d’annoncer que l’ouverture d’antennes propreté, accessibles au public, pour déposer “doléances et suggestions” serait la clef.
       
      Si ce n’est pas la ligne Maginot, cela y ressemble avec des agents qui attendraient les audoniens.
       
      Ce qui est affligeant, c’est d’entendre des techniciens déplorer une “saleté” renouvellée en permanence.
       
      A moins de considérer So comme un dortoir où une ville aux confins du désert, il conviendrait de considérer que les choses sont dans les normes. En effet, Saint-Ouen vit socialement et économiquement, est traversée de part et d’autre, connait sur son territoire des zones propices aux dépôts sauvages. Sa population bouge, augmente, avec beaucoup de chantiers individuels ou collectifs de rénovation.
       
      Autre aspect dont les gâchis en matière de com sont à dénoncer, les insuffisants voire anadaptés dispositifs d’information et de sensibilisation des audoniens par les services muncipaux, les bailleurs “amis” sans oublier l’activité des marchés alimentaires mais pas que, et les commerçants qui demanderaient une autre présence.
       
      Enfin, l’organisation administrative avec le rôle des gardiens des collectifs d’habitation, d’équipements publics, des lieux d’animation festifs et autres. Et les les horaires et matériels, et les jours d’intervention de tous ces professionnels.
       
      Le cubage relevé dans l’article mélange le vrac individuel et les dépôts professionnels, l’acte citoyen.  Avec si peu de distance journalistique, voici la pauvre Mémée de la rue Debain responsable des gravats de la rue Ardouin.
       
      Il est tout aussi incroyable de lire qu’il est difficile de recruter un agent ayant “à la fois des compétences techniques, être capable de dialoguer avec la population et faire le lien entre les différents services et institutions” comme ose l’affirmer notre “poubelle d’or”, Morgane Garnier l’élue chargée de la propreté. En rapprochant ces propos de la photo montrant les deux responsables d’antenne, doit-oncomprendre qu’une partie des agents ne peut pas “convenir”, et que la formation et la promotion interne ne concernent que les trés proches recrutements du maire!?
       
      Depuis des années, des audoniens le réclament : il faut remettre à plat l’ensemble de l’environnement de proximité. Avec un travail de réflexion, de partage, de suggestion, ouverte aux critiques et aux remarques. Et peut-être aussi qelques déchirements salvateurs!?
       
      Ce qui veut dire associer les audoniens, et pas que les affidés de JR. Et éviter la com à deux balles.
       
      Il faudra y parvenir si l’on veut se poser les vraies questions : quelle qualité durable et éducative, quels moyens rationnels (doatation, formation, stratégie), quelle transaversalité entre les services et les prestataires extérieurs (privés) et donc quelle organisation moderne du service public de propreté avons nous besoin pour réussir et pas pour continuer à nous plaindre?!
       
      Mais, pas de problème, dans le bulletin de juin 2010 des agents de la ville, le DGS livre ses priorités à venir “concernant la proprété dans la ville, j’apporterai un soutien particulier à la direction et aux responsables d’antennes de quartier”.
       
      Ouf, il était temps : après la campagne électorale de JR sans bilan, les 21 décisions des Assises et les 100 engagements issus des Dialogues pour Saint-Ouen, les millions d’euros des boîtes de com, l’ex commissariat transformé en haut lieu de la com muncipale pour près d’un milliard de centimes (1,5 million d’euros) mais qui devrait déménagé dans les locaux Valéo rue des Rosiers , la réalité apparait toute nue : faute d’écoute des audoniens et des agents, faute de dialogue sincère et d’engagements tenus, les audoniens et les visiteurs continueront à vivre le week-end et le soir après 17h 30, dans une ville sale.
       
      Et comme tout se tient, que notre élue à la propreté nous dise combien de PV pour dépôts sauvages a dressé notre très couteuse et inutile police municipale, notamment dans les rue Ardouin et des Bateliers.
      C’est vrai que cela serait autre chose que les PV faciles et les traversées de saint-ouen toute sirène hurlante pour sans doute des évènements qui le justifient de manière hautement probable.

  12. Mon cher colonel, laissez, je vous prie, madame Morgane Garnier en Paix. L’affubler du titre de “Poubelle d’or”, n’est pas très gentil, c’est le moins qu’on puisse dire !
    Madame Garnier me rappelle Michèle Morgan à l’époque de sa splendeur. Celle à qui Jean Gabin susurrait dans l’excellent film de Marcel Carné, “Quai des Brumes” : “T’as de beaux yeux tu sais”.
    Mon cher colonel, vous, qui en des temps immémoriaux, avez bourlingué dans toutes les boîtes huppées de la capitale, et pour qui la gent féminine a toujours eu les yeux de Chimène, je m’étonne que madame Garnier, une dame fort sympathique au demeurant, ne trouve pas grâce à vos yeux ..
    Je suis persuadé qu’elle fait ce qu’elle peut pour redonner à Saint-Ouen son lustre d’antan … mais que voulez-vous, “la critique est aisée, mais l’art est difficile.”
    Cela dit, il serait opportun de porter un effort particulier rue des Bateliers, notamment à son début, non loin des berges de la Seine, où le trottoir, enfin ce qu’il en reste, est recouvert en permanence de détritus.
    Un autre problème dont le règlement ne ressortit pas à madame Garnier : je rappelle à nouveau que la rue des Bateliers a des allures de “Tranchée d’Aremberg”, là où généralement se fait la décision dans le course cycliste Paris-Roubaix. La pose d’un revêtement bitumineux serait unaniment appréciée. .. merci d’avance !!

  13. …d’autant plus que notre leroy merlin fait partie des plus fréquentés de France. quelle image on donne à ceux et celles qui repartent en direction des quais!

  14. il aura fallu deux mois à Saint-Ouen qui compte un conseiller général divers gauche et maire et un vice président du Cg socialiste pour nous débarasser d’une épave de camion sur la RD1… quant au nettoyage qui aurait du suivre!?

    Mais rassurez vous je ne suis pas pessissimiste puisque j’ai réussi à obtenir l’oreille de l’élu au commerce pour reboucher quelques trous rue Ottino.

    J’èspère bien avoir celles (les 2) de l’élu (e) chargé des trottoirs rue Gabriel Péri (tronçon entre rue raspail et rue Garibaldi).

    Une petite intervention pour recaler les pavés existants et remplacer les pavés autobloquant manquants autour des grilles au pied de chaque arbre, avec un petit nettoyage si c’est possible!

    Quand je pense que les consultations ont commencé sur le futur Parc des Docks… Qui peut le plus peut le moins !

  15. “Elle n’est pas poubelle la ville…?!”

    Hier, lors d’une réunion de la « Commission pour la réduction et le traitement des NOS déchets » nous avons appris qu’une nouvelle technique de collecte des déchets était actuellement à l’étude à Saint-Ouen pour être mise place dans la future zone d’aménagement des Docks.

    L’objectif de cette technique nommée “ramassage pneumatique” (ou « collecte pneumatique ») consiste à installer des bornes de collecte de déchets ménagers ( ou/et recyclables) en bas des immeubles ou dispersées le long de la voirie à l’usage des habitants dans le but de remplacer nos inesthétiques poubelles publiques « Vigipirate » et nos bennes résidentielles à roulettes ainsi que la circulation des nombreux camions de collecte à ordures souvent odorants, bruyants qui envahissent nos rues et ralentissent le trafic urbain.

    Son principe innovant est intéressant, puisque les sacs de déchets ainsi déposés dans ces bornes sont automatiquement aspirés et véhiculés à plus de 60Km/h (365j/365j et 24h/24h) dans un réseau de tuyaux souterrains vers une unité de collecte centrale située au-delà à quelques kilomètres.

    A noter que ce procédé qui a déjà fait ses preuves à Barcelone depuis plus de dix ans, semble intéresser d’autres communes franciliennes puisque Romainville, les Lilas et Issy-les-Moulineaux l’ont également adopté.

    Voilà en tout cas, une nouvelle à Saint-Ouen qui devrait également intéresser les riverains du marché Ottino où la gestion actuelle des déchets pose toujours problème.

    Pour en savoir plus, je vous invite à consulter les quelques liens ci-dessous respectivement consacrés à Barcelone et Romainville…
    http://www.youtube.com/watch?v=MVA81JIkQz0
    http://www.dailymotion.com/video/xd6wy1_la-collecte-pneumatique-des-dechets_news

    A suivre …

  16. Gloire à la techno science, elle est notre sauveur, elle nous guide pour les années et les siècles à venir !

    “Véhiculer” comme le terme est joli, des déchets à 60 km/h, n’est ce pas DD ?
    L”idée est séduisante.
    Combien de kWh ?
    Combien de centrales nucléaires pour aspirer-pousser à 60 km/h, 365 jrs/an, 24h/24h ?

    Des éco quartiers, des villes ont mis en place la collecte hippomobile.
    Elle amène du lien social, du buen vivir.
    Elle a ma préférence !

    http://www.dailymotion.com/video/x6n3jj_collecte-hippomobile_lifestyle

    Il faut avant de collecter, produire moins, consommer différemment, en bref vivre d’une autre manière.

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