Marche silencieuse et marchand de sommeil

Nous mettons en ligne bien volontiers le texte de Pascal Dausat relatif au drame lié à  l’incendie survenu rue Jules Vallès dans la nuit du lundi  le 25 janvier et à  la mobilisation en cours :

“Suite au drame de la rue Vallès , incendie dans lequel un enfant de quatre ans scolarisé à  Vallès , ISMAEL et sa jeune mère de 26 ans AMINATA ont perdu la vie , un hommage suivi d une marche silencieuse jusqu à  la mairie est organisée pour demain , LUNDI 1 FEVRIER à 18h30 ;

Le R-V se situe donc au 17/19 rue . VALLES ;
Ce drame s est déroulé dans un immeuble géré par un marchand de sommeil , et pas un squat comme il avait été dit un peu précipitamment dans le Parisien, qui ne touche plus ses loyers ( versés légalement aujourd’ hui au Trésor Public) , suite à  de très nombreux problèmes survenus ces dernières années , par son refus d entreprendre les travaux d entretiens nécessaires et prévus par la loi .

Depuis, la situation des locataires n a cessé de se dégrader jusqu’au terrible drame de Lundi dernier .
Plusieurs familles ont été amenées à  quitter leur logement dévasté et son relogés provisoirement dans des hôtels . Pour certains les enfants sont scolarisés en maternelle et primaire Vallès .

Un large mouvement de solidarité a entrepris d organiser cet hommage et cette marche , associant des enseignants des riverains des parents d élèves et des habitants de l immeuble .

Le DAL S-O , présent dès le début ( et bien avant ce drame , auprès des locataires) , aidant à  la constitution des dossiers de demandes relogement , à l aide d urgence , co-organise l évènement . Il précise sa volonté de ne pas se mettre en avant afin de ne pas sembler vouloir « récupérer»  la mobilisation .

Personnellement , résidant quelques numéros plus loin , je ne peux que louer cette attitude , d autant que je constate leur présence depuis longtemps auprès de ces audoniens , locataires abusés par un propriétaire déjà mis en cause à Strasbourg pour des faits similaires , qui n hésita pas ici à jouer d intimidations de menaces pour faire partir les locataires les plus actifs , coupant l eau , organisant un sorte de blocus avec des agents de sécurité nombreux filtrant les entrées et sorties , ici donc à  St-Ouen. 

Les représentants des parents d élèves se sont engagés à  contribuer par un don au rapatriement des corps , et une quête sera faite dans les classes , dans le même but.

Relayer l info , afin que nous soyons nombreux .

 

communiqué sur le site europe-ecologie.net”

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10 réflexions sur « Marche silencieuse et marchand de sommeil »

  1. Communiqué – Droit au Logement – 3 février

    Incendie meurtrier 17/19 rue Jules Vallès
    Marche silencieuse d’hommage
    Résultats réunion Mairie de Saint-Ouen
    Information et réunion des soutiens samedi 6 – 14 h

    Initiée par les parents d’élèves, les locataires et leurs soutiens, la marche silencieuse d’hommage è  la jeune femme et è  son enfant décédés dans l’incendie du 17/19 rue Jules Vallès a réuni environ 250 personnes, ce lundi 1er février, une semaine après le drame.

    Ce mercredi 3 février, des représentants des 17/19 rue Jules Vallès et du Dal ont été reè§u par la mairie de Saint-Ouen. Il s’agissait de connaè®tre les réponses aux revendications que nous avions formulé è  l’occasion d’une réunion qui s’était tenue le mercredi 27 janvier.

    Les locataires avaient demandé :
    ” de reloger immédiatement les familles actuellement hébergées è  l’hôtel ;
    ” une table ronde pour régler cette affaire afin de reloger les familles et tous les occupants,
    dexproprier ce marchand de sommeil pour réaliser une opération de logements sociaux ;
    ” le nettoyage, la mise aux normes de limmeuble et des garages, et des mesures concrètes
    contre ce propriétaire incapable de gérer son bien dans le respect de ses locataires.

    Sur l’ensemble de ces points, il n’y a pas de réelle avancée :
    ” les familles sont toujours dans un hôtel éloigné de l’école de leurs enfants et la mairie ne s’est pas positionnée quant è  leur relogement ;
    ” les travaux pour une mise au norme de l’immeuble sont gelés même si des arrêtés municipaux ont été pris notamment pour empêcher l’accès au deuxième étage incendié ;
    ” le propriétaire n’a pas donné de réponse positive quant è  sa convocation par la mairie ;
    ” la préfecture est aussi aux abonnés absents et n’a pas donné de réponse è  la demande de table ronde faite par la mairie pour travailler au relogement des habitants et è  l’avenir de cet immeuble.

    Face è  ces blocages qui refusent de prendre en compte l’indignation de la population audonienne qui s’est largement mobilisée, les habitants et le Dal invitent toutes les personnes et organisations qui désirent soutenir cette lutte è  se retrouver devant les 17-19 rue Jules Vallès, ce samedi 6 février è  14 h 00 pour s’informer sur la situation actuelle de l’immeuble et construire les actions è  mener pour faire cesser cette situation qui n’a que trop duré.

    Contacts : Dal Saint-Ouen : dalsaintouen@altern.org / 06 18 28 13 86
    accueil: 4e samedi du mois, 10h è  13h – salle Marie-C. Mananga, Place Payret, M° Garibaldi
    “www.droitaulogement.org

  2. Si le propriétaire est le même que le promoteur qui a fait construire cet immeuble(il y a une vingtaine d’années),il doit disposer de passe-droits et pistons importants!

  3. Communiqué – Droit au Logement – 7 février

    Incendie meurtrier 17/19 rue Jules Vallès
    Réunion des habitants et des soutiens
    Premier rendez-vous en sous-préfecture
    Rassemblement lundi 7 février 18 h Sous-Pref Saint-Denis

    Quinze jours après le décès d’une jeune femme et de son enfant dans l’incendie du 17/19 rue Jules Vallès, la sous-préfecture a accepté de recevoir une délégation composée d’élus de la Ville de Saint-Ouen, des locataires et du DAL.

    Les habitants des 17-19 rue Jules Vallès et leurs soutiens se sont se retrouvés, ce samedi 6 février après-midi dans la cour de l’immeuble, pour constituer cette délégation et proposer les bases d’un protocole d’accord è  l’Etat et è  la Ville.

    Leurs revendications lors de cette table ronde sont :
    ” le relogement de l’ensemble des habitants qui le souhaitent avec en priorité celui immédiat des personnes actuellement hébergées è  l’hôtel et celui des familles avec enfants ;
    ” le nettoyage, la mise aux normes de limmeuble et des garages (voir les images sur ce lien http://www.fotoglif.com/f/ux5yr2d464vn) ;
    ” l’expropriation du marchand de sommeil, incapable de gérer l’immeuble, et la transformation de ce dernier en logement social.

    Pou soutenir leur démarche, ils appellent è  se retrouver è  18 h ce lundi 8 février 2010 devant la Sous Préfecture de la Seine Saint DenisŽ, 28 Boulevard de la Commune de Paris, 93200 Saint Denis, Métro Saint-Denis Basilique. Un départ collectif du M° Mairie de Saint-Ouen aura lieu è  17 heures.

    Contacts : Dal Saint-Ouen : dalsaintouen@altern.org / 06 18 28 13 86
    accueil: 4e samedi du mois, 10h è  13h – salle Marie-C. Mananga, Place Payret, M° Garibaldi
    “www.droitaulogement.org

  4. Un an après à l’incendie meurtrier des
    17-19 rue Jules Vallès à Saint-Ouen (93)

    Marche à la mémoire
    d’Ismaël et Aminata

    Le 25 janvier, cela fera un an qu’une jeune femme, Aminata, et son enfant de 4 ans, Ismaël, ont péri dans l’incendie de leur appartement des 17-19 rue Jules Vallès à Saint-Ouen.

    Aujourd’hui, les habitants, les enseignants, les parents d’éléves du quartier, les soutiens des locataires veulent que personne n’oublie ce qui s’est passé et souhaitent faire entendre leur indignation face à l’absence d’évolution de la situation des habitants de l’immeuble et de ceux hébergés à l’hôtel.

    En effet, nous sommes forcés de constater l’inertie des pouvoirs publics : les familles sinistrées sont toujours à l’hôtel, les enfants sont toujours hébergés loin de leur école, aucun relogement n’a été mis en place, il n’y a pas de réponse quant à l’examen des demandes de régularisation administrative de certains sinistrés, l’immeuble est toujours sordide, les travaux ne sont pas engagés, un nouvel incendie s’est déclaré, le procès du propriétaire a été repoussé, il n’y a aucune nouvelle quant au rachat des immeubles et à leur transformation en logements sociaux, la table ronde avec la mairie et l’Etat a été reportée depuis cinq mois…

    Cela fait pourtant plusieurs années que les habitants dénoncent les conditions de vie dans cet immeuble, propriété d’une société civile immobilière aux mains d’un marchand de sommeil déjà condamné. La situation est connue depuis longtemps des autorités municipales et préfectorales et a été signalée à de nombreuses reprises.

    Plus que jamais, les locataires et leurs soutiens exigent :

    – le relogement décent et pérenne dans le parc social des hébergés et des habitants encore dans les immeubles, par l’Etat, la ville, et le bailleur qui rachètera le lieu ;

    – le réexamen promis par l’Etat des situations administratives des habitants dépourvus de titre-séjour en prenant en compte le drame qu’ils ont vécu ;

    – l’expropriation de ces immeubles et leur transformation en logements sociaux annoncées par la ville de Saint-Ouen avec l’appui de l’Etat.

    Mardi 25 janvier 2011 – 19 heures –
    Départ 17 – 19 rue Jules Vallès à Saint-Ouen
    (dans les Puces, M° Garibaldi ou porte de Clignancourt jusqu’à la mairie de Saint-Ouen)
    A l’appel des locataires, de parents d’élèves, d’enseignants,
    du comité de soutien et du Dal Saint-Ouen

    Contacts : DAL Saint-Ouen : 06 12 04 20 76 – dalsaintouen@altern.org

  5. Je viendrais comme il y a un an.J’espère qu’on sera dispensé cette fois, de ce ballet d’écharpes tricolores, tentative de récupération indécente.

  6. Incendie meurtrier des
    17-19 rue Jules Vallès à Saint-Ouen (93)

    MARCHE À LA MÉMOIRE D’ISMAËL ET AMINATA

    Il y a 2 ans, le 25 janvier 2010, Aminata, et son enfant de 4 ans, Ismaël, ont péri dans l’incendie de leur appartement des 17-19 rue Jules Vallès à Saint-Ouen. Comme cela a été fait dans la semaine qui a suivi le drame et comme l’an dernier, les habitants, les enseignants, les parents d’élèves du quartier, les soutiens des locataires organisent une nouvelle marche à leur mémoire afin que personne n’oublie et que les sinsitrés puissent vivre dans des conditions dignes.

    Pendant toute cette année 2010, les habitants et leurs soutiens ont multiplié rassemblements, réunions et interventions… quelles sont les avancées depuis un an ? Poursuivi par l’Etat et la ville pour négligence et abus dans la gestion de l’immeuble, le représentant de la société propriétaire des immeubles, Antoine Brun, a été condamné le 31 mars 2010 à un an de prison avec sursis, 20 000 euros d’amende, et à verser 1 500 euros de dommages et intérêts aux familles qui se sont portées parties civiles. Parmi les familles hébergées à l’hôtel, six personnes étaient sans-papiers, le 12 juillet 2010, elles ont été parrainées des élus de la Ville de Saint-Ouen. Trois personnes ont été régularisées et une autre devrait l’être cette semaine. Enfin, le 15 décembre, après un premier rejet à une voix le 10 octobre, le conseil municipal a voté à une large majorité une déclaration d’utilité publique permettant d’engager l’expropriation du marchand de sommeil.

    Aussi force est de constater qu’au quotidien, la situation est toujours aussi insupportable pour les principaux concernés. Les habitants sinistrés sont toujours à l’hôtel, les enfants sont toujours hébergés loin de leur école, les autres locataires vivent toujours rue Jules Vallès dans des conditions indignes. En outre, la table ronde avec la mairie et l’Etat est reportée par la sous-préfecture depuis août 2010 !

    Plus que jamais, les locataires et leurs soutiens exigent :
    ß le relogement décent et pérenne dans le parc social des hébergés à l’hôtel et des habitants encore dans les immeubles, par l’Etat, la ville, et le bailleur qui rachètera le lieu ;
    ß le réexamen promis par l’Etat des situations administratives des habitants dépourvus de titre de séjour en prenant en compte le drame qu’ils ont vécu ;
    ß l’expropriation de ces immeubles et leur transformation en logements sociaux.
    MERCREDI 25 JANVIER 2012 – 18 HEURES –
    DEPART 17 – 19 RUE JULES VALLES A SAINT-OUEN
    (dans les Puces, M° Garibaldi ou porte de Clignancourt jusqu’à la mairie de Saint-Ouen)
    À l’appel des locataires, de parents d’élèves,
    d’enseignants, du Dal Saint-Ouen
    DAL Saint-Ouen : 06 65 97 10 24 – dalsaintouen@altern.org
    Permanence : 4° samedi du mois 10-13 h, Salle M-C. Mananga, Place Payret, métro Garibaldi.

  7. Des cafouillages dans les dates entre 2010 et 2011 voici la bonne version.

    Incendie meurtrier des
    17-19 rue Jules Vallès à Saint-Ouen (93)

    MARCHE À LA MÉMOIRE D’ISMAËL ET AMINATA

    Il y a 2 ans, le 25 janvier 2010, Aminata, et son enfant de 4 ans, Ismaël, ont péri dans l’incendie de leur appartement des 17-19 rue Jules Vallès à Saint-Ouen. Comme cela a été fait dans la semaine qui a suivi le drame et comme l’an dernier, les habitants, les enseignants, les parents d’élèves du quartier, les soutiens des locataires organisent une nouvelle marche à leur mémoire afin que personne n’oublie et que les sinsitrés puissent vivre dans des conditions dignes.

    Pendant toute cette année 2011, les habitants et leurs soutiens ont multiplié rassemblements, réunions et interventions… quelles sont les avancées depuis un an ? Poursuivi par l’Etat et la ville pour négligence et abus dans la gestion de l’immeuble, le représentant de la société propriétaire des immeubles, Antoine Brun, a été condamné le 31 mars 2011 à un an de prison avec sursis, 20 000 euros d’amende, et à verser 1 500 euros de dommages et intérêts aux familles qui se sont portées parties civiles. Parmi les familles hébergées à l’hôtel, six personnes étaient sans-papiers, le 12 juillet 2011, elles ont été parrainées des élus de la Ville de Saint-Ouen. Trois personnes ont été régularisées et une autre devrait l’être cette semaine. Enfin, le 15 décembre, après un premier rejet à une voix le 10 octobre, le conseil municipal a voté à une large majorité une déclaration d’utilité publique permettant d’engager l’expropriation du marchand de sommeil.

    Aussi force est de constater qu’au quotidien, la situation est toujours aussi insupportable pour les principaux concernés. Les habitants sinistrés sont toujours à l’hôtel, les enfants sont toujours hébergés loin de leur école, les autres locataires vivent toujours rue Jules Vallès dans des conditions indignes. En outre, la table ronde avec la mairie et l’Etat est reportée par la sous-préfecture depuis août 2010 !

    Plus que jamais, les locataires et leurs soutiens exigent :
    ß le relogement décent et pérenne dans le parc social des hébergés à l’hôtel et des habitants encore dans les immeubles, par l’Etat, la ville, et le bailleur qui rachètera le lieu ;
    ß le réexamen promis par l’Etat des situations administratives des habitants dépourvus de titre de séjour en prenant en compte le drame qu’ils ont vécu ;
    ß l’expropriation de ces immeubles et leur transformation en logements sociaux.
    MERCREDI 25 JANVIER 2012 – 18 HEURES –
    DEPART 17 – 19 RUE JULES VALLES A SAINT-OUEN
    (dans les Puces, M° Garibaldi ou porte de Clignancourt jusqu’à la mairie de Saint-Ouen)
    À l’appel des locataires, de parents d’élèves,
    d’enseignants, du Dal Saint-Ouen
    DAL Saint-Ouen : 06 65 97 10 24 – dalsaintouen@altern.org
    Permanence : 4° samedi du mois 10-13 h, Salle M-C. Mananga, Place Payret, métro Garibaldi.

  8. Non aux expulsions ! Solidarité !

    Face aux risques d’évacuation les habitants vous invitent à venir les rencontrer
    dès 6 heures du matin ce mercredi 24 mars au 17/19 rue Jules Vallès.

    Communiqué Droit au logement Saint-Ouen 22 mars 2021

    Non à l’évacuation des habitants

    des 17/19 rue Jules Vallès

    M. le Maire de Saint-Ouen a pris, ce 19 mars 2021, un arrêté demandant aux habitants des 17/19 rue Jules Vallès de quitter les lieux dans les 48 heures et, passé ce délai de procéder à leur évacuation, si nécessaire avec le concours de force publique. Ce lundi 22 mars matin, dix agents de la police nationale sont venus recenser les habitants sur place. Dans la rue Jules Vallés, des arrêtés sont affichés interdisant la circulation du mardi 23 mars 18 heures au mercredi 24 mars 18 heures qui font craindre une évacuation manu militari ce mercredi à l’aube.

    Nous demandons à M. le maire et M. le préfet de ne pas procéder à l’évacuation en cette période crise sanitaire.

    En effet, la situation des habitants ne permet pas cette évacuation :

    Il s’avère que si cette adresse a fait l’objet d’une Maîtrise d’œuvre urbaine et sociale (MOUS), une partie des habitants n’ont pas été accompagnés lors de celle-ci et se trouveraient ainsi sans solution de relogement. Nous demandons qu’ils ne soient pas évacués et qu’ils fassent l’objet d’un accompagnement.

    En outre, 21 ménages accompagnés dans la MOUS et immédiatement relogeables n’ont pas eu de solution de relogement. Ils sont d’accord pour quitter les lieux une fois qu’une proposition effective de relogement leur sera faite. 3 autres ménages ont reçu une proposition de logement et sont en attente de réponse de la Commission d’Attribution.

    Enfin, des personnes accompagnées dans la MOUS ne sont pas relogeables du fait de leur situation administrative en cours de régularisation. Nous demandons à M. le Maire et M. le Préfet de travailler à leur régularisation administrative.

    La ville ayant racheté les immeubles de cette adresse à un marchand de sommeil, nous demandons à la municipalité de faire les travaux nécessaires pour que l’arrêté d’évacuation de cet immeuble n’est plus lieu d’être. La ville a déjà réparé le toit d’un des immeubles et installé des systèmes d’alarme sur les logements où les habitants ont été relogés, il ne devrait pas être impossible de réviser les installations électriques dangereuses et vétustes et de revoir le système de sécurité incendie à l’origine de cette demande d’évacuation.
    Nous demandons la mise en place d’une table ronde entre la préfecture, la mairie, les habitants de l’immeuble, leurs soutiens et le DAL pour travailler à la construction d’une issue positive pour les habitants de ces immeubles.

    Contacts : Droit au logement Saint-Ouen – Tél : 06 65 97 10 24 – dalsaintouen@orange.fr

  9. COMMUNIQUÉ
    Paris, le 24 mars 2021

    Saint-Ouen – 93 :
    La mairie fait évacuer pour péril un de ses immeubles, 17 rue jules Vallès et abandonne les sinistrés dans des hôtels exigüe et sans confort, ou carrément à la rue.
    Relogement de tous les expulsés !

    Ce matin, un important dispositif de police a mis sur le trottoir les 70 habitants du 17/19 rue Jules Vallès à Saint-Ouen (93). Cet immeuble appartenant à la ville de Saint Ouen après rachat à un marchand de sommeil avait connu un incendie meurtrier en 2011. Depuis il avait été laissé à l’abandon avec ses habitants. Certaines familles avaient été relogées entre temps avec la mise en place d’une Maîtrise d’œuvre urbaine sociale (MOUS).

    La ville de Saint-Ouen qui a demandé le concours de la force publique pour procéder à l’évacuation annonce des relogements suite à cette évacuation. C’est une contre-vérité, car un hébergement ce n’est pas un relogement :

    •Les familles avec enfants et les couples ont été mis dans des hôtels proches aux frais de la ville de Saint-Ouen, pour une durée annoncée de 5 jours seulement, et sans droit de visite alors que certaines accueillent leurs enfants les week-ends.
    •Les célibataires sont mis à l’abri par l’Etat (DRHIL), 6 d’entre eux le sont dans deux chambres de 8 m2, sans cuisine et possibilité de se faire à manger alors que certains ont des régimes à suivre à cause de leurs pathologie. Les célibataires faisant partie de la MOUS, non présents sur le site ce matin car ils étaient déjà partis travailler n’ont eu aucune mise à l’abri.
    •6 personnes vulnérables qui n’étaient pas accompagnées dans la MOUS ont été hébergées mais les personnes présentant un handicap ou des vulnérabilités qui ne l’ont pas signalé n’ont pas eu de mise à l’abri.
    •17 célibataires qui n’étaient pas recensés dans le cadre de la MOUS ont été abandonnés à la rue.

    La fédération Droit Au Logement dénonce cette évacuation qui a tout l’air d’une expulsion, qui laisse des personnes la rue ou les place en surpeuplement aggravé, alors que s’amplifie la crise sanitaire. Or un péril est un sinistre et les sinistrés doivent être secourus et pas laissés dans une situation de détresse encore plus grave.

    La fédération DAL avec le comité DAL Saint-Ouen exigent des hébergements décents et stables pour tous les sinistrés en attendant leur relogement rapide, et des engagements fermes de relogement en logement social.

    C’est pourquoi nous demandons à la mairie de recevoir une délégation des sinistrés, du DAL et des organisations qui les soutiennent.

    La mobilisation se met en place, la lutte continue !

    Un toit c’est un Droit !
    Contacts : DAL Saint-Ouen tél : 06 65 97 10 24 dalsaintouen@orange.fr / Fédération DAL 06 09 59 19 74

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