Fête de la ville : levée de bouclier des associatifs…

Réunion municipale ce jeudi 25 juin à la salle Barbara sur la fête des associations, son organisation et son nouveau format. Ce qui aurait dû être un remue- méninges positif c’est assez vite transformé pour en remue-ménage un peu brutal pour la municipalité. Visiblement tout le monde se lasse de l’amateurisme politique…

Nous publions ci-après l’essentiel du long commentaire de François Taquet (président d’association), toujours acerbe et impertinent mais qui reflète bien  la colère et l’exaspération de nombreux participants :

…/…

« Fête de la ville 2009 : le divorce évité de peu mais un gros risque de séparation reste possible.

Dans la salle Barbara, jeudi soir, une bonne partie des associations audoniennes étaient là malgré de nombreuses autres réunions (AG…).

En remettant en cause le style et l’objet de la fête, les élus pensaient sans doute faire oeuvre intellectuelle et ravir leur bon peuple.

Las, malgré le recours au projecteur (vaut mieux éviter de garder la lumière ouverte durant la projection), les propos liminaires ont été bousculés dès la première intervention de la salle.

Absence de consultation, organisation non professionnelle, manque de transparence…, les banderilles n’ont pas manqué venues de femmes et d’hommes attachées à leur ville et possédant quand même, une certaine expérience propre pour pouvoir tirer un bilan et faire des propositions d’intérêt général.

Las, et cela fut rappelé par plusieurs intervenants, de bilan de la fête 2008, il n’y en eut pas. …/…

Les élus ont cru pouvoir justifier un chamboulement caractérisé par un manque de professionnalisme, un refus de toute co-élaboaration et des projets fumeux.

Mais le pompom revient aux propos de l’élu chargé des associations …/… portant un jugement des plus sommaires (sur) la vie associative …/… et pensant cantonner ou séduire les intéressés avec une université des associations…

…/…l’élue chargé de l’action culturelle, celui des sports et celle de la jeunesse n’en pouvaient, et dans ces moments là, le temps compte double..

Il fallut des appels répétés et insistants de la salle pour que la séparation de corps ne suive pas celle de l’esprit après que des dirigeants associatifs eurent dit leur non participation à la fête.

Sentant sans aucun doute le danger d’une rupture lourde de conséquences, Hayat Dhalfa, élue à l’animation de la ville, se déclara favorable à revenir à des pôles d’animation, proposant une réunion rapide pour corriger le tir.

La lourde porte fermée à deux tours par un management à deux balles s’ouvrait.

Je laisse les élus faire un jour un compte-rendu de cette soirée et surtout l’envoyer à toutes les associations. A ce propos, de nombreux participants ont dénoncé une nouvelle fois la non réception des invitations aux réunions (c’est vrai qu’avec @ et excel, c’est difficile).

Mais qu’il se rassure, le maire vient d’envoyer à l’ensemble des agents de la ville sous enveloppe un courrier avec un livret (en couleurs, imprimé d’un seul côté, et sur bristol) rappelant les fameux 100 engagements pour la ville. A 1,69 euro l’envoi plus l’impression, pourquoi se gêner pour engager de tels frais…

En tous cas, plusieurs questions sont posées et doivent être tranchées rapidement, humainement mais surement :

Le binôme des élus Hayat Dhalfa et Mustapha Krimat ne marche pas et ne pourra pas marcher.

Il revient au Maire d’en tirer toutes les conséquences …/…

– L’administration dans la préparation et la réalisation de la Fête doit être mobilisée.

Hier soir, aucun cadre, ni DG (mis à part la Dir Com), avec des élus …/… la tribune alors que les différents responsables des secteurs municipaux auraient du rencontrer les associations concernées, et présenter ainsi un projet co-élaboré et concordant… tout cela frise l’insuffisance professionnelle. Comme de continuer à refuser un plan du périmètre à tous les participants pour que la discussion soit plus efficace.

…/….

Globalement, la Fête de la ville reste à sauver.

Nous avons obtenu une petite quinzaine de jours pour rouvrir le dossier (contrainte technique liée à la commission départementale de sécurité) et l’enrichir tous ensemble.

Il faut savoir entendre et respecter les responsables associatifs.

Hier soir, ces bénévoles lui ont rappelé hier soir qu’ils n’étaient pas des béni oui oui, que leur ville était la leur.


Emporté par sa fougue François Taquet fait le lien avec la réunion qui s’est tenu nous dit-on juste avant à 18 h 000 en Mairie ce même 25 juin sur la Maison des Associations et à laquelle les gêneurs n’étaient pas conviés. Un nouvelle forme de démocratie participative  avec tri sélectif intégré.

« Que cette expérience fasse réfléchir la municipalité sur la Maison des associations quant à son projet.

Faire des réunions avec des invités sélectionnés (pour ne pas dire triés sur le volet) comme l’organise fébrilement l’élu chargé des associations n’a pour le moment pas évité que les mêmes questions et remarques des participants :

– quel projet véritablement utile?
– pourquoi ne pas réaliser une étape intermédiaire ?
– est-ce bien raisonnable de dépenser prés de 5 millions d’euros pour un tel projet ?
– quid de l’autre proposition qui consiste à aménager l’ex bib(liothèque) centrale, …/…que (l’) élu s’était engagé à travailler lors de la réunion à la Maison de quartier du  Landy ?

Faut dire que lors d’un BM des élus ont demandé des éléments étudiés avant de décider des orientations sur l’ancienne bibliothèque, et sur le lieu de la Maison des associations et de la vie associative !!!

Quant au maire, elle considère (sans rire) que « cela correspond à une demande de beaucoup d’en faire une brasserie « branchée» qui contribuera à l’animation de la place et du centre ville» .

Et toujours sans rire, « une Maison des associations a des moments creux, alors qu’une brasserie sur la place de la république, ce sera une animation permanente sur la place principale à proximité de la médiathèque, de la mairie et de la piscine» .

On pourrait lui faire remarquer que les partisans de transformer l’ex bibliothèque en lieu culturel et citoyen ne pensait pas à en faire un mouroir ni revenir au 110 volts.

Que d’autre part, les intérêts privés vont prendre le pas une nouvelle fois sur l’intéret général et qu’il faut sans doute penser aux promoteurs lorsqu’elle parle de « une demande de beaucoup». C’est vrai que les Docks sont là.

On pourrait lui proposer de relever le défi de la jeunesse, de la santé publique, de l’action culturelle et citoyenne (petite licence, salariat mixte avec insertion et retour à l’emploi – et en reconstruction (sortis du milieu carcéral), expositions arts plastiques, expressions littéraires et citoyennes…) côtoyant les fonctions traditionnelles d’une Maison des associations.

On pourrait lui dire aussi que l’agenda des associations reste à mettre à jour et à sortir pour la Fête de la Ville (si avant c’est mieux pour la rentrée).

Parce que Saint-Ouen le vaut bien !

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23 réflexions sur « Fête de la ville : levée de bouclier des associatifs… »

  1. Pour des responsables d’associations présents à cette soirée, lorsqu’ ils ont un esprit démocratique, il reste à rendre compte de cette réunion, chercher un compte-rendu le plus objectif possible et demander aux adhérents si en conscience ils souhaitent (ou peuvent matériellement vu les dates) participer à cette fête “transitoire” ! quel gâchis !

  2. Eh oui ! On en revient toujours à la concertation des citoyens / associatifs à la (vraie) vie de la ville.

    Une université des associations, c’est quoi au juste ? Les associatifs sont des gens de terrain qui réfléchissent et agissent au quotidien, ils connaissent leur boulot ! Les faire « plancher » serait encore leur ôter un temps précieux, dont ils manquent déjà souvent. Ce mot « université » masquerait-il l’incompétence de certains d’entre eux qui ont en charge cette vie associative ?

    Ancienne bibliothèque = brasserie « branchée », encore un terme séduisant mais finalement vide de sens… branché, c’est quoi ? Un décor new age avec vue sur la station vélib ? Mais encore… de la musique, des petits concerts ?
    Etrange, pourquoi ne pas y abriter alors la Maison des Associations ! Lorsque nous l’avons suggéré lors d’une réunion « privée » où nous, riverains, n’étions pas conviés, on nous a répondu qu’il y aurait trop de nuisances sonores et que le coût de l’insonorisation serait élevé !!! Je pense que le coût de la transformation en brasserie le serait plus, sauf si elle est vendue ??? Ce qui ne changerait rien aux nuisances … sans parler des travaux, je plains les habitants de l’immeuble au-dessus ! Et les autres brasseries autour, que deviendraient-elles ? Une Maison des Associations serait plus appropriée.

    Donc, à qui profiterait au juste la construction de la Maison des Associations à la place de l’ancienne clinique des Rosiers, la question est posée…
    Les riverains, dont je fais partie, ont lancé une pétition contre sa démolition et pour sa réhabilitation ; nous avons recueilli plus de 200 signatures en 2 jours, et ce n’est pas fini ! Nous avons rencontré beaucoup de gens qui ne souhaitent pas que ce bâtiment soit détruit et qui pensent que le coût de la démolition/construction d’une super structure serait trop élevé. Par ailleurs, la grève des bibliothécaires de la médiathèque a pointé la carence en personnel. Alors, 7 personnes sur une Maison des Associations, cela laisse perplexe …

  3. Si vous cherchez un local intermédiaire avant la “grande réalisation” voulue par JR et cornaquée par MK, pourquoi notre grand maître refuse l’ex. Bibliothèque centrale et
    n’a-telle pas proposer l’ex école Tenoudji rue Mariton qui semble avoir échue à M. Ferrer, artiste en cour…?

    Y aurait-il d’autres intérêts que ceux de la ville et des audoniens ?

  4. Une brasserie branchée à la place de la bibliothèque. On croit rêver. C’est vraiment n’importe quoi ! Il est vrai que la musique adoucit le moeurs. Mais cribler de décibels les habitants du secteur, c’est quand même pousser le bouchon un peu loin ! A qui fera-t-on croire qu’il n’est pas possible de trouver à bref délai des locaux susceptibles d’accueillir les associations. Tout compte fait, l’ex bibliothèque centrale ferait parfaitement l’affaire en attendant mieux.
    Alors qu’on arrête les atermoiements et les tergiversations et qu’on prenne rapidement une décision en ce sens .. merci d’avance !

  5. quand le Maire déclare de la nécessité de faire une brasserie branchée , si elle en croit ce qu’elle entend autour d’elle , ne sommes nous pas dans l’espace de la démo participative made in St-Ouen . C’est sans doue de la même f

  6. Il est tombé de sa chaise !??!
    Bon, brasserie branchée en face station de vélib et future “promenade” réalisée par Chemetov derrière la mairie, où, dixit, on pourra faire des brocantes… mazette quelle chance, les 3 d’un coup ! Enfin bobos !
    Enfin… c’est de la poudre de perlimpinpin ! Nous prendrait-on pour des …. ?
    Quid des équipements que se déglinguent partout dans Saint Ouen ? Pas lucratifs … des rues hyper sales comme on voit ça nulle part ailleurs, des voitures mal garées que le futur stationnement payant, même pour les audoniens, ne réglera pas, des agressions en tous genres, du manque de verdure…
    Le canard “A Saint Ouen”, dont un bimensuel est envisagé en plus du journal “Les Docks” va nous coûter la peau des fesses, et tout ça pour mieux nous endormir !
    Il fût un temps je crois où le journal municipal s’appelait « Le Réveil » … si, si, je vous assure…

  7. Ma chère Patricia,

    “Le Réveil” : non ce n’était pas le journal municipal mais celui de la section du PCF de Saint-Ouen devenu dans ses dernières années l’édition locale de “93 Actualités”. Cet hebdomadaire était vendu par les militants communistes et disponible en kiosque.

    Au début des années 80 j’étais un de ses honorables pigistes bénévoles et militant. Une expérience très intéressante !

    Eric PEREIRA-SILVA

  8. Eric,ça devait-être plus compliqué que ça.C’était un hebdo dit”d’informations”réalisé par le PCF pour à travers l’info locale faire passer la ligne du Parti(avec plus ou moins de souplesse suivant les époques et les rédacteurs en chef)sur les communes de S.O.,Epinay,Ile-St-Denis et Villeneuve-La-Garenne!A S.O.,il y avait cinq sections et un comité de ville et(centralisme démocratique faisant loi)je ne sais si c’est ce comité de ville,le comité fédéral ou le CC qui supervisait “la ligne”!Enfin ce qui est vrai,c’est que ce sont les militants qui le vendaient avec l’Huma Dimanche,Pif,France Nouvelle…etc…

  9. @ fAINZANG
    REVENU DE MON FEST NOZ , je termine le propos que je ne pensais pas avoir envoyé .
    Je voulais juste dire que Mme Rouillon se targant d’écouter ce qui se dit autour d’elle , en bonne démocrate proche du peuple , devrait élargir son écoute à des cercles plus éloignés d’elle pour avoir un meilleur sentiment de la volonté populaire .
    Comme le dit plus haut Patricia , il y a peut-être des choses plus importantes que les Audoniens attendent depuis des années , comme la propreté des rues notamment qui ne semble pas faire l’objet d’une politique efficace jusqu’alors.

    Ce soir il m’a été demandé par des propriétaires de chiens , alors que j’étais en ballade avec mes deux enfants ( 8 &2 ans) de leur laisser l’espace afin qu’ils puissent faire courir leurs chiens sur la superbe passerelle en bois de la voie douce qui relie la rue Jules Vallès à a rue des Rosiers via le marché Paul Bert! Comme je leur faisais marquer que puisqe lieu était devenu une canisette géante et que les chiens étaient déja lachés il ne nous restait plus qu’à vider les lieux , mais que si ma fille n’avait pas eu peur des chiens (‘étant fait mordre par un klebs )je ne serais pas parti , il me firent remarquer que ce n’était pas un square et que d’ailleurs il yen avait un du coté du Monoprix ou nous pouvions nous rendre , …pour le même prix je suppose!
    Je les ai copieusement incendié ce qui a eu l’air de les sidérer , tant leur requête leur semblait légitime : ” cassez vous on lache les chiens “!
    Comme il n’y a sur les grilles du lieu aucune indication d’interdiction d’y lacher les chiens ni qu’ils s’en servent comme chiotte , comme je n’y ai jamais vu un agent de la police municipale ou tionale venant verbaliser les maitres crotteurs , je me demande si ce lieu n’a pas été conçu pour alléger les trottoirs du quartier des déjections canines environnantes. Le soir , les grilles étant closes , les mêmes et d’autres font passer leurs bestiaux par un passage de l’enclos prévu pour contourner un compteur au sol.
    Je tiens à leur faire savoir que cette stratégie est innefficace , et quiconque dans le quartier n’a pas marché un jour dans une superbe bouse de canidé a gagné un collier anti-puce .
    Et puis avant d’envisager un café brasserie branchée ( rien que le terme est ridicule ) si l’on pouvait envisager de finir la rue Vallès et ses trottoirs , véritable parcours du combattant pour les riverains , trous , stationnements surles trottoirs , déballage hors limites , containers poubelles non rentrés etc etc ( pas vrai Eric?) .

  10. Paco,comment a-t-on idée d’habiter les quartiers sud de notre belle ville?Ceux-ci sont délaissés depuis longtemps,ils sont réservés à une mono-activité:les Puces qui donnent une renommée mondiale à notre belle ville.Alors des “merdes de chien”…Pour la police,il ne faut pas médire.J’en ai vu cinq qui tenait le haut du pavé dans le haut de la rue Paul Bert,mercredi en fin d’après midi,lorsqu’elle est déserte.Fiers comme Artaban,ils arpentaient la rue sur toute sa largeur.S’ils posaient pour la photo,je n’ai pas vu où se tenait le photographe!

  11. “Le Réveil de Saint-Ouen” que de souvenirs ! J’en fus un temps le rédacteur. J’avais avec moi quelques pigistes, une secrétaire et un démarcheur pour la publicité locale. Nous faisions de bonnes recettes publicitaires car nous collaborions étroitement à l’époque avec l’Union des Commerçants de Saint-Ouen. Chaque année était organisée une semaine commerciale qui se terminait par le carnaval. Les plus anciens se souviennent sans doute de “la pluie d’or sur Saint-Ouen”.
    Je rédigeais les éditos politiques – il n’y en avait qu’un seul – et je dois à la vérité de dire que ni le Comité Central, ni la fédération, ni les sections de Saint-Ouen ne m’ont jamais fait la moindre remarque sur la teneur de mes écrits. J’ignore donc si j’étais, ou si je n’étais pas, dans ce que d’aucuns appelaient la ligne politique du PCF.
    Cet hebdomadaire rayonnait sur Saint-Ouen, l’Ile Saint-Denis et Epinay. Il existait un réseau de correspondants qui donnait la priorité – là c’était la ligne – à l’information locale. D’où le nombre important de lecteurs. La politique n’était pas la chose essentielle. Je me rendais moi-même chaque lundi matin au commissariat ou j’avais accès à la main courante. J’y recueillais des informations que j’insérais dans la rubrique “Faits Divers.”
    Voilà grosso modo comment fonctionnait le journal que nos adversaires appelaient, à tort, “La Pravda” de Saint-Ouen. Tout cela se faisait dans la joie et la bonne humeur et on se marrait bien !
    Je crois que les rédacteurs de la “La Pravda” à Moscou se marrait beaucoup moins !

  12. René,je tiens à vous rassurer…je ne vois pas ce que les instances dirigeantes auraient pu vous reprocher.Je trouve que même encore aujourd’hui vous défendez avec talent la ligne d’alors.Je ne suis pas sûr par contre que vous pourriez écrire dans l’Huma d’aujourd’hui car il y a tjs une ligne à respecter.
    A l’époque dont vous parlez,il n’aurait pas été bon de vanter les mérites de résistants de Guingouin,de Tillon ou de Krigel-Valrimont.Mieux valait se limiter à certains faits divers(pas trop noirs,dans une ville où il faisait “bon vivre”),quelques résultats sportifs,des nouvelles des colos en été,l’état civil.A propos d’édito,moi j’ai souvenir de ceux de Rachel Lefort sous forme d’un billet!

  13. Mon cher michel, je ne sais pas si je suis dans la ligne ou non, ce que je sais, et que tout le monde peut vérifier, c’est que nous vivons dans une société divisée en classes dont les intérêts sont diamétralement opposés. L’existence de plusieurs partis politiques, différents ou antagoniques, est donc une conséquence naturelle de la division de la société en classes.
    J’ai pu observer, et vous aussi sans doute, que les partis politiques se distinguent essentiellement les uns des autres par leur position de classe. Certains s’attachent à défendre les intérêts du pouvoir de l’argent. D’autres – tel le parti socialiste – fondent leur activité sur l’idéologie de collaboration avec la bourgeoisie, avec la droite. L’ancien parti communiste avait pour raison d’être la défense des travailleurs et la lutte contre un système d’exploitation, pour le socialisme.
    Il est vrai, comme vous le soulignez fort justement, que des erreurs ont été commises. L’erreur est humaine, dit-on. J’ai toujours été, pour ma part, contre les exclusions, et je continue de penser que Guingoin, Tillon et Kriegel furent des communistes irréprochables. Ils l’ont du reste prouvé lors de la période sombre de l’occupation.
    Pour en revenir au “Réveil”, ce n’était pas, à vrai dire, un journal où la politique tenait le haut du pavé. On tenait à lui garder un caractère local, ce qui faisait que sa diffusion était importante : plusieurs milliers d’exemplaires chaque semaine ! On réalisait même, en ajoutant la publicité, des bénéfices substantiels. Il y avait effectivement chaque semaine le “billet de Rachel Lefort”, des nouvelles des colos (pendant les vacances), l’état-civil et le sport. Nous avions des informations sur toutes les entreprises de la ville et l’on manquait parfois de place !
    Mais tout cela appartient au passé et fait maintenant partie de l’histoire de la commune.
    Je n’ai nulle envie aujourd’hui d’écrire dans l’huma. D’autres, plus compétents que moi, s’en chargent. Je ferai quand même observer, à toutes fins utiles, que à mon époque le parti communiste représentait un peu plus de 20% du corps électoral.
    Aujourd’hui, je me contente d’observer ce qui se passe. Cela me suffit ! Ce dont je suis convaincu, c’est que l’abandon de certains principes se sont traduits par une perte importante de l’influence du parti communiste. Chacun est à même de le constater. C’est dommage ….

  14. René,moi je regrette qu’il n’y ait pas un journal sur S.O.,aujourd’hui,
    où je pourrais vous lire!Heureusement que je peux le faire sur les blogs.
    Quand à savoir si le PCF a tjs défendu les intérêts des travailleurs…ça serait un trop long débat pour le mener sur ce blog.

  15. Sur la maison des associations…

    Je poste ici ce commentaire car sur le site consacré à la maison des associations il a été censuré !!!!!!!!!!!!!!!!!

    Vous etes une sacrée bande de manipulateurs te de menteurs je trouve !

    Je suppose qu’à la tete de cette fronde composée de deux ex adjoints PS et ID se trouve une franche envie d’exister de nouveau dans un paysage politique qui ne leur fait plus de place !

    Plutot que de tenter de regler un vrai probleme qui est celui de l’endroit meme de la maison des associations, (je partage au passage les arguments developpés sur ce site), vous devriez prendre le temps d’expliquer aux 200 et quelques personnes les vraies raisons de vengeance qui sont les votres !

    Non contents d’avoir été ejectés par le PS local et plus precisement par cachouri en mars 2008, vous avez décidé de créer une entreprise de demolition en tentant de detruire l’image des elus, leur travail, leur crédibilité et leur projet !

    OUI vous avez raison de vous battre pour que ce lieu destiné aux associations soit ailleurs !

    OUI vous avez raison de poser la question de la voirie et la tranquilité dans le quartier !

    NON double NON vous n’avez pas raison de mentir et de vous comporter comme vous le faites !

    La politique est une chose, votre carriere “passée” aussi ! Il y a des nouveaux elus qui bossent, certes pas forcement comme les anciens, pas comme vous et heureusement d’ailleurs ( tout s’acquiert avec le temps) mais vous comportez comme cela est injuste et irresponsable !

    L’amateurisme dont parlent cette “équipe de reve” (dream team pour les jeun’s) a été la raison de son éviction du staff municipal en 2008 !

    Doit on rappeler leur bilan catastrophique ?

    Alors cessez, de vous comporter comme cela en dégommant en permanence les elus à coup de mensonges !

    Votre manège, accompagné par votre fine équipe de vainqueurs (ils se reconnaitront) ne favorise pas l’alternative mais la rancoeur !

    Exister sur le plan politique et citoyen nécessite au minimum, une ligne, un projet, une vision à long terme, pas une mascarade qui consiste à expliquer que les autres sont des amateurs et que nous ” la fine équipe” “la dream team” on est les meilluers !!!!

    La chute risque d’etre bien plus dure que prevue pour les concernés surtout quand on sait le calme inquietant pour ceux qui le connaissent du PS local et de son principal porte parole cachouri !

    Après les avoir invité à prendre leur retraite politique, il va répondre à leurs attaques en soutien à krimat et dhalfa !

    Il se murmure une préparation de réponse “très dure” aux attaques dépassant le probleme de la maison des association…

    Le prochain CM va etre animé !
    Philippe

  16. Philippe,
    Nous n’avons pas très bien compris à qui s’adresse exactement votre message car il était destiné « au site consacré à la maison des associations » qui aurait censuré votre long et véhément message.
    Parlez-vous du site des riverains de l’ex Clinique des Rosiers ?
    Vous évoquez deux ex-Adjoints qui ont « une franche envie d’exister de nouveau dans un paysage politique qui ne leur fait plus de place ! » (ndlr : Bertrand Druon et Eric Pereira-Silva) et à la tête d’une « fronde ». Diantre !
    « Injuste, irresponsable, vengeance, mascarade, manège, rancœur, attaques, mensonges, entreprise de démolition »… vous n’y allez pas de main morte sur ces deux anciens élus redevenus de simples citoyens !
    Qui sont ces « deux cent et quelques personnes » à qui ces tristes sirs devraient expliquer leurs sombres manigances puisqu’ils se sont exprimés publiquement et par écrit très clairement ?
    Etes vous bien certains que l’ « amateurisme » et un « bilan catastrophique » soient réellement ce qui peut leur être reprochés ? Si c’est le cas donner nous au moins des exemples précis. Accessoirement donnez nous les noms de ceux qui ont un excellent bilan municipal.
    Vous nous en dites trop ou pas assez.
    Et-vous, qui critiquez si vertement, que proposez-vous concrètement ? Quel est exactement votre engagement sur ce dossier ?*

    * De grâce vous qui semblez l’aduler, évitez de déformer le nom de M. Kachouri…

  17. De grâce…faîtes en sorte,qu’à St-Ouen,le débat à Gauche ne se transforme pas en propos clochemerlesques.Le béotien que je suis des règlements de comptes du conseil municipal ne saisit pas toutes les allusions…
    Merci à STG de nous apprendre que B.Druon n’a pas fait son deuil de la vie politique audonienne.J’avais aussi pour ma part été choqué des propos peu amènes tenus sur ce blog ou celui d’OD contre M.K. le responsable chargé de la maison des assoc.Un peu comme s’il s’agissait du maillon faible(rattaché au dernier moment à l’équipe municipale)sur qui convergeaient les attaques de ceux qui avaient un compte à régler avec l’actuelle municipalité.Si c’est Druon qui orchestrait cette campagne,il était bien dissimulé…

  18. De retour de congés, je retrouve la fébrilité de l’affaire Maison des Associations. J’admets être un peu surprise par le post de Philippe Gonsales ( ?!) et de son esprit vengeur et agressif vis-à-vis des anciens élus ! Je tiens à préciser qu’en aucun cas ceux-ci sont initiateurs de notre pétition des riverains, que nous sommes 2 aux départ, Olivia et Patricia, et que c’est nous qui avons informé l’un des élus de ce projet, étant lui-même riverain, l’autre ne nous ayant jamais contactées.
    RAPPEL
    Quelques jours avant la 1ère réunion, Olivia et moi avons rencontré MK qui nous a informé, devant la librairie Folie d’Encre, que le bâtiment « clinique des Rosiers » lieu choisi pour une MDA, NE SERAIT PAS DEMOLI. Il s’est par ailleurs bien gardé de nous informer de la tenue d’une réunion quelques jours plus tard à laquelle nous n’avons pas été conviées ! Qui ment ? Les riverains, outre le problème des nuisances, souhaitent avoir des informations précises quant à la nécessité d’un immeuble en béton de type R+4 requérant les services de 4 employés, sachant par ailleurs qu’il manque du personnel à la médiathèque ! Donc il est là aussi question d’argent, de beaucoup d’argent (les impôts sont lourds…), de paysage urbain, de priorités telles que la rénovation et entretien de l’existant (piscine, patinoire, colonies de Saint Ouen, stade Bauer, square Marmotan, etc…) ; une maison des associations, OUI, dans ces conditions et à ce prix NON ! Nous, présentés comme de vilains riverains râleurs et bourgeois par MK lors d’autres réunions où nous n’étions TOUJOURS PAS invités, n’avons jamais mené une quelconque action lorsqu’il s’agissait de faire de ce lieu une maison pour les SDF ! Alors cher PG ( ?!) ravalez votre venin et rappeler donc tout ça à MK !
    Sur le site des riverains : http://ruejean.wordpress.com/ et après vérification dès notre retour de congés, NOUS N’AVONS TROUVE AUCUN POST EMANANT DE VOUS !!!!!!!!!!!!!
    Dans l’ensemble, je vous trouve vous, PG/MK, maîtres en coups bas et menteurs pour le moins.

  19. Le fête des associations 2011 aura lieu le samedi 24 septembre.

    Les responsables associatifs sont invités à une réunion de travail par le conseiller municpal, délégué à la vie associative
    le mercredi 25 mai à 19h en mairie pour se projeter sur cette édition.
    Ceux-ci sont invités à remplir et à retourner un questionnaire au service de la maison de la vie associative et des relations avec les associations en mairie, avant le 14 juin.

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