La nouvelle association ” Convergences citoyenne” nous fait parvenir le texte ci-après contestant la concertation des citoyens sur le PLU pourtant réputée comme le nec plus ultra de la démocratie participative à Saint-Ouen.
Ces ingrats critiquent même l’heureuse campagne médiatique “Dialoques pour Saint-Ouen” et les travaux (pardon, la co-élaboration) du projet des Docks au sein du “pôle citoyen”.
Visiblement ils font partie du complot…
Nous vous laissons apprécier :
Le vote du Plan local d’urbanisme (PLU) révisé, plusieurs fois repoussé, est à l’ordre du jour du Conseil muncipal du 26 janvier.
Un PLU, c’est un document technique, juridico-administratif, qui vise pour une large part à mettre en conformité avec la législation les cadres d’action municipaux. Nombre d’Audoniens se disent sans doute qu’ils ne sont pas vraiment concernés.
Ils ont tort. Le PLU, c’est également le fondement des grands choix d’aménagement qui vont transformer pour longtemps le visage de Saint-Ouen – au premier chef le projet des Docks. Qu’il le veuille ou non, tout le monde est concerné ; tout un chacun est impliqué.
La concertation, nous dit-on, va se poursuivre, notamment sur le projet des Docks. D’ailleurs, le PLU révisé se réclame de la « concertation » citoyenne – sans toutefois que la définition en soit claire. Ainsi, le Journal des Docks (n° 6, janvier 2009, p. 5) affirme que « les habitants » seraient « garants de la feuille de route » du projet des Docks. Interviewé dans ce numéro, M. Planque dit même que l’intervention des habitants « sera décisive pour que le futur quartier tienne toutes ses promesses ».
De même, les « labels » auxquels la Ville pourrait prétendre – « éco-quartier », « Nouveau Quartier urbain »… – exigent une démarche de « concertation ». Rappelons que ces labels conditionnent l’accès à certains financements de la Région ou de l’État. L’enjeu n’est donc pas seulement d’affichage.
Encore faut-il que cette « concertation » ne soit pas vidée de son sens parce que toutes les décisions importantes auraient été par avance inscrites dans le PLU révisé. En effet, l’enquête publique, obligatoire après révision du PLU, est une procédure juridico-administrative, certes utile, mais qui ne saurait se substituer à une vraie démarche participative.
Pour notre part, Convergence citoyenne constate que la concertation actuelle est en trompe-l’œil. Aujourd’hui, nous ne sommes « garants » de rien.
C’est pourquoi, dans une démarche commune avec l’association AQCSO, Convergence citoyenne a interpelé tous les conseillers municipaux par une lettre ouverte, diffusée depuis le 23 janvier. Les deux associations y prennent acte à la fois des limites des démarches de concertation ou de participation en cours (Pôle citoyen, Dialogues pour Saint-Ouen…) et des problèmes de fond, aujourd’hui insuffisamment débattus, posés par le problème des Docks.
- Les enjeux de santé publique liés à l’incinérateur et à la pollution des sols ne sont ni suffisamment pris en compte, ni expliqués avec transparence sur la base d’études publiques.
- Les principaux choix d’aménagement (hauteur des bâtiments, « densité »…) échappent à la concertation – ils n’ont été débattus ni en réunion publique ni en atelier du Pôle citoyen, alors même qu’ils ne sont ni évidents ni consensuels.
- Malgré la référence rhétorique à un « éco-quartier », les questions environnementales (qualité du bâti, consommation énergétique, espaces verts…) semblent négligées.
- La question essentielle des transports (métro, RD1, bus, circulations douces…) n’est pas véritablement intégrée dans le projet d’ensemble.
Ces problèmes de fond ne correspondent ni à un clivage gauche-droite, ni à un clivage entre majorité et opposition. Ils renvoient tous à des choix qui paraissent précipités sur des dossiers où, en laissant davantage de temps au travail collectif, on pourrait aboutir à des options qui seraient meilleures pour tous les Audoniens.
C’est pourquoi Convergence citoyenne et ACQSO, dans leur lettre ouverte du 23 janvier, appellent les élus à surseoir au vote du PLU révisé : non pour le bloquer ou pour le rejeter, mais pour l’améliorer. Pour lui permettre d’être ce que la Ville elle-même veut qu’il soit : un projet de ville dont les Audoniens seraient véritablement garants. Et il va de soi que, pour Convergence citoyenne, cette préoccupation est pérenne. Que le PLU révisé soit ou non voté le 26 janvier, il s’agira pour tous les Audoniens de se demander, dans les mois qui viennent, quelle ville ils veulent – et de faire entendre leur voix.
***********************************************************************
Qu’est-ce que Convergence citoyenne ?
Créée en octobre 2008, l’association Convergence citoyenne promeut la réflexion et l’action citoyennes pour la démocratie locale. Plateforme d’échanges, Convergence citoyenne se propose de réunir les initiatives et les projets – au niveau du quartier, de la commune, voire au-delà – qui œuvrent pour une ville dynamique, solidaire, démocratique et ouverte à tous. Convaincus que la citoyenneté souffre de la fragmentation et du morcellement des débats et des ordres du jour, nous sommes particulièrement sensibles à l’interaction entre enjeux locaux et questions globales (sociales, économiques, écologiques…).
En concertation avec toutes les personnes ou associations qui partagent sa vision, Convergence citoyenne se propose : Convergence citoyenne s’investit déjà sur plusieurs dossiers importants : Le Bureau de Convergence citoyenne comprend : Barisa Debaa (Présidente), Isabelle de Kochko (Secrétaire) et John Crowley (Trésorier). Font également partie du Conseil d’administration Saliha Lif, Olivier Decrock et Sabri Haddad.
- de fédérer les projets – les plus modestes, mais aussi les plus ambitieux – qui veulent faire de Saint-Ouen une ville ouverte à tous ;
- de créer un lieu de réflexion sur l’avenir de la ville, où l’expertise et l’expérience vécue puissent se rencontrer sur un pied d’égalité ;
- de contribuer à la dynamisation de la démocratie dans la ville, en participant activement aux dispositifs officiels mais aussi en prenant des initiatives autonomes ;
- de formuler des propositions dans tous les domaines où l’État et les collectivités sont des partenaires indispensables.
- la démocratie participative, notamment par l’implication active – et critique – dans les Dialogues pour Saint-Ouen ;
- l’environnement et le développement urbain, notamment par l’implication – active et critique, là aussi – dans le Pôle citoyen des Docks, mais aussi par des actions concrètes sur les parcs et espaces verts ou sur le devenir des commerces de proximité ;
- l’école, où se joue notamment l’avenir de la Ville, et où Convergence citoyenne travaille en relation étroite avec les parents d’élèves sur les problèmes concrets qui touchent les enfants audoniens (questions sanitaires, soutien pédagogique, restauration, centres de loisirs, implication municipale…).
Contact : convergence.citoyenne@club-internet.fr – site web en construction.
Cela sonne comme une petite rengaine récurrente à Saint-Ouen
Vote du PLU : 9 voix contre et 5 absentions !
Les socialistes émettent des réserves quant à leur vote.
Les rengaines se répètent mais là il y a peut-être un air nouveau !
Avec un projet dont la conclusion est annoncée dans un peu moins de 20 ans, on doit penser au présent et à ceux qui vivent aujourd’hui.
En fait, la démarche est simple pour les élus : vous (audoniens) regardez la ligne d’horizon, pour le présent c’est nous.
Hier soir, dans le cadre d’une procédure administrative correctement maitrisée (PLU),
il est regrettable qu’une majorité de gauche ait fait si peu de cas
– d’une véritable concertation,
– du temps nécessaire à la persuasion et à l’étude des variables
et pratiquer avec force le flou le plus artistique dans tous les domaines.
Participant au Pôle citoyen, j’atteste ici que les documents varient selon les réunions, selon les auditoires avec hier soir une nouvelle version, sans véritables compte-rendus, ni documents de travail sérieux.
Loin d’avoir acquis l’adhésion et la compréhension des audoniens,
nous avons eu droit, hier soir, aux riches possibilités qu’offre la langue française avec par exemple la dénomination des tours en “émergence”. C’est le coup des techniciens de surface appliquer aux constructions hautes.
Je pense malheureusement que les élus ne voient pas arriver deux points d’achoppement :
– les tours dont le nombre, les dimensions, les coûts sociaux sont tus et dont les tensions sociales prévisibles sont ignorées alors qu’un débat franc et serein, est nécessaire.
– le problème des usines (CPCU, SYCTOM) dont le moins que l’on puisse dire, qu’elles présentent visiblement deux aspects négatifs :
– les fumées
– les mouvements de véhicules et les dépôts divers.
Et que tous cela, le mépris, la non écoute, le non dialogue vont produire un cocktail toxique qui pourrait s’évèrer fatal à JR.
C’est tellement vrai que la droite locale -prédisant le pire (à défaut du loto) s’est engagée dans une course de fond avec comme cheval de troie de l’opérationdes Docks, l’environnement!
J’avais suggéré durant la campagne des municipales d’organiser une visite massive de la nouvelle usine d’Issy les moulineaux.
Non pas pour copier (encore que) mais de voir que les défis environnementaux et économiques sont relevables.
Le problème avec les monarques, c’est qu’ils pensent pouvoir se passer de la persuasion (à ne pas confondre avec les annonces et les déclarations).
Le vote du PLU après le refus du vote à bulletin secret de JR, témoigne des craintes et de la demande de réponses sérieuses.
Pour conclure, je voudrais décerner la Poubelle d’or à l’élue municipale Morgane Garnier dont la lecture appliquée d’une déclaration écrite dans la stratosphère lui a permis de refuser le nettoyage le week-end, de s’attribuer la défense du personnel de nettoiement, et de considérer que la ville est propre et que les débordements constatés seront réglés entre autres à coups de PV…
Je ne sais pas ce qui est le plus pire : mépriser les audoniens, nier la réalité ou les deux.
Pitoyable et certainement pas de gauche!
Un mélange de satisfaction et de préoccupation : c’est ce que nous ressentons après le Conseil municipal du 26 janvier qui a vu l’adoption du PLU révisé par 25 voix contre 9 (les quatre groupes d’opposition), avec 5 abstentions parmi les élus de la majorité.
Satisfaction qu’au cours d’un long débat les inquiétudes et les préventions des Audoniens aient été souvent évoquées. La lettre ouverte ACQSO / Convergence citoyenne adressée aux élus le 23 janvier, plusieurs fois citée dans les interventions, semble avoir favorisé cette prise en compte. Tant mieux : cela montre que les citoyens peuvent agir quand ils arrivent à s’organiser. Surtout, les observations de fond que nous faisions paraissent faire leur chemin, jusque dans les réserves orales que le groupe socialiste a jointes à son vote positif.
Convaincus qu’on n’analyse pas correctement les enjeux du PLU révisé en les enfermant dans une logique gauche contre droite ou opposition contre majorité, nous nous félicitons de ces évolutions.
Ainsi, que les démarches d’information engagées par la Ville ne constituent pas une véritable « concertation », plusieurs au sein de la majorité municipale en paraissent désormais convaincus.
De même, nul ne pourra plus dire que ceux qui s’inquiètent de l’incinérateur, de la pollution des sols, de la hauteur des bâtiments, de la qualité du bâti ou des schémas de circulation fassent de l’obstruction ou négligent le développement de Saint-Ouen. Mme Rouillon et M. Planque admettent désormais que leurs options doivent être justifiées, et non pas simplement affirmées. La prochaine étape serait qu’elles puissent être discutées…
Mais ces motifs de satisfaction n’excluent pas de réelles préoccupations.
Tout d’abord, l’esquisse par M. Planque du processus qui conduira à l’adoption définitive du PLU révisé fin 2009 laisse craindre qu’une place minime soit ménagée à une véritable concertation citoyenne. En effet, M. Planque a proposé deux étapes : concertation avec les partenaires institutionnels (Région, Département, État, Ville de Paris…), puis enquête publique sur la base d’un PLU éventuellement retouché. À cette seconde étape, les Audoniens pourront certes formuler des observations, mais la procédure n’est ni participative, ni délibérative : elle ne laissera aucune place à l’invention collective d’alternatives. Tout cela valide l’une de nos craintes en matière de démarche participative : que les Dialogues pour Saint-Ouen puissent parler de tout… sauf du PLU et des Docks.
Ensuite, Mme Rouillon a rappelé très explicitement que le projet des Docks est régi en partie par un accord déjà conclu avec la Ville de Paris. À supposer que les Audoniens jugent leurs intérêts différents de ceux des Parisiens, il est assez clair lesquels prévaudront.
Enfin, de manière également explicite, M. Planque a balayé les inquiétudes de santé publique à propos de l’incinérateur et des sols pollués au motif qu’en prenant au sérieux le principe de précaution on ne pourrait plus rien faire du tout dans les Docks. Outre qu’il n’appartient pas à la Ville d’adopter ou non le principe de précaution, qui est inscrit dans la constitution de la Vème République, c’est une erreur fondamentale que d’assimiler précaution et paralysie. Appliqué à des cas comme ceux de Saint-Ouen, le principe de précaution dit simplement que l’absence de preuve du risque ne vaut pas preuve de l’absence de risque. La précaution impose donc à la collectivité une obligation, éventuellement au-delà de la réglementation, d’analyser les facteurs de risque possibles. Sur ce point, le débat au Conseil municipal montre que, pour l’instant, Mme Rouillon et M. Planque sont insensibles aux préoccupations citoyennes.
Entre satisfaction et préoccupation, comment penche la balance ? À chacun de se faire son opinion citoyenne !
@ Taquet
Vous dites que la “droite locale ” fait des Docks son cheval de Troie en pointant sur l’environnement .
Effectivement tout le monde aujourd’hui voulant s’opposer au team JR PP et à sa politique , aborde la pertinence de prévoir un tel projet sous un incinérateur , sans que les demandes d’ études des rejets(dans l’atmosphère et le fleuve) soit confié à un cabinet indépendant.
Dès 2001 , L’ASOEA , Gauche Indépendante, c’est engagé dans un combat qui a duré six ans , pour que , contournant l’indifférence et le silence de notre Maire et de son équipe , nous nous tournâmes vers le Maire de l’Ile StDenis qui relégua notre demande au Préfet qui à son tour “suggéra” au premier magistrat la nécessité de l’instauration de cette CLIS , qui vit le jour en 2007 .
Donc , ni les communistes ni les socialistes pas plus que les (le) Verts , ni STG n’accordèrent de crédit à cette demande d’une association citoyenne audonienne , de gauche et verte , soucieuse de plus de transparence .
D’aucun écrivirent plus tard que nous instrumentalisions la peur des gens à des fins politiques…se reconnaitra qui peut .
Sauf qu’aujourd’hui tout le monde ( à part les Verts!) découvrent la présence de cette exploitation pour laquelle nous demandions en 2001unicipales que soit ouvert un débat , dans la transparence , que soit instauré illico un centre de tri exigeant , que soit fait le jour sur la question des poussières de charbon combustible issu d’Afrique du Sud , des lixiviats , d’un contournement par rocade des camions bennes etc … et ce dans l’indifférence quasi générale .
En revanche , William Delannoy ,avant la formation de la liste ASOLT , sembla interressé par nos réflexions et nos recherches sur le sujet , au cours des discussions que la vie démocratique et citoyenne nous réservait .
Dans le cas d’une manoeuvre politique en notre direction , je ne peux que rendre hommage à sa sagacité , puiqu’à l’époque la possibilité de faire une alliance n’était pas à l’ordre du jour , ni d’un coté” ni de l’autre .
Il est bon que l’ensemble des assos ( sauf EPSO?…) s’éveille à ce problème qui touchent aujourd’hui la majorité des audoniens si j’en juge aux réactions des participants aux “Dialogues de St-Ouen”, où même des arrivantes de dernières minutes , employés de Mairie pour quatre d’entre-elles se rallièrent aux propositions relatives à l’incinérateur et signièrent des deux mains !
A bientôt sur ce sujet
Certainement que le sujet intéresse de plus en plus d’audoniens, et c’est une bonne chose.
Reste que pour moi la manoeuvre est grossière mais bien vue politiciennement parlant.
Aujourd’hui les 2 composantes de droite de l’invitation ont oeuvré des décennies à la ville de paris, à la région, à la tête de l’Etat.
Chacun connaît la situation de la ligne 13, du choix de faire du 93 un déversoir pour les politiques ségrégationnistes dans de nombreux domaines .
A neuilly sur seine, l’argent public de l’Etat va servir à couvrir une voie routière de quelques centaines de mètres pour quelques centaines de riverains à la hauteur et au détriment au détriment des besoins de la région parisienne.
Les crédits sont réduits pour les opérations de réhabilitation des quartiers et du bati mais ne manquent pas pas au regard des 15 milliards du paquet fiscal, du surarmement…
Dans le même temps, la droite essaye au sénat d’augmenter le tonnage autorisé des camions qui bousillent les routes, participent peu au côut de l’entretien des voies et sont une des grandes sources de désagréments environnementaux.
Vous pouvez me faire remarquer que JR a chassé AR du conseil au moment où sa connaissance du sujet l’imposait comme interlocuteur, et aurait pu apporter beaucoup dans le débat. un maintien qui par ailleurs n’aurait pas amoindri l’esprit de gauche de l’assemblée…
Les études de rejets athmosphériques sont connues. D’importants efforts sont menés avec succès en matière de traitement et de qualification des déchets.
Donc nous avons des analyses semestrielles, une campagne supplémentaire d’analyses par un laboratoire agrée sont les résultats sont notamment diffusés dans le magazine du Syctom ou sur le site internet du syctom : http://www.sysctom-paris.fr.
Après on peut mener des campagnes alarmistes dans le sens où elles ne d ‘écrivent pas la situation réelle, pratiquent des amalgames, aucultent les informations disponibles et exaltent le tout ou rien.
C’est facile mais cela peur rapporter gros à quelques uns.
@ Taquet
“Reste que pour moi la manoeuvre est grossière mais bien vue politiciennement parlant.”
Si c’est une manoeuvre, ourdie plus de sept ans avant, putain, on est vachement fort!Sois sérieux, on en parle (comme dit Paco) depuis 2001 et cela prenait une bonne place dans notre programme de 2008.
Eric, hier soir, j’ai mis un post pour répondre à Taquet or, il n’est toujours pas présent.Ma question est donc pourquoi?
C’était pas en ligne parce que les administrateurs de ce blog se la coulent douce dès l’approche du week-end.
Nous prendrons des sanctions.
Certains seront peut-être même contraints d’assister à votre messe noire du 3 février avec le sieur Belpomme.
Vous pourrez les priver de galette.
Des types qui mettent en ligne n’importe quoi mérite bien plus.
J’ai oublié le “ent” à méritent, p..de clavier.
@ Taquet
C’est ça , circulez y’à rien à voir et les véritables Verts comme Fargeas l’ont bien préssenti , puisqu’il nous jamais bouger leurs culs ne serait-ce que pour contacter les assos afin qu’elles soient partie prenante dans la CLIS , qui d’ailleurs ne constitue qu’une inutile doublette au regard des infos transparentes du Sictom.
Vous savez vous , ou vont les résidus humides et les machefers ? La fréquence de vérification et de changements des filtres?
D’ailleurs Dominique Voynet qui a demandé un moratoire sur les incinérateurs n’y connait rien , pas plus que dans le domaine des centrales nucléaires , du principe de sécutité sur les OGM et le reste . On a affaire à une bande de bobos qui ont juste envie de se faire de la pub et de gagner plein de sous pour s’acheter des pulls en laine naturelle qui grattent et des sandalettes en cuir de dromadaire!
Eh les gars, faut arrêter la ganja, avant ce que vous avez mis en ligne en post 10, j’en avais écrit un autre( celui-ci était une correction).
Alors je veux bien qu’ils se la coulent douce mais un peu de déontologie SVP!
Transportez vous bien ou mieux (à noter que la convention est disponible sur le site du CG).
“Convention entre la RATP et le Conseil général
Le conseil général et la RATP ont signé lundi 2 février 2009 à Bobigny une convention d’objectif définissant une liste de projets et actions conjointes pour densifier et améliorer l’offre de transports, notamment sur les RN2 et RN3, Saint-Ouen et La Plaine-Saint-Denis.
Cet engagement, le premier conclu par la RATP avec un département, a été officialisé en fin d’après-midi dans les locaux des ateliers de maintenance de la ligne 5 du métro et du tranway T1 par le président de la RATP, Pierre
Mongin, et Claude Bartolone. Il couvre la période 2009-2011.
Pour le Président du Conseil général et Député de la Seine-Saint-Denis, ce cadre de coopération plus étroite “va permettre d’aller plus vite” sur les projets de Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) sur la RN2 (direction Le Bourget) et la très engorgée RN3, qui traverse le centre du département (de Pantin à Vaujours).
Avec les couloirs de bus, les BHNS offrent “une desserte de niveau comparable aux tramways”, selon Pierre Mongin.
La convention vise également à poursuivre les actions engagées par la RATP en faveur de l’insertion et de l’emploi, et à les développer. En 2008, la RATP affirme avoir recruté en Seine-Saint-Denis 622 personnes, dont 604 issues de quartiers concernés par la politique de la Ville.
La Seine-Saint-Denis compte actuellement sur son territoire 18 stations de métro RATP et 106 lignes de bus.
La RATP y employait 8.868 personnes en 2008. (Source AFP)”
info sur la ligne 13,
les usagers ensemble comme en guadeloupe ?
ATTENTION DANGER ! SUR LA 13,
UN TRAIN N’EN CACHE JAMAIS UN AUTRE…
A L’OCCASION DE SON ASSEMBLEE GENERALE LE 17 OUVERTE A TOUS,
LE COMITE DES USAGERS DE LA LIGNE 13 VOUS INVITE A PASSER A L’ACTION, PREPARONS LA MANIF DU 27 MARS DEVANT LE S.T.I.F.
MARDI 17 MARS à partir de 18h30
Place de la Résistance (à côté de JBS)
Saint-Denis – M° Porte de Paris ou Basilique
USAGER, SI LA LIGNE 13 DYSFONCTIONNE, C’EST DE TA FAUTE !
C’est ce que nous a révélé toute une série d’autocollants qui se sont mis à fleurir sur les vitres de notre ligne préférée ce qui vaudrait pour le moins à la RATP de remporter « la sardine » de l’humour ou celle du mépris assumé.
Car en effet, à une campagne de pub. mercantile et insultante (jeu vidéo/SaintRow) succède une campagne de culpabilité orchestrée par la RATP rendant l’usager de la 13 et son « incivisme caractérisé », responsable de tous les maux que connaît cette ligne.
La RATP, non contente d’avoir recouvert les parois du métro de stickers a commandité une exposition reprenant les mêmes thèmes que l’on peut admirer à Saint-Lazare lorsque lassés d’avoir laissé passer plusieurs rames bondées, l’usager pas encore suffisamment crevé pourra flâner à l’envi devant des panneaux lui indiquant comment il faut faire pour prendre le métro.
Le service Communication de la RATP a probablement fait l’école du rire comme on dit de ce côté ci du périphérique. Ils doivent tous croire qu’on s’appelle Balladur, que nous portons tous une fraise autour du cou et que comme lui, nous prenons si peu les transports en commun que nous ne savons même pas où se met le ticket. Tous ces technocrates ont poussé le mauvais goût jusqu’à réquisitionner du personnel chargé de distribuer des flyers dont le contenu s’apparente à un « Guide du bon usager » et les 10 commandements qui vont avec.
L’usager n’est même pas prié de rigoler (style : «Souriez, vous êtes filmés ou mieux vous êtes pistés avec votre pass Navigo ») pourtant la situation quotidienne de ses zygomatiques fait des envieux :
A lui de s’en payer une bonne tranche quand il apprend que son titre de transport va augmenter de 6% en juillet (période féconde en cadeaux empoisonnés)
A lui de crever de rire quand dès l’escalator, il entend une annonce le prévenant d’une interruption du trafic suite à une intrusion sur les voies (beaucoup trop de chiens errants…)
A lui de se taper sur les cuisses à l’annonce d’une avarie de matériel ou de signalisation.
A lui de compter les moutons, non, les métros sans pouvoir monter dedans dès 7h du mat.
A lui de se gondoler à en avoir des spasmes et finir à Bichat entre deux pompiers sous le signalement : « malaise/Syndrome de la ligne 13 »
A lui de pleurer de joie à l’annonce d’un suicide.
A lui de mettre sa dignité dans sa poche et son mouchoir dessus tous les jours de l’année !
Et oui, ce sont des petits marrants sur la 13, un rien les amuse, ils ne doivent pas être finis ?
EST-CE AINSI QUE L’ON NOUS VOIT DANS LES PLUS HAUTES INSTANCES ?
EST-CE QU’ELLE EST LA, LA RAISON DE TOUTES CES DISCRIMINATIONS ?
Sur la 13, comme à la Guadeloupe, faudra t-il qu’il y ait un mort pour que les pouvoirs publiques réagissent ?
Les guadeloupéens, suite aux non réponses du gouvernement qui a joué le pourrissement ont déclaré : « Voyez comment ceux qui nous gouvernent nous regardent, nous entendent »
Si géographiquement, nos compatriotes sont très éloignés, dans nos têtes ils sont tout près car le regard de mépris qu’ils subissent, nous le connaissons aussi, notamment sur la 13 !
Preuve en est, le dernier plan de relance qui ne prévoit rien pour la ligne 13 et pas davantage pour les RER B et D, tous deux sinistrés.
Pour la ligne 13 et ses plaisantins d’usagers, jetons de la poudre de Perlimpinpin, ils aiment bien tous ces besogneux lutins. Allez, une pincée de ceci, une pincée de cela, ça les endort…
Ils ont adoré « OURAGAN » et son bide programmé, ils ont adoré les portes palières mises à l’essai sur leur tronçon puis enlevées et installées sur la 1 ! Quelle poilade ! Et la subtilité du marquage au sol afin que tout le monde puisse localiser les emplacements de porte (ça, ça relève du génie). Celui qui a inventé cela s’appelle au moins Léonard ! Et les trains relookés façon sous/sous Christian Lacroix avec à l’arrivée 50% de sièges en moins fait de nous définitivement des fashions victims ! Et le clou de tout cet arsenal de mesurettes, ce sont quand même « les pousseurs », un nouveau métier crée pour nous par la RATP, mais là, plus envie de rire du tout car c’est à cela aussi que l’on mesure le manque de considération. Ces hommes et ces femmes chargés de nous pousser (mais s’en gardant bien) nous bouleversent tant ils semblent accablés par le sens de leur mission mais les temps sont tellement durs, comment leur en vouloir ?
Non, c’est décidément impossible, plutôt se rassembler et comme à la Guadeloupe EXIGER LE RESPECT car quelles sont les perspectives pour l’usager quotidien de la ligne 13 ?
On lui fait miroiter le prolongement de la 14 jusqu’à Mairie de St-Ouen pour…2015 !
Sachant qu’Ouragan a déjà pris 6 ans dans la vue, ça donne une idée !
Sans oublier « Métrophérique » (rocade autour de Paris) dont la finalité est de résorber les carences de liaisons « Banlieue-Banlieue » à l’aune de 2020 !
Tous ces chantiers sont nécessaires mais la 13 n’est donc plus prioritaire ? Que reste t-il pour elle ? RIEN, NADA. Rien dans le plan « Amara » comment s’appelait-il déjà « Espoir ou désespoir des banlieues ? », rien dans le Grenelle non plus, décidemment l’Etat nous ignore.
Le projet de dédoublement que notre comité a porté depuis des années ne figure plus nulle part. Circulez, les rigolos, y a rien à voir !
Et demain, si l’un d’entre nous tombe sur les voies, est-ce que l’on nous regardera ?
Alors, que faut-il faire, sortir nos mouchoirs et pleurer ? Surtout pas, plutôt préparer la riposte : Le mardi 17 mars à partir de 18h30 à la maison de la jeunesse « L13 »
NOUS PREPARERONS A CETTE OCCASION LA MANIFESTATION CONJOINTE AVEC LE COMITE D’USAGERS DE GENNEVILLIERS, les personnels RATP (à confirmer ainsi que l’Union locale de Saint-Denis) PREVUE LE 27 MARS à partir de 17h devant le STIF (syndicat des transports Ile-de-France) 9, avenue Villars 75007. M° Saint François Xavier. Et oui, sur la ligne 13 ! Quelle chance !
Comité des usagers de la ligne 13 (soniagomar@aliceadsl.fr)
Maison des associations – 19, rue de la Boulangerie 93200 Saint-Denis
Vu sur Viadeo.com
La Ville de Saint-Ouen (45 000 habitants) présente un des plus forts potentiels de l’Ile-de-France pour l’ambition de ses projets notamment celui des Docks. Pour renforcer ses équipes, elle recherche :
Son Directeur Général Adjoint des Services H/F
Département Développement Urbain et Economique
Ingénieur territorial par voie de mutation ou de détachement
Sous l’autorité du DGS, vous êtes membre de la Direction Générale et vous dirigez le Département Développement Urbain et Economique, soit 60 agents répartis sur 3 services.
Vous participez à la définition des orientations politiques relatives aux dimensions urbaines, sociales et économiques.
Vous construisez des missions de conseil pour votre hiérarchie, dans les domaines de l’environnement, le développement économique, le commerce, l’artisanat et le tourisme.
Vous pilotez les projets de renouvellement urbain, notamment celui des Docks, pour lequel vous êtes le référent et vous assurez l’interface avec les différents partenaires.
Vous avez une expérience confirmée dans le pilotage opérationnel de projets urbains.
Vous êtes réactif, rigoureux et force de proposition.
Cela fera un technocrate de plus .. c’est tout !
Le nombre des fonctionnaires territoriaux dépasse déjà le seuil imposé par les textes en vigueur, relatifs aux effectifs. Alors, il faudrait peut-être calmer le jeu, faute de quoi on risque de s’exposer aux foudres de l’administration.
Les docks sont toujours à l’ordre du jour. C’est la tarte à la crème de celles et ceux qui président aux destinées de la commune. Mais attention quand même au retour de bâton … on ne sait jamais !
Apparemment, on veut faire de Saint-Ouen l’une des grandes mégalopoles, du 21 ème siècle.
Comme disait ma vieille grand-mère, une catalane de souche, aujourd’hui assise à la droite de dieu (elle était très pieuse) : “Ils ont les yeux plus gros que le ventre.”
Cette annonce correspond au départ il y a quelques semaines à peine de la Directrice Générale adjointe en charge notamment de la Direction de l’Urbanisme. Un poste de premier plan surtout dans une ville comme la nôtre où les enjeux urbains sont très importants.
Rappelons que ce cadre de direction était dans son domaine quelqu’un de connu et reconnu à Saint-Ouen (et au-delà) pour ces compétences.
Son départ n’est pas une bonne nouvelle.
N’ayant pas choisi Saint-Ouen par hasard, avec une excellente connaissance des dossiers majeurs de la Ville elle a été d’une parfaite loyauté avec l’équipe municipale.
Lassitude et mauvaise manière à son égard semble avoir été les motifs de sa décision de quitter la Ville.
Les difficultés de tous ordres au sein de la Direction générale de la Ville avec une équipe politique affaiblie et divisée sont donc désormais un problème préoccupant pour la Ville et ses habitants.
.. elle a été bien mal récompensée ; l’équipe en place n’apprécie pas les agents à leur juste valeur, c’est évident … elle se prive ainsi de gens compétents et sérieux … dommage
Vu ce soir, Ville-SaintOuen.fr recrute :
* Un assistant qualifié de conservation (H/F)
* 3 assistants de conservation pour une durée de mois (H/F)
* Un chargé de la gestion administrative des actes et des instances communales (H/F)
* Un directeur d’espace enfant (H/F)
* 3 Directeurs adjoints de centre de loisirs maternels (H/F)
* 5 adjoints d’animations de 2ème classe (H/F)
* Des gestionnaires techniques du patrimoine
* Une puéricultrice diplômée d’Etat
Mais aucun Directeur Général Adjoint des Services H/F comme l’annonce Viadeo.com.
Curieux, non ??
En conclusion, soit SO développe une autre de forme de transparence au Pole-Emploi (Apec) semblable à celle du Pole-Citoyen, soit ce poste est déjà pourvu.