L'étau sécuritaire

Le Figaro, accompagnant à sa façon le plan “Espoir- Banlieues” publie une étude sur l’insécurité basée sur les chiffres publiés par la police judiciaire. .

Froid dans le dos ! Saint-Ouen arrive à la 5 ème place au niveau national des villes de plus de 20 000 habitant où ont été perpétrés le plus d’actes de violences. En 2007, 213 “Coups et blessures volontaires” et 529 “Vols avec violence” ont été perpétrés soit une moyenne de 18,54 actes de violence pour 1000 habitant (contre 5,93 au plan national).

Un taux alarmant à manier toutefois avec beaucoup de prudence….

Commentaire d’Eric Pereira-Silva sur les audoniens.com

“Les problèmes d’insécurité sont évidemment indéniable dans notre ville mais le taux très élevé dont il est fait état (et relayé dans de nombreuses publications) est évidemment à prendre avec beaucoup de précautions pour raisonner et agir efficacement.

En effet, il est difficile d’ignorer que le quartier des Puces, au demeurant peu habité, concentre régulièrement une population équivalente à 4 ou 5 fois la population locale (cad de l’ordre d’un arrondissement parisien,ou de villes comme le Havre, Rennes ou Reims…).

Les problèmes urbains générés par ce secteur (circulation, stationnement, petite délinquance…) sont sans commune mesure avec l’échelle de la Ville.
En dehors des secteurs mitoyens, ils ont d’ailleurs peu de répercutions dans les autres quartiers de la Ville (Vieux St-Ouen, Mairie, Garibaldi, Zola, V. Hugo). Ceci “gonfle” tout de même les statistiques (toutes).

C’est un peu comme si on affichait Saint-Ouen comme 1ère ville d’Ile de France (ou de France) pour le nombre de boutiques de chaussures de sports, de sweats, et de jeans au regard de son nombre d’habitant.
Ce ne serait évidemment pas faux mais très relatif si on ne parlait pas des Puces. Donc particulièrement inopérant pour réfléchir sur le commerce local.

Ajoutons enfin, puisqu’on parle des salariès, que les statistiques se rapportent seulement au nombre d’habitants alors que Saint-Ouen du fait de son très fort nombre de salariés à un “effectif” en permanence sur son territoire sans commune mesure avec des Villes à population égale. Le taux évoqué ne tient pas compte de cet élément. Il perd ainsi sous cet aspect encore un peu de sa pertinence”.

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18 réflexions sur « L'étau sécuritaire »

  1. Toujours et toujours d’actualité, l’insécurité!

    Qui a été témoin d’une agression, en sent encore le choc.

    Imaginez les vols à la portière, les bris de vitres de voiture, de sacs arrachés, d’insultes lancées par des groupes, des personnes avinées sur les lieux partagés (métro, bus, bancs publics,, services publics, écoles)….

    C’est le quotidien des audoniens.

    Combien de victimes qui ne portent pas plainte,
    Combien de témoins meurtris sans écoute,
    Que d’absence de sollicitation envers les victimes et d’écoute collective?

    Combien de décisions de ne pas participer à une réunion terminant tard le soir ?
    Que de repli de fonctionnaires de toutes missions dans leur action de politique publique ?

    Que dire du sans papier qui risque 100 fois plus d’être controlé que le dealer ayant pignon sur rue d’être emmené au poste pour vérification…

    C’est sûr que JR soutenue par les élus PS, Vert et PC portent une responsabilité en ne revendiquant pas publiquement et de façon permanente une action de police publique! C’est au minimum leur rôle d’élu(e)s du peuple.

    Vers quoi va nous amener la “police” municipale? PV, transferts de charge au détriment du contribuable local!

    Déjà le refus de la municipalité de mettre en place un comité de la prévention de la délinquance, une expertise géographique sur les actes délictueux… est lourd de conséquence dans la qualité et la hauteur de l’action publique de police et de jusitice?

    Les disfonctionnements sociaux, les pertes de repères ne sont pas des faits de génération.

    Ils sont une des résultantes de la casse des idéaux d’égalité, de laicité, de fraternité, de justice sociale. C’est le prix du libéralisme, des stocks options, des tutelles européennes contre l’intérêt général…

    La gestion de l’espace public, la gouvernance locale… pourraient s’appuyer sur les réalités, pour un débat organisé, avec la volonté d’en découdre avec les difficultés, de travailler à des explications partagées, de construire des interventions solutionnantes.

    Combien d’audoniens quittent saint-Ouen après avoir été épuisés par l’absence d’écoute, de réaction, d’action de la municipalité dans leur quartier ?

    Ce n’est pas avec 10 ou 12 participants à une réunion dans une maison de quartier mais publiquement et pour tous les audoniens de tous les quartiers et de toutes les conditions et origines que doit se concevoir l’action politique publique sur les questions dé sécurité.

    Bien évidemment, il ne s’agit pas d’appeler au coup de poing ou pire encore, les victimes et leurs familles, les agents de l’action publique.

    Le gouvernement réduit les aides publiques, multiplie les transferts de charges sur le budget de la commune, réduit la contribution des plus fortunés et des grandes entreprises au budget de la Nation…

    Certains au Parlement européen accompagnent tous ces mauvais coups mais tiennent un double langage entre le parlement et les salles audoniennes…

    Les chiffres du Figaro nous montrent et servent à une chose pour le moins : ramener à telle ou telle ville une certaine mesure de l’insécurité, et donc à la cacher globalement, et aussi à en cacher l’origine profonde et essentielle, dans l’organisation de la société : la responsabilité des logiques nationales et européennes ultralibérales et leur corrolaire : l’insécurité grandissante, multiforme et toujours plus violente.

    Mais à part cela, la suppression de milliers de personnels de l’éducation nationale et de la justice va certainement arranger les choses.

    Pour ma part, j’appelle à un rassemblement pour des changements concrets.

    Mais c’est vrai que JR transforme l’ancien commissariat pour 1,5 million d’euros de travaux pour accueillir sompteusement la COM municipale, elle qui a déclaré lors de la dernière réunion publique des Docks “que sa com était pas efficiente”, nous sommes un peu dans le domaine des petits fours de rachida Dati, de la paillette.

    Permettez moi de poser la question où sont la parole des gens, la prise ne compte de leurs problèmes, la volonté de construire ensemble de vraies solutions ?

  2. Saint-Ouen ne me semble pas être une commune à part en matière d’insécurité. Il est juste, me semble-t-il de souligner, que la marché aux puces qui draîne des centaines, pour ne pas dire des milliers, de visiteurs chaque week end est un lieu idéal pour y commettre des larçins ou se livrer à des jeux de hasard.
    D’un point de vue plus général, je crois que l’insécurité est liée à une politique qui pénalise gravement la jeunesse, livrée à elle-même et qui n’aperçoit pas d’issue aux problèmes qui l’assaillent.
    L’enseignement est en faillite, alors qu’il faudrait le dynamiser et permettre aux enfants de familles modestes d’accéder à l’enseignement du second degré. Il faudrait généraliser les bourses et même envisager des bourses d’entretien pour les familles les plus pauvres, leur accorder une compensation du manque à gagner, du fait que le jeune homme ou la jeune fille ne peuvent en rien aider leurs parents.
    Bien des jeunes gens qui pourraient avec succès recevoir l’enseignement du second degré sont arrêtés dans leur essor intellectuel, en raison de la situation difficile de leurs parents.
    C’est une injustice du point de vue humain et c’est une hérésie du point de vue social. C’est une hérésie qui met en lumière la supériorité de la sélection de l’argent sur la sélection de l’intelligence.
    Quant à madame Rachida Dati qu’évoque le colonel Taquet, elle est plus à son aise dans les salons des grands couturiers que dans les cités de la seine saint-denis. On sait qu’elle sait reconvertie dans le mannequinat. Grand bien lui fasse !

  3. le colonel confond police nationale et police municipale.
    La municipale est là pour prévenir, gérer les conflits, elle ne met pas d’armes à feu en avant, ni de matraque, elle joue le rôle de modérateur, elle occupe le terrain, pas assez à mon sens.
    Alors que la police nationale a pour mission de maintenir le bon ordre, avec fermeté si cela est nécessaire, et ça l’est à st ouen pour toutes les raisons que René explique. Or le gouvernement, qui là controle fait en sorte de laisser les choses s’envenimer, etre présent mais pas trop, en fonction des besoin des statistiques, on m’a dit plusieurs fois au commissariat : “on sait, mais on nous a demandé de ne pas y aller”
    Effectivement les situation s’enveniment et cela se termine par un drame ici ou là.
    Ne parlons de l’accueil dans le commissariat, des heures d’attentes pour déposer une plaintes, à croire qu’on cherche à nous décourager pour faire baisser les stats!
    Et la considération des agents de police envers nous autres concitoyens, ils ont l’air d’oublier que leur fonction est avant tout de nous protéger, nos conseiller, nous assister en cas de problème. Tant que vous n’avez pas à faire à un commissaire, vous êtes pris pour moi que rien, ignoré ou toisé avec un regard méfiant et dédaigneux.
    Combien de temps à glander dans le hall alors que ça discute, et ça discute.
    Ils ne se rendent pas compte qu’ils ferait mieux de se rapprocher de la population plutôt que de s’en éloigner. Car ils risquent bien d’y passer eux aussi dans la moulinette. La raison pour laquelle on a vu de nombreux policiers en civil défiler pendant la journée de grève le 29 janvier.
    A St ouen, on est bien, même si on se bas pour avoir suffisament d’enseignant à l’école, conserver une bonne qualité d’enseignement, une bonne qualité de nourriture à la cantine malheureusement la mairie nous fait tourner en rond depuis trois ans.
    Bonsoir, en espérant que l’on ne sera pas obligé d’envoyer nos enfants dans le privé à Guy Moquet des centaine d’Audoniens.

  4. un scandale est à dénoncer : la qualité de ‘leau à st ouen : déclarée en 2008 NON CONFORME A LA CONSOMMATION en ce qui concerne la quantité de pesticide qu’elle contient.

  5. Le 6 mai a lieu un Conseil municipal extraordinaire sur la prévention-sécurité

    J’ai écouté, il y a qq jrs l’émission suivante PARIAS URBAINS enregistrée en juin 2006.
    http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=947

    Entretien avec Loïc Wacquant, auteur de “Paria urbains – Ghetto – Banlieues – Etat » aux éditions La découverte mai 2006.
    Penser les banlieues françaises comme une reproduction des ghettos américains permet au gouvernement d’adopter comme aux Etats-Unis des politiques répressives et sécuritaires.
    Explications de Loïc Wacquant, sociologue et professeur de sociologie à l’Université de Californie, Berkeley.

    J’ai noté qq mots, expressions tirées de cet entretient

    Retrait de l’Etat ds les années 80-90
    Paupérisation
    Désindustrialisation
    Inégalités de classe
    Forme salariale fordiste à l’individualisme
    Passage de l’état keynésien fordiste à l’état néo libéral-darwiniste qui glorifie la compétition
    Désocialisation du salariat
    Salariat devenu flexile, précaire = régime de marginalisation avancée nourrit par l’instabilité du salariat

    La croissance quand elle a lieu n’a pas d’incidence sur ces quartiers

    Il propose des innovations radicales
    salaire citoyen
    accès gratuit à l’éducation, à l’enseignement supérieur
    formation tout au long de la vie
    garantie universelle : logement, transport, santé

    Bonne écoute pour nourrir votre réflexion et ce CM extraordinaire qui, je le suggère, se commencera et se terminera par la chanson de Yves Duteuil “Prendre un enfant par la main” et l’emmener vers demain plutôt qu’en zonzon.

  6. Le feu au lac !? Pour sûr mon général.

    Abandonnant les grandes messes stériles et en trompe l’oeil, notre maire revient sur le terrain local.

    Les témoignages récents sont terribles. La violence au quotiden sur les personnes s’est accrue. Des bandes et leur chef se disputent nos quartiers pour y vendre leur produit de merde et faire de l’argent.
    En cela, ils n’ont rien à envier à un célébre fabricant de médicaments…
    Dans un message de soutien (sans doute une référence au Général et son appel du 18 juin) , JR invite .
    ” Mesdames, Messieurs,
    Chers Amis-es-,

    Lors des nombreuses rencontres que nous avons eues à l’occasion de la campagne électorale des cantonales, les échanges ont beaucoup porté sur les problèmes de violence et de développement de l’économie parallèle qui affectent nos quartiers et leurs habitants.

    Nous avons eu de très riches réflexions pour comprendre ce qui engendre ce fléau et pour rechercher les réponses afin de protéger aux mieux nos jeunes et nos enfants, pour leur permettre de réussir leur parcours de vie.

    Dans le quartier Payret-Arago-Zola, durement touché, les amicales de locataires, de parents d’élèves, l’ensemble des associations du quartier…organisent un rassemblement

    le mardi 7 juin à 19h Place Payret
    « pour dire assez à la violence et aux dégradations quotidiennes,
    pour le droit à vivre librement et sereinement
    dans leurs immeubles et leur quartier ».

    Cela nous concerne tous.

    Je tenais à vous faire part de mon soutien à cette initiative et je vous invite à y participer nombreux.

    Comptant sur vous vous, je vous adresse, Mesdames, Messieurs, Chers Amis-es-, mes meilleures salutations.
    Bien cordialement,
    Jacqueline ROUILLON
    Maire – Conseillère Générale ”

    Sur le style, il y aurait beaucoup à relever.

    Pour le reste, on peut espérer qu’elle tienne informés les audoniens sur les nombreux conciliabules tenus avec le préfet Lambert, l’homme de Nicolas qui se propose d’envoyer la police pour expulser les locataires de bonne foi en difficulté sociale.
    On peut lui rappeler aussi la demande maintes fois répétée d’une rencontre publique avec le Procu eur de la République ou l’Inspecteur d’académie .
    Pour le reste pour le bla bla, tout va bien.

  7. Il ne faut pas se voiler la face : la violence et l’insécurité sont inhérentes au système. De nombreuses cités françaises vivent aujourd’hui sous le joug d’organisations mafieuses, qui, avec violence, s’enrichissent du trafic de drogue et aussi des armes. Ce sont elles qui contrôlent ces espaces, qui y contiennent la colère populaire et légitime et y font régner un ordre de violence et de terreur. Cette situation est au premier plan des préoccupations des gens domiciliés en ces lieux. Elle occulte dans leur esprit les difficultés sociales auxquelles ils sont journellement confrontés. Ils font le dos rond parce que la peur et la terreur ont pris le pas sur tout le reste.
    A qui tout cela profite-t-il ?
    Certains n’ont-ils pas intérêt à ce que la situation perdure ?
    Si la police rechigne à mettre son nez dans les affaires de drogue, comme l’indique quelqu’un ici, on est fondé à s’interroger sur le rôle qu’on veut lui faire jouer.
    Veut-on laisser à ces bandes qui vivent d’un commerce délictueux le soin de museler la jeunesse, d’éviter qu’elle se politise en lui proposant des paradis artificiels, en lui permettant de gagner facilement de l’argent. La jeunesse a toujours inspiré de la crainte à ceux qui ont la charge de conduire les affaires d’un pays quel qu’il soit.
    Les évènement qui se déroulent actuellement à la Puerta del Sol à Madrid et dans dans d’autres villes européennes, à propos desquels la grande presse garde le silence, sont peut-être les signes avant-coureurs de quelque chose de nouveau …

  8. à taquet

    Dès lors que les revendications de 2 ou 3 assocs dont celle des locataires(cnl) portent sur le discours “c’est la faute à sarko, à l’odhlm voir la semiso” mais pas à jr et son équipe, c’est un peu normal qu’elle soutienne!!!!

    Or je pense que les responsables de ce fléau sont l’état et la municipalité….loin derrière: les bailleurs qui sont dans l’obligation de sécuriser les immeubles et leurs abords!

    Des actions, nous les attendons tous et de tous les responsables politiques locaux et nationaux!

    Ces mobilisations au pied des cités pour faire un peu de bruit n’arrangeront rien et ne feront qu’attirer des problèmes supplémentaires (quelques habitants subissent déjà des menaces lorsqu’ils interviennent)!!!
    A moins, symboliquement, d’être habillé en “ninja”comme ces jeunes, de manière à ne pas être démasqués par eux ; pour tous ceux qui auraient peur des représailles!

    Entre voisins, on ironisait sur des demandes que nous pourrions faire aux bailleurs ou à la municipalité face à leur immobilisme : former nos gardiens aux métiers de maîtres chiens avec de beaux malinois, nous fournir des gilets par balles pour tous nos déplacements; demande urgente : nous retirer les pots de fleurs géants car en Arténie , les arténiens leur ont trouvé une nouvelle fonction!!!
    Des petites mesurettes offertes par ceux qui disent “on ne peut rien faire, “c’est pas nous, c’est les autres”!

    Une solution, plus serieuse, serait de réinvestir les quartiers de façon plus réléchie!
    La fête de quartier pasteur avec la présence de quelques services municipaux (sme, smj; vie de quartier) proposant de nombreuses animations, a démontré, aujourd’hui que ce quartier n’est pas mort et qu’il ne demande qu’à revivre.

    De nombreuses personnes m’ont dit qu’elle était une réussite et qu’elle répondait à un véritable besoin de se retrouver , de mettre de côté pour une journée, cette problématique que l’on vit et dont on parle au quotidien.

    Ces rencontres sont nécéssaires et ne sont pas à organiser qu’une fois par an , c’est un quartier qui a du potentiel, des moyens humains avec des habitants volontaires et des assocs. Ils n’ont besoin que d’une chose : du soutien de la mairie pour une aide au projet afin de faire revivre ce quartier!!!
    Recréer du lien dans les quartiers, accompagner les jeunes et les moins jeunes , aider les parents sont des missions municipales.

    La municipalité l’a enfin compris et revient timidement avec les service jeunesse, enfance, feu vert ( des permanences en periode scolaire) ; quand il est un peu trop tard , même s’il n’est jamais trop tard pour éteindre le feu, l’important étant d’y venir à bout!
    Mais pas d’autres choix maintenant que de se débarrasser des intrus pour que la renaissance du quartier Arago soit possible;
    Est ce du domaine du rêve, de l’utopie ou de la réalité? Réponse avant ou après 2014! Peu importe de qui elle vient, promis, je vote pour lui ou elle!!!
    Saly

  9. à Taquet

    Face à l’étendue du problème, nous voulons en voir la fin , à chacun son problème d’extension-finition!
    Nos vies valent plus que leurs profits, non!?
    saly

  10. à Saly, bravo si tout est allé bien pour votre fête.

    Désolé de ne n’avoir pu y participé étant en pleine ascension…

    Pour le quartier Debain, nous allons avoir une réunion de bilan avec tous les participants et organisateurs. C’est la bonne formule.

    Je proposerai qu’un pont soit dressé entre nos fêtes et quartiers pour échanger, voir plus loin ensemble, en ce qui concerne les assocs.

    Pour l’extension-finition de Blanqui, il ne faut pas prendre la chose à la légère, mais la réponse des uns et des autres témoignent de leur conception de la cité et de Saint-ouen en particulier.

    Gagner de nouveaux moyens physiques , c’est avoir des opportunités concrètes de travail, d’audace pédagogique, d’éducation dans le réel (je pense au sport avec sa place dans la vie quotidienne, des relations avec le corps, des réflexions sur l’engagement, le dépassement de soi, la santé maîtrisée…
    et aussi la mixité, la place de la femme quant aux barbus et aux machos…

    C’est aussi des conditions de travail pour les salariés comme pour les besoins pédagogiques (amphi, salle des parents, extension de la restau…).

    Tout cela , je ne l’ai pas inventé. Tout cela et bien d’autres choses encore ont été rappelées au Maire dans une note rédigée par la direction de l’établissement, et bien, bien avant, demandé à l’unanimité par des conseils d’administration successifs?

    Faut-il croire que les promoteurs et agents imobiliers gardent toujours la main sur certaines décisions quant à l’avenir du territoire audonien.

    Faut croire que JR, ancienne PCF aujourd’hui à la FASE (groupuscule avéré) est incapable de demander à la région PS, au vice président PCF au ministre Ump que soit enfin réalisée l’extension-finition de Blanqui?

    Donner plus de poids et d’écho à cette vieille mais toujours jeune revendication, c’est mieux faire partager les responsabilités de l’éducation nationale et du gouvernement dans la solution denomnreux problèmes : effectifs adaptés, soutien aux familles, traitement des abandons scolaires…
    Idem pour le Proc : nous ne sommes pas dans une série américaine : peu de récidive chez les jeunes sanctionnés mais quel travail de reconstruction personnelle des primo délinquants,
    quel travail de réparation d’intéret social; quelle compréhension des dispositfs et décisions judicaires;
    quel expression publique de l’Etat vers les familles concernées et quel aide concrète et suivi de l’Etat?

    Ne pas lâcher le maire, le préfet, le procureur l’inspecteur d’académie sur la vie réelle, c’est, il me semble, la condition essentielle pour mieuxc vivre ensemble.

    Nous verrons ensuite les propositions de caméras de M. Kachouri et lui demanderont combien met la région pour participer aux 700.000 euros consacrés à l’amélioration de la sécutité des sous-sols de la patinoire et encore là décidés en petit comité!

    En attendant que l’amélioration des conditions de travail du personnel de cet équipement soient rappelées -peut-être-par l’inspection du travail avec la nécessité de faire les travaux en 2011 de remise en état d’au moins un ascenseur!!
    parceque saint-ouen le vaut bien !

  11. Au lieu de claquer 1 000 000 d’euros dans Saint-Ouen plage, pourquoi ne pas les investir dans les quartiers en animations estivales? Au moins, cela occupera le terrain et nos enfants. Et les audoniens en profiteront!

  12. à taquet

    Je prends, réèllement , le problème de blanqui, au sérieux.

    Si j’y fais allusion et fais le parrallèle avec ces phénomènes de violences sur arago, c’est tout simplement pour préciser que nous sommes tous, à notre niveau et en fonction de nos difficultés, dans l’attente de réponses concrètes de l’équipe municipale.
    Des solutions, ils en existent et nous les connaissons mais nous ne sommes malheureusement pas écoutés!!

    Je n’ai pas tout suivi sur le dossier de blanqui mais il serait souhaitable de réunir les parents de 3 ème des différents collèges de so pour les en informer, les sensibiliser et obtenir des voix supplémentaires pour l’avancée de ce dossier.

    Il manque peut être ,aussi, des réunions bilans entre toutes les fcpe de St-ouen de la mater au lycée . Elles seraient un bon moyen de créer une réèlle dynamique afin d’ être plus nombreux à porter nos revendications au niveau de toutes les grandes instances.

    En ce qui concerne la fête de quartier, il faudrait voir avec ce qui l’organise : la mdq pasteur.
    Ce serait une bonne chose!
    saly

  13. Je suis un pau fatigué d’entendre toujours les mêmes arguments pour minimiser les résultats tres mauvais a Saint-Ouen publiés dans le Figaro : il s’agit là de statistiques sur les actes de violences , les puces n’ont donc rien à voir là dedans : aux puces les seuls larcins qui se commettent sont des vols commis par des pickpockets, sans violence etant donnée la foule.

    Ayant été moi même victime d’un vol avec violence, je confirme ce que dit Hervé sur le manque de considération dont nous sommes victime au commissariat : attente de pres d’une heure pour deposer ma plainte (alors qu’il n’y avait personne qui attendait) , pas le droit d’appeller un numéro commençant par 08 pour faire opposition sur ma carte bleue. Il a même fallu que je demande s’il y a avait du désinfectant car ça ne venait à l’idée de personne de m’en proposer…

    Je pense que de nombreuses personnes ne portent pas plainte pour ne pas avoir à subir en plus cette longue attente au commissariat dans des conditions franchement désagréables.

    En tout cas, on discute, on discute mais a-t-on l’amorce d’un début de piste pour une tentative d’essayer de tenter quelquechose pour que cela s’amméliore peut-être un jour ? construire toujours plus (comme demandé par beaucoup à gauche et même chez les verts) n’est-il pas dans ces conditions completement irresponsable ?

  14. “Construire de manière irresponsable”, je suis d’accord avec vous.
    A chaque époque, nous avons droit à notre lot de conneries dans la construction de logements sociaux:

    L’ exemple d’ Arago en ait le parfait exemple, créer une crèche au pied d’un immeuble ou une école maternelle au coeur d’une cité
    Quelle idée de génie!!!!!!

    Il y a quelques temps, on crée une école, non loin d’un incinérateur, sur un sol qui serait “pollué”!

    Demain, crèches, école, collège, bureaux, habitations sortiront de terre, toujours sur ces mêmes sols, toujours face à l’incinérateur!
    Toujours les mêmes ghettos avec toujours cette idée de mixité pour nous faire avaler la pillule!

    L’amélioration?! Je suis sceptique.

    saly

  15. Saly 14
    Il n’y a pas de conditionnel à utiliser, le SOL EST POLLUE! La nappe phréatique en dessous l’est à hauteur de 8,1 g/l de trichloréthylène. Mesures officielles!

  16. taquet; Eps;

    Aucune info à nous transmettre sur la manif du 7 juin à Arago?
    Je n’y ai pas assistée mais je vous y ai aperçu de ma fenêtre en compagnie des quelques habitants du quartier et d’autres personalités de SO : JR,PP,FG défilaient sans oublier le photographe!

    saly

  17. Une bonne nouvelle:l’assassin des deux jeunes à Arago,il y a bientôt 2 ans,aurait été arrêté hier à Pantin.Il venait de récidiver…

  18. L’Apeis – association d’aide aux précaires et demandeurs d’emploi – avait en son temps vu juste (manif pour la sécurité devant la mairie).

    Le Figaro du 8 février 2012 titre “plus de 10.000 défricheurs scolaires en Seine Saint-Denis”.

    En effet, en demandant que le Procureur et l’Inspecteur d’académie rencontrent les audoniens, ces propositions visaient à sortir saint-Ouen du prisme réducteur et mortifère qui consiste à placer le social sous le seul angle de la sécurité.

    Chacun peut voir comment Guéant, Le Pen et l’Ump se chauffent gratis avec la sécurité et la haine de l’autre, sur le dos des familles et des jeunes.

    Oui nos collèges souffrent. Oui, la situation est grave dans nos quartiers.

    Non pas que les résistances sociales soient inexistantes.
    Non pas que la vie sociale et d’intérêt publique soit faible ou inexistante.

    Ce que nous avons besoin, c’est d’un foisonnement démocratique,
    sans concession face aux besoins exprimés,
    sans raccourcis démagogiques ou irrationnels comme la vidéo surveillance, la création d’une police municipale, des non réflexions et non décisions quant à la gestion de l’espace public communal.

    Quid des gardiens de logements collectifs?!
    Quid de l’action des ASVP ?
    Quid des stages et emplois pour les audoniens dans tous les chantiers, constructions nouvelles et missions d’entretien qui se déroulent sur le territoire communal?

    Comment à la dernière manifestation d’un collège audonien, le maire peut-il être absent ou muet.

    Dans cet article du Figaro, on apprend que l’Etat a enfin mis en réseau des services. Que le préfet Lambert découvre l’évidence!!

    Ce même Préfet qui met en scène avec zèle la politique de NS vante les associations, le travail social et la place des entreprises. Le boa ne fixe-t-il pas sa victime dans les yeux avant de les étouffer !?

    Et de citer ce même Préfet en conclusion “l’Etat en seine saint-denis ne peut se résumer à la lutte contre la délinquance.”

    Et bien vas-y Lambert, serait tenté de lui lancer le petit Nicolas de Sempé!

    Citrôen Aulnay est menacé de fermeture, une entreprise qui comptait 7200 salariés en 2002 et que 3300 aujourd’hui.

    Alors oui, plus une suppression de poste dans l’éducation nationale, dans les services de la justice et de la police.

    Alors oui, une aide aux PME/PMI pour l’accueil de jeunes avec un soutien éducatif et social.

    Tout cela m’encourage à vous inviter à la prochaine assemblée citoyenne du front de gauche
    “pourquoi le Front de Gauche peut faire gagner la Gauche”
    jeudi 16 février 2012 à 19h
    à CAP J
    42, avenue Gabriel Péri.

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