Fini les préaux d’école, les salles municipales tristounettes, les arrières salles.
Pour être dans le mouv. il faut désormais sacrifié au rituel du café (si possible branché et culturel) pour organiser des débats dignes de ce nom.
Nos camarades” communistes”, du moins ceux qui siègent à l’hôtel de ville, sont donc au goût du jour.
Mieux, les partis étant “dépassés” comme ils nous le susurrent (et surtout le leur), ils recherchent fébrilement une nouvelle assise citoyenne susceptible de les préserver de lendemains difficiles.
Une élection municipale gagnée ne fait pas tout. Le PS local, jusqu’ici très conciliant, ne le sera pas éternellement sans compter ces foutues élections cantonales qui s’approchent et pourraient être difficiles pour le Maire (ou son successeur) et l’effondrement inéluctable du PCF.
Donc pas de relâche pour ressusciter Comité citoyen, Comité d’initiatives, collectifs et autres formules attrape-tout pour ceux qui souhaitent tout de même conserver le pouvoir local (en vérité sans partage) . Quitte à faire un peu de vent.
Après le brillant appel “Saint-Ouen à Gauche ” dont la platitude des idées est proportionnelle au lyrisme ampoulée du texte, un ” 1er café politique” était organisé ce soir mercredi 18 juin au Piccolo.
Au programme, un thème de haut vol : « qu’est ce qu’être de Gauche aujourd’hui ? » rien de moins.
Avec une petite cinquantaine de participants on est resté plutôt dans la stratosphère politique plutôt que sur le local (forcément moins glamour). On remarquait (toujours selon nos correspondants sur place ) dans cette assistance citoyenne déterminée à “réinventer le logiciel politique de la gauche” de célèbres francs tireurs : Le Maire Jacqueline Rouillon, l’ex-Vice-Maire Michel Bentolila, le nouveau 1er ministre Paul Planque (ex Directeur de la Semiso), l’audonienne de fraîche date et adjointe au Maire Hayat Dhalfa, l’adjoint au Maire au Logement François Giunta, des fonctionnaires municipaux dans l’entourage du Maire … bref de l’alternatif.
Quelques autres membres de la gauche (PS) ou de l’extrême gauche (LCR) ont répondu poliment à cet appel et assisté à cette soirée. Leur appréciation sera la bienvenue.
à suivre…
Sur un autre blog dont je ne citerai pas le nom rien que pour être désagréable… j’ai posé la question de la subvention que reçoit le sus -nommé café au travers de sa troupe de création (?)théatrale , et qui , semble -t-il lui vaut le label de café de réunions politiques à gauche à St-Ouen ( donnant-donnant??), et personne ne m’a suivit ni répondu sur ce sujet. Indépendance , quand tu nous tient!
La liste de toutes les associations subventionnées se trouve sur le site de la ville, avec le montant de la subvention. Rien ne permet de penser que c’est la subvention qui lie particulièrement le café du Picolo à la municipalité. Les gérants peuvent bien avoir des sympathies, par ailleurs je suis très attachée à leur travail que je trouve créatif et innovant, et qui participe à l’animation culturelle de notre ville.