En mars 2003 Saint-Ouen signait un accord de coopération avec Paris. Thèmes de cette intercommunalité de projets : les Portes, les Puces, les déplacements, l habitat, l environnement, la formation et l emploi. Vaste programme.
Depuis : contacts entre techniciens et quelques élus, début de réflexion, esquisses de projets. On avance parait-il lentement mais sûrement.
L enfer se nichant dans les détails c est au quotidien, dans les « douves » de la forteresse-Capitale, que ça coince.
Si tous les élus revendiquent une vision partagée, vouloir construire des ponts et ouvrir des portes, il semble qu une technocratie parisienne pérennise sur la frontière un no man s land qu elle gère à sa guise.
Pour preuves : l installation récente de parcmètres rues du Pr Gosset et J.H. Fabre, sans aucune concertation ; un déversement automobile non régulé dans les Puces par les sorties du périphérique; le transfert musclé et régulier de dizaines de vendeurs à la sauvette vers St-Ouen ; la persistance de palissades lépreuses et de dépôts sauvages au pied des bureaux rues T. Lautrec et Fructidor… J en passe.
Décongestionner la Porte de Clignancourt (signalétique préventive), implanter des sanitaires côté Paris, harmoniser la gestion du déballage et de la voirie (règlements, vente à la sauvette, travaux, circulation, stationnement), définir des actions pour le tourisme ou la sécurité… des gestes concrets sont possibles en 2005.
Après l accord historique il est temps de passer aux travaux pratiques !
Eric Pereira-Silva
À Saint-Ouen n°24 décembre 2004